FEATURES

  1. L'incroyable histoire des maillots de l'Argentine à la Coupe du Monde 1986

    De Tepito à l'Azteca, ou l'épopée insensée des tuniques argentines lors du Mondial 1986. À Mexico, le génie de Maradona s'est écrit avec des maillots achetés à la va-vite sur un marché de rue. Je suis Tauan Ambrosio, et ce récit, basé sur l'article de Carlos Martínez et Nicolás De Marco, est l'un des dix épisodes d'Icons — un podcast GOAL qui revisite les dix dernières Coupes du Monde sous un angle inédit, pour raviver l'âme du tournoi.

  2. Xabi Alonso et le Real Madrid : quand le rêve commence à virer au cauchemar

    Dimanche soir, après un triste match nul à Gérone (1-1), aucun joueur du Real Madrid ne s'est arrêté en zone mixte. Un silence assourdissant qui en dit long. Trois matchs nuls consécutifs en Liga, une première place cédée au Barça et des rumeurs de fracture entre Xabi Alonso et ses cadres : la lune de miel est terminée. Alors que les résultats bruts restent corrects, l'ambiance se délite dangereusement. Le technicien basque, arrivé en héros, doit vite éteindre l'incendie avant que le vestiaire ne le consume.

  3. De la machine à gagner à l'équipe de Haaland et Foden : le déclin insidieux de City

    Pep Guardiola avait coutume de qualifier Tottenham de « Harry Kane team ». L'ironie veut qu'aujourd'hui, son Manchester City ressemble de plus en plus à une « équipe Haaland et Foden ». Si les Citizens ont arraché une victoire inespérée contre Leeds samedi (4-3), ce succès en trompe-l'œil ne masque plus les fissures d'un collectif qui a perdu son aura d'invincibilité. Entre la perte de ses leaders historiques, l'absence de Rodri et une incapacité chronique à tenir un score, City semble avoir perdu la recette mentale qui faisait sa force, malgré des centaines de millions investis.

  4. Liverpool respire, pression sur Xabi Alonso : les gagnants et perdants du week-end

    Le week-end de football à travers l’Europe a offert son lot de chocs au sommet, de buts tardifs et même de révoltes de supporters, alors que les clubs tentent de trouver le bon rythme avant d’aborder un hiver qui s’annonce long. La Liga, la Serie A et la Ligue 1 ont désormais de nouveaux leaders, augurant de courses au titre qui pourraient aller jusqu’au bout du suspense.

  5. Promise David : le nomade du football qui n'a jamais abandonné son rêve

    Promise David (24 ans) incarne la persévérance. Ce baroudeur du ballon rond avait 22 ans quand il a vraiment percé, alors que sa mère l'avait supplié à maintes reprises d'abandonner son rêve de devenir pro. Il a refusé. Après des échecs en Croatie, aux États-Unis et à Malte, le Nigérian-Canadien a explosé en Estonie avant de rejoindre l'Union Saint-Gilles, où il enchaîne les buts.

  6. Ballon d’Or 2026 : Kane et Mbappé déjà au coude-à-coude

    Avec la fin du duopole Lionel Messi–Cristiano Ronaldo désormais dans le rétroviseur, la lutte pour le Ballon d'Or n’a jamais semblé aussi ouverte depuis près de vingt ans. De nombreux joueurs abordent cette saison persuadés d’avoir une chance réelle de décrocher la récompense individuelle la plus convoitée du football. Lauréat surprise en 2025 après une carrière marquée par l’irrégularité, Ousmane Dembélé figure encore parmi un peloton très dense de prétendants dans cette édition 2026 qui démarre fort.

  7. Cristiano Ronaldo au Mondial, ou la victoire du marketing sur le règlement

    Il y a un an, Gianni Infantino avait déjà bricolé le règlement pour inviter l'Inter Miami de Lionel Messi au Mondial des Clubs, au mépris de la logique sportive. Cette fois, la FIFA est allée plus loin en touchant à la sacralité de la Coupe du Monde. Coupable d'un coup de coude violent avec le Portugal, Cristiano Ronaldo a bénéficié d'une clémence inédite pour éviter une suspension ferme lors du tournoi nord-américain. Analyse d'une décision qui crée un précédent dangereux et confirme que pour l'instance mondiale, le spectacle et le business passeront toujours avant la justice.

  1. Le piège de la ligne haute s'est-il refermé sur le Barça de Flick ?

    Le carton 4-0 contre l'Athletic Bilbao samedi a offert un répit bienvenu au FC Barcelone, marquant son premier clean sheet depuis neuf matchs. Mais cette éclaircie domestique ne masque pas une réalité plus sombre : la défense ultra-haute de Hansi Flick, si efficace la saison passée, est devenue le talon d'Achille de l'équipe en Europe. Alors que les critiques pleuvent, de Thierry Henry à Ruud Gullit, et que se profile un déplacement périlleux à Chelsea, l'obstination tactique du coach allemand pourrait compromettre les ambitions européennes du club.

