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Coupe intercontinentale : pourquoi le PSG va marquer l’histoire et non Marseille

Le PSG affronte Flamengo ce mercredi en finale de la Coupe intercontinentale. Il aura fallu plus de trois décennies pour que le football français retrouve ce carrefour de l’histoire. À Doha, le Paris Saint-Germain va enfin vivre ce que l’Olympique de Marseille n’a fait qu’entrevoir. Explication.

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    Le PSG face à un rendez-vous inédit

    Ce mercredi à 18 heures, au Qatar, le PSG deviendra la première équipe française à disputer la Coupe intercontinentale. L’adversaire se nomme Flamengo, géant brésilien et référence sud-américaine. Ce match n’a rien d’anodin. Il place Paris dans une compétition longtemps fantasmée, réservée à une élite restreinte, celle des clubs sacrés sur leur continent.

    Cette Coupe intercontinentale ne doit pas être confondue avec la Coupe du monde des clubs nouvelle formule. Cette dernière, élargie à 24 équipes, s’est déroulée l’été dernier et s’est conclue par une lourde défaite parisienne contre Chelsea en finale (3-0). Le cadre est ici différent. Plus resserré. Plus symbolique aussi.

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    Une compétition à l’histoire particulière

    Depuis 2004, la Coupe intercontinentale réunit uniquement les champions des confédérations. Avant cette date, entre 1960 et 2004, l’épreuve opposait chaque année le vainqueur de la Ligue des champions au lauréat de la Copa Libertadores. Un format simple, brutal, souvent disputé loin de l’Europe.

    C’est précisément dans ce contexte que l’Olympique de Marseille aurait dû entrer dans l’histoire en 1993. Sacré champion d’Europe après sa victoire face à l’AC Milan (1-0), le club phocéen aurait dû défier São Paulo lors de l’édition suivante. Mais le destin en a décidé autrement.

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    Pourquoi l’OM n’y a jamais participé

    Six jours avant la finale européenne, Marseille avait affronté Valenciennes en championnat, le 20 mai 1993. Ce match, banal en apparence, a déclenché l’affaire VA-OM. Des joueurs nordistes ont révélé avoir été approchés pour lever le pied. Le scandale a pris une ampleur qui a dépassé les frontières françaises.

    L’UEFA a alors frappé fort. L’OM a été privé de la Supercoupe d’Europe, remportée par l’AC Milan contre Parme (1-0), mais aussi de la Ligue des champions 1993-1994, disputée par Monaco à sa place. Avec l’accord de la FIFA, la sanction a également concerné la Coupe intercontinentale.

    Repêché, l’AC Milan s’est incliné face à São Paulo (3-2), le 12 décembre 1993 à Tokyo. Marseille, lui, regardait ailleurs. Quelques mois plus tard, le club sombrait encore avec une rétrogradation administrative en D2, prononcée le 22 avril 1994.

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    Trente-deux ans plus tard, Paris prend le relais

    Un peu plus de 32 ans après ce rendez-vous manqué, la France tient enfin son représentant. Le PSG arrive dans cette Coupe intercontinentale fort de son statut de vainqueur de la Ligue des champions. Une consécration qui change tout.

    En cas de succès face à Flamengo, le club parisien deviendrait le premier vainqueur français de l’épreuve. Ce trophée viendrait s’ajouter à une année 2025 déjà exceptionnelle. Ce serait le sixième titre d’une saison qui a fait basculer le PSG dans une autre dimension.

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    Luis Enrique, la parole et l’ambition

    À la veille de cette finale, Luis Enrique n’a pas esquivé l’enjeu historique : « Je pense que c’est une motivation très claire. Marquer l'histoire à Paris a été un objectif la saison dernière. Et continuer à marquer l’histoire, c’est l’objectif de cette saison. Chaque finale c'est un match particulier parce qu’il faut être prêt et attentif pendant tout le match. Chaque action peut être importante et décisive dans une finale. Il faut avoir le contrôle, il faut avoir la motivation juste pour ce match. On est prêts. Je pense que sur le début du championnat on a eu des problèmes mais l’équipe a montré la même mentalité que la saison. Ce sera difficile parce que Flamengo est une très bonne équipe donc ce sera une finale serrée ».

    Paris avance donc sans détour. Concentré. Conscient de l’enjeu. Là où Marseille a été stoppé par l’histoire, le PSG a l’occasion de la saisir à pleines mains.

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