Opinion

  1. Cristiano Ronaldo au Mondial, ou la victoire du marketing sur le règlement

    Il y a un an, Gianni Infantino avait déjà bricolé le règlement pour inviter l'Inter Miami de Lionel Messi au Mondial des Clubs, au mépris de la logique sportive. Cette fois, la FIFA est allée plus loin en touchant à la sacralité de la Coupe du Monde. Coupable d'un coup de coude violent avec le Portugal, Cristiano Ronaldo a bénéficié d'une clémence inédite pour éviter une suspension ferme lors du tournoi nord-américain. Analyse d'une décision qui crée un précédent dangereux et confirme que pour l'instance mondiale, le spectacle et le business passeront toujours avant la justice.

  2. 28 ans d'attente terminés : la Norvège d'Haaland peut viser haut au Mondial 2026

    La Norvège s'est qualifiée pour la Coupe du monde 2026, sa première depuis 1998, après avoir écrasé l'Italie 4-1 à San Siro en novembre. Erling Haaland, auteur de 16 buts en huit matches de qualification, mène une génération dorée qui n'a perdu aucun match. Martin Ødegaard, blessé lors des qualifications, reviendra pour le tournoi. Avec une moyenne d'âge de 25,8 ans et une défense imperméable (5 buts encaissés en 8 matches), les Scandinaves impressionnent. Le sélectionneur Ståle Solbakken a forgé une équipe solide, capable de défier les favoris. Six raisons font de la Norvège un sérieux outsider.

  3. Ronaldo, 40 ans, vers sa sixième Coupe du monde : le rêve impossible devient réalité

    Cristiano Ronaldo, 40 ans, s'apprête à disputer sa sixième Coupe du monde l'été prochain en Amérique du Nord. Après l'Euro 2024 désastreux où il n'a marqué aucun but et a craqué en larmes contre la Slovénie, le Portugais a rebondi de manière spectaculaire avec 13 buts en 13 matches depuis, dont les réalisations décisives en finale de Ligue des nations contre l'Espagne. Roberto Martínez, critiqué pour son jeu simpliste centré sur Ronaldo, a été sauvé par son capitaine. Le rêve du quintuple Ballon d'Or de remporter le seul trophée qui lui échappe est toujours vivant.

  4. Liverpool, champion en ruines : Arne Slot n'a plus le droit de se cacher

    Six mois après avoir remporté le titre de Premier League, Liverpool est méconnaissable. Huitième au classement après une nouvelle défaite cuisante contre Manchester City (3-0), le champion en titre a déjà perdu cinq de ses onze premiers matchs. L'entraîneur Arne Slot, qui a dépensé plus de 460 millions d'euros cet été, est désormais dos au mur. Le titre étant envolé, le Néerlandais doit abandonner ses excuses et prendre des décisions radicales pour restructurer son équipe et sauver une place en Ligue des champions.

  5. Lewandowski renaît, Conte s’agace et Guardiola jubile : le week-end en Europe décrypté

    Le week-end précédant une trêve internationale a toujours une saveur particulière. Une victoire, et un entraîneur peut aborder la pause avec sérénité, en espérant seulement éviter les blessures de ses joueurs partis en sélection. Une défaite, en revanche, le condamne à deux semaines d’angoisse, à voir ses choix disséqués dans la presse sans possibilité immédiate de réagir.

  6. Du Ballon d'Or manqué à la porte de sortie : la chute de Vinicius au Real Madrid

    Vinicius Junior vit des moments difficiles au Real Madrid. Remplacé lors du dernier Clasico, le Brésilien a explosé en demandant son départ avant de descendre directement au vestiaire. Ses relations tendues avec Xabi Alonso, arrivé cet été après Carlo Ancelotti, et la forme étincelante de Kylian Mbappé fragilisent sa position. Sans but ni passe décisive lors de ses cinq derniers matches, Vinicius ne se sent plus aussi important qu'avant au Bernabéu. L'Arabie saoudite pourrait être sa prochaine destination.

