Ce mercredi à 18 heures, le PSG retrouve une scène rare, presque irréelle. Une finale intercontinentale, un adversaire sud-américain mythique, et la possibilité d’ajouter une ligne hors norme à une saison déjà hors gabarit. À Al-Rayyan, sur la pelouse du stade Ahmad bin Ali, Paris n’avance pas masqué. Mais tout n’apparaît pas limpide pour autant.
AFP
Getty ImagesUn rendez-vous pour entrer dans une autre dimension
Le Paris Saint-Germain affronte Flamengo, vainqueur de la Copa Libertadores, avec une idée fixe. Écrire encore. Plus haut. Plus loin. Le champion d’Europe, déjà gâté cette année, peut décrocher un sixième trophée après la Ligue 1, la Coupe de France, le Trophée des champions, la Ligue des champions et la Supercoupe d’Europe. Aucun club français n’a jamais touché à ce sommet. Le PSG, lui, peut planter son drapeau tout en haut de la carte.
Getty Images SportUn effectif presque au complet, Chevalier arrive
Luis Enrique aborde cette finale avec une base solide. La majorité du groupe répond présent. Dans les cages, Lucas Chevalier devrait retrouver sa place. Écarté trois matchs après un choc sérieux à la cheville face à Monaco, le gardien français revient malgré les prestations rassurantes de son remplaçant russe Matvey Safonov. Le staff tranche en faveur de la continuité sur le long terme.
AFPDéfense ajustée, couloirs réinventés
Sur les côtés, le PSG doit composer. Achraf Hakimi reste absent. Le latéral poursuit sa montée en puissance au Maroc, à quelques jours de l’entrée en lice des Lions de l’Atlas à la CAN face aux Comores. Sans lui, Warren Zaïre-Emery glisse encore à droite, un rôle qu’il commence à maîtriser. À gauche, Nuno Mendes conserve son poste.
Dans l’axe, Willian Pacho tient sa place. À ses côtés, une incertitude plane. Marquinhos ressent une gêne à la hanche depuis la semaine passée, même si Luis Enrique rassure sur son état. S’il ne peut pas démarrer, l’Ukrainien Ilya Zabarnyi prendra le relais. Une option déjà intégrée par le staff.
Getty Images SportLe milieu, socle du projet ; l’attaque, zone de doute assumée
Dans l’entrejeu, peu de suspense. Luis Enrique s’appuie sur un trio devenu central dans son système. Vitinha occupe la base. Joao Neves se projette côté droit. Fabian Ruiz équilibre à gauche. Ensemble, ils donnent de l’air, du tempo et une structure qui sécurise tout l’édifice parisien.
Au niveau de l’attaque, le flou persiste. Ousmane Dembélé, touché par une grippe, n’a pas retrouvé le rythme après deux rencontres manquées. Son absence du onze semble acquise. Dans l’axe, Désiré Doué tient la corde. Le jeune Français sort de deux entrées longues, convaincantes, et pourrait endosser ce rôle central face à Flamengo.
Sur les côtés, le décor paraît plus stable. Kvaratskhelia devrait démarrer à gauche et Bradley Barcola occuperait le flanc droit. Vitesse, percussion, appels tranchants. Paris parie sur la mobilité plutôt que sur un point de fixation classique.
La compo attendue du PSG contre Flamengo :
Chevalier - Zaïre-Emery, Marquinhos, Pacho, Mendes - Neves, Vitinha, Ruiz - Barcola, Doué, Kvaratskhelia

