La soirée de Ligue des champions entre le PSG et le Bayern Munich aura marqué les esprits, mais pas seulement pour le résultat final. Les supporters parisiens ont retenu leur souffle lorsqu’Achraf Hakimi, pilier de la formation francilienne, s’est écroulé en hurlant de douleur après un duel très engagé avec Luis Diaz. Le latéral marocain a dû quitter ses partenaires, les larmes coulant, laissant planer une terrible inquiétude à quelques semaines de la CAN 2025 qui doit se tenir au Maroc. Entre rumeurs alarmantes, analyses prudentes et premières indications médicales, le feuilleton autour du joueur de 27 ans prend une tournure un peu moins sombre.
AFP
GettyUne scène terrible qui glace le Parc des Princes
Mardi soir, la rencontre opposant Paris au Bayern Munich (défaite 1-2 pour le club de la capitale) a soudain basculé dans une atmosphère pesante. Sur une intervention de Luis Diaz, Achraf Hakimi s’est écroulé en se tenant la cheville. Cris, grimaces, regards perdus : tout le monde a rapidement compris que la douleur ne ressemblait pas à une simple gêne passagère. L’international marocain, en pleurs, a quitté la pelouse accompagné du staff médical, sous le choc d’un stade figé.
La crainte a immédiatement tourné autour d’une blessure grave. Sur les réseaux sociaux et dans les tribunes, les premiers mots prononcés concernaient une probable fracture. L’inquiétude s’est répandue encore plus vite que la nouvelle du score.
AFPPremiers éléments rassurants mais vigilance totale
Les échos venus dans la foulée ont jeté un voile d’espoir sur ce scénario noir. Si certains médias mentionnaient une indisponibilité de deux à quatre semaines, France-Info a apporté un éclairage supplémentaire dans la nuit, via Julien Froment. Le journaliste a expliqué :
« Entorse pour Achraf Hakimi, qui pourrait l'éloigner environ entre 4 et 6 semaines, l'IRM qu'il passera demain doit confirmer tout ça. Coup dur pour le PSG, qui va devoir bricoler à droite. Et coup dur pour Hakimi, à l'approche de la CAN à domicile ».
Cette déclaration apaise une partie des craintes. La cheville du défenseur a fortement gonflé, rendant impossible un diagnostic immédiat. L’imagerie prévue doit confirmer le verdict, mais la perspective d’une absence estimée entre un et un mois et demi semble moins catastrophique que ce que certains redoutaient.
Getty Images SportLa CAN en ligne de mire
Hakimi, élément essentiel pour le Paris Saint-Germain comme pour les Lions de l’Atlas, se trouve face à un calendrier serré. La CAN 2025, organisée au Maroc, débutera le 21 décembre prochain et se terminera le 18 janvier 2026. Un délai court pour revenir à pleine capacité, mais pas une mission impossible si son corps réagit positivement. On imagine l’état d’esprit du joueur : une immense frustration d’abord, puis une bataille mentale pour revenir à temps, porté par l’envie de briller à domicile.
Dans l’immédiat, Paris devra repenser son flanc droit. L’équipe de Luis Enrique se retrouve sous pression, entre gestion physique et impératifs compétitifs. L'entraîneur devra jongler, improviser, et trouver une solution pour maintenir l’équilibre.
AFPUne soirée douloureuse sur toute la ligne
Comme si le sort s’acharnait, Achraf Hakimi n’a pas été le seul à quitter la rencontre prématurément. Ousmane Dembélé avait déjà rejoint le banc en début de match, victime d’un souci aux ischio-jambiers. Deux coups durs en quelques minutes, et un PSG qui ressort meurtri d’un duel déjà compliqué sportivement. Toutefois, l’information sur la nature de la blessure du Marocain laisse une lueur d’optimisme.
Le plus dur, désormais, sera d’attendre les résultats de l’IRM. Paris espère, le Maroc retient son souffle, et Hakimi s’accroche.