  2. Donnarumma face au choc culturel : en Angleterre, les gardiens ne sont pas des espèces protégées

    Lorsque Manchester City a enrôlé Gianluigi Donnarumma pour succéder à Ederson, les débats se focalisaient quasi exclusivement sur son jeu au pied. Trois mois plus tard, le problème est ailleurs. Ciblé par les attaques adverses sur coups de pied arrêtés, l'Italien découvre à ses dépens la permissivité de l'arbitrage anglais. Excellent sur sa ligne mais fébrile dans les airs et agaçant dans ses contestations, "Gigio" doit impérativement durcir son jeu et accepter la nature physique de la Premier League s'il veut s'imposer durablement.

  3. Purges, colère et renaissance : les douze mois fous de Ruben Amorim à Manchester

    Ce lundi, face à Everton, Ruben Amorim fêtera son premier anniversaire sur le banc de Manchester United. Douze mois marqués par des tempêtes, des purges spectaculaires (Rashford, Garnacho) et des résultats en dents de scie qui ont failli lui coûter sa place. Mais aujourd'hui, les voyants passent au vert. Alors que les performances s'améliorent et que la culture du club change enfin, le pari de la patience fait par Sir Jim Ratcliffe semble porter ses fruits. Reste maintenant au Portugais à transformer l'essai.

  4. « Son talent est infini » : Dro Fernandez, la pépite du Barça comparée à Iniesta

    Pedro Fernandez Sarmiento, dit « Dro », 17 ans, impressionne au FC Barcelone. Le milieu offensif a marqué lors de ses débuts en amical puis délivré une passe décisive en Ligue des champions face à l'Olympiacos, devenant le deuxième plus jeune passeur de l'histoire de la compétition. Recruté à 14 ans par le Barça, il a remporté le triplé avec les U19 en 2024-25. Hansi Flick le fait monter en puissance. Ses anciens entraîneurs le comparent à Iniesta. Prolongation prévue en janvier.

  5. De flop annoncé à pilier de City : la renaissance de Nico Gonzalez en sentinelle

    Nico Gonzalez, recruté 50 millions de livres en février pour remplacer Rodri blessé à Manchester City, a connu un début difficile. Écarté lors de la fin de saison compliquée des Citizens, l'Espagnol s'est imposé depuis août comme le titulaire au poste de sentinelle. Il a démarré 9 des 12 derniers matches et brillé contre Liverpool. Guardiola le décrit comme « fondamental » et « extrêmement réceptif aux consignes ».

  6. "Drip Doctors" : la nuit où tout a basculé pour Samir Nasri

    C'est l'histoire d'un tweet anodin qui s'est transformé en cauchemar numérique, puis sportif. Alors qu'il relançait brillamment sa carrière à Séville, Samir Nasri a vu son destin basculer en une nuit de décembre 2016, suite à une visite dans une clinique de Los Angeles. Entre piratage de compte, révélation intime publique et suspension pour dopage, retour sur l'affaire "Drip Doctors", l'un des épisodes les plus surréalistes de l'ère des réseaux sociaux.

  7. Six mois après le titre, Conte et Naples sombrent dans une crise profonde

    Antonio Conte et Naples traversent une crise profonde six mois après le sacre en Serie A. L'entraîneur a comparé son équipe à un « cadavre » après la défaite 2-0 à Bologne, évoquant l'absence de « cohésion » et « d'envie de se battre ». Malgré 200 millions d'euros investis l'été dernier et neuf recrues, les Partenopei ont chuté de la première à la quatrième place. La blessure grave de Kevin De Bruyne a aggravé les problèmes offensifs. L'agent du milieu Lobotka a critiqué les exigences physiques « brutales » de Conte. L'ancien sélectionneur italien a envisagé la démission avant de prendre une semaine de pause à Turin. Les matches contre l'Atalanta et Qarabag s'annoncent décisifs.

  8. Power Rankings 2026 : l’ascension anglaise, le réveil norvégien et le casse-tête portugais

    La magie du Mondial est unique. Rien que le fait de se qualifier déclenche un engouement populaire que le football de clubs n’égalera jamais. La trêve internationale de novembre l’a encore prouvé, avec des scènes de liesse sur tous les continents, alors que 14 nouvelles nations ont validé leur billet pour la grande fête du football qui se tiendra l’été prochain en Amérique du Nord.

  9. Tuchel et l'Angleterre : six questions cruciales à sept mois du Mondial 2026

    Thomas Tuchel a qualifié l'Angleterre pour la Coupe du monde 2026 avec un bilan parfait : huit victoires, zéro but encaissé. Les Three Lions visent leur premier trophée majeur depuis 1966. Mais six dilemmes subsistent : gérer Bellingham, trouver un plan B à Kane, choisir le partenaire de Stones, rappeler ou non Alexander-Arnold et Lewis-Skelly, accepter Foden comme joker, et trancher entre Rashford, Gordon et Eze sur l'aile gauche. Sept mois pour décider.