  7. Florian Wirtz, le "flop" à 117 M€ de Liverpool ? Pourquoi il s'est trompé en snobant Manchester City

    Recrue la plus chère de l'histoire de Liverpool (environ 117 M€), Florian Wirtz déboule en Premier League avec le statut de phénomène. Pourtant, après quatre mois de compétition, l'Allemand peine à trouver sa place dans le collectif d'Arne Slot, au point d'être éclipsé par Dominik Szoboszlai et de voir sa titularisation menacée pour le choc face à Manchester City. Alors que son adaptation patine, une question émerge : n'aurait-il pas dû privilégier le jeu de Pep Guardiola, qui lui faisait les yeux doux ?

  8. Le miracle Amorim : comment United est passé du cauchemar au rêve de titre

    Manchester United réalise un début de saison 2025-2026 imprévisible qui vire au conte de fées inattendu. Quatorzième fin septembre après une correction à Brentford, les Red Devils ont enchaîné trois victoires consécutives, dont un succès historique à Anfield, et pointent désormais aux portes de l'Europe, à six points d'Arsenal. Ruben Amorim semble avoir trouvé la formule magique avec le duo Mbeumo-Amad, la renaissance de Matthijs de Ligt et l'émergence du gardien Senne Lammens. La révolution culturelle est en marche à Old Trafford, et le titre de champion, absent depuis 2013, n'est peut-être plus une chimère. Analyse d'une résurrection spectaculaire.

  9. Manchester City peut-il gagner le titre en ne comptant que sur Haaland ?

    Manchester City a longtemps prospéré grâce à un collectif offensif prolifique, mais la saison 2025-2026 révèle une dépendance alarmante envers Erling Haaland. Le Norvégien a marqué lors de 12 matches consécutifs avant qu'Aston Villa ne le musèle dimanche, exposant les limites d'une équipe qui ne marque plus que par son avant-centre. Avec 11 buts en championnat contre seulement quatre coéquipiers ayant trouvé le chemin des filets, City est cinquième, à six points d'Arsenal. Pep Guardiola doit urgemment trouver des solutions offensives alternatives s'il veut reconquérir le titre. Analyse d'une fragilité inquiétante.

  10. Salah a-t-il joué une saison de trop ? Le déclin inquiétant du roi égyptien

    Mohamed Salah traverse la pire période de sa carrière à Liverpool. À 33 ans, l'Égyptien enchaîne les contre-performances et vient d'être relégué sur le banc par Arne Slot lors de la large victoire 5-1 contre Francfort en Ligue des champions. Sept matches de Premier League sans but hors penalty, un déclin technique flagrant et un langage corporel inquiétant : le « roi égyptien » doit désormais accepter un rôle de remplaçant pour permettre aux Reds de rebondir. Entre deuil personnel, départ de Trent Alexander-Arnold et émergence de Florian Wirtz, analyse d'une chute vertigineuse.

  1. Mauvais perdant, Arne Slot doit assumer ses responsabilités pour sortir Liverpool de la crise

    Jusqu'à la fin septembre, le mandat d'Arne Slot à Liverpool ressemblait à un long fleuve tranquille. Champion de Premier League dès sa première saison, le Néerlandais avait succédé avec une déconcertante facilité à la légende Jürgen Klopp. Mais après une entame de saison correcte, bien que ponctuée de victoires à l'arraché qui masquaient déjà quelques fissures, la machine s'est enrayée.

  2. Le face-à-face qui fait mal : Arsenal affronte l'attaquant qu'il aurait dû recruter

    Arsenal accueille l'Atlético Madrid en Ligue des champions mardi, un test précoce des ambitions européennes de l'équipe de Mikel Arteta. Les Gunners ont déjà écarté l'Athletic Bilbao et l'Olympiakos cette saison, mais la visite de Diego Simeone et ses troupes représentera leur défi le plus corsé à ce jour, d'autant que les géants espagnols montent en puissance après un début de saison poussif. Ce match verra également la défense redoutable d'Arsenal tenter de museler quelqu'un qui aurait pu être leur coéquipier. L'ancien attaquant de Manchester City Julián Álvarez s'épanouit à nouveau à Madrid, mais il aurait pu troquer la capitale espagnole contre celle de l'Angleterre plus tôt cette année.