  10. 28 ans d'attente terminés : la Norvège d'Haaland peut viser haut au Mondial 2026

    La Norvège s'est qualifiée pour la Coupe du monde 2026, sa première depuis 1998, après avoir écrasé l'Italie 4-1 à San Siro en novembre. Erling Haaland, auteur de 16 buts en huit matches de qualification, mène une génération dorée qui n'a perdu aucun match. Martin Ødegaard, blessé lors des qualifications, reviendra pour le tournoi. Avec une moyenne d'âge de 25,8 ans et une défense imperméable (5 buts encaissés en 8 matches), les Scandinaves impressionnent. Le sélectionneur Ståle Solbakken a forgé une équipe solide, capable de défier les favoris. Six raisons font de la Norvège un sérieux outsider.

  11. D'Ancelotti à Alonso : comment Güler est passé du banc au statut d'indispensable

    Arda Güler, recruté pour 30 millions d'euros de Fenerbahçe en 2023 après que le Barça ait annoncé sa signature, est devenu indispensable au Real Madrid sous Xabi Alonso. Le milieu offensif turc de 20 ans a délivré ses six passes décisives de la saison à Kylian Mbappé, avec qui il développe une connexion rappelant le duo Özil-Ronaldo. Titulaire lors de 14 des 16 matches du Real cette saison, Güler affiche 0,91 contribution offensive toutes les 90 minutes et a créé 40 occasions, meilleur total des cinq grands championnats européens. Carlo Ancelotti l'avait laissé sur le banc, Alonso en a fait un titulaire incontournable.

  12. David Beckham, l'icône pop qui masquait un footballeur de génie

    David Beckham est au football ce que Michael Jordan fut au basket : le premier exemple d'icône globale, celui qui a transformé l'athlète en marque mondiale, ouvrant la voie aux Messi et Cristiano Ronaldo. Mais sa dimension de superstar, du "Spice Boy" aux contrats publicitaires, a dangereusement éclipsé ce qu'il était avant tout : un footballeur d'exception. En grattant le vernis de la pop culture, on découvre l'un des milieux de terrain les plus forts, et sans doute le plus sous-estimé, de sa génération.

  13. 310 millions d'attaque, zéro confiance : le défi colossal de Potter avec la Suède

    Graham Potter, limogé de West Ham il y a un mois, prend en main la Suède éliminée de la course à la qualification directe pour la Coupe du monde 2026. Jon Dahl Tomasson, premier sélectionneur étranger du pays, a été licencié après une série catastrophique : deux défaites contre le Kosovo et une élimination prématurée. L'Anglais de 50 ans hérite d'une attaque valorisée à 310 millions d'euros avec Alexander Isak et Viktor Gyokeres, mais incapable de marquer. La Suède ne peut plus se qualifier que par les barrages en mars. Potter a deux matches et cinq mois pour redonner confiance.

  14. Ronaldo, 40 ans, vers sa sixième Coupe du monde : le rêve impossible devient réalité

    Cristiano Ronaldo, 40 ans, s'apprête à disputer sa sixième Coupe du monde l'été prochain en Amérique du Nord. Après l'Euro 2024 désastreux où il n'a marqué aucun but et a craqué en larmes contre la Slovénie, le Portugais a rebondi de manière spectaculaire avec 13 buts en 13 matches depuis, dont les réalisations décisives en finale de Ligue des nations contre l'Espagne. Roberto Martínez, critiqué pour son jeu simpliste centré sur Ronaldo, a été sauvé par son capitaine. Le rêve du quintuple Ballon d'Or de remporter le seul trophée qui lui échappe est toujours vivant.

  15. Liverpool, champion en ruines : Arne Slot n'a plus le droit de se cacher

    Six mois après avoir remporté le titre de Premier League, Liverpool est méconnaissable. Huitième au classement après une nouvelle défaite cuisante contre Manchester City (3-0), le champion en titre a déjà perdu cinq de ses onze premiers matchs. L'entraîneur Arne Slot, qui a dépensé plus de 460 millions d'euros cet été, est désormais dos au mur. Le titre étant envolé, le Néerlandais doit abandonner ses excuses et prendre des décisions radicales pour restructurer son équipe et sauver une place en Ligue des champions.

  16. Jérémy Doku, le diamant brut de Manchester City enfin poli

    Transféré de Rennes à Manchester City pour 65 millions d'euros en 2023, Jérémy Doku a longtemps semblé être un électron libre dans le collectif millimétré de Pep Guardiola. Mais après deux saisons d'adaptation et une performance magistrale contre Liverpool, l'ailier belge s'est imposé comme le joueur le plus dévastateur du championnat. Analyse d'une métamorphose qui a transformé un talent brut en une arme de destruction massive.