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European Player of the Year GFXGetty/GOAL

Dembélé, Salah, Yamal et les 50 meilleurs joueurs de la saison 2024-25

Le rideau est tombé sur la saison européenne, avec le sacre impressionnant du PSG en finale de la Ligue des Champions, samedi dernier. A Munich, les Franciliens ont éparpillé l'Inter façon puzzle (5-0). La campagne a été mouvementée, pleine de rebondissements, de surprises et de retours inattendus au sommet. Plusieurs clubs ont mis fin à de longues disettes, d’autres ont récupéré leur trône après l’avoir abandonné la saison passée.

Côté joueurs, la course au Ballon d’Or est restée ouverte jusqu’au bout. De nombreuses stars ont prouvé pourquoi elles sont considérées comme des légendes en activité, tandis que d’autres, moins en vue, ont su s’imposer dans l’ombre. Mais alors, qui ont été les véritables patrons de la saison ? Et quels sont les oubliés qui mériteraient davantage de reconnaissance ?

Pour y répondre, neuf journalistes et rédacteurs de GOAL (Stephen Darwin, Krishan Davis, Mark Doyle, Thomas Hindle, Richard Martin, Tom Maston, Joe Strange, Sean Walsh et James Westwood) ont établi leur classement personnel. Le résultat : un Top 50 argumenté, à découvrir ci-dessous. À vous de juger : qui est trop haut, trop bas, ou tout simplement oublié ?

  • AC Milan v ACF Fiorentina - Serie AGetty Images Sport

    50David de Gea (Fiorentina)

    Les deux dernières années de David de Gea ont été tout sauf ordinaires. Libéré par Manchester United à l’issue de la saison 2022-2023, après que le club a finalement décidé de ne pas prolonger son contrat, l’ancien gardien des Red Devils s’est retrouvé sans club pendant un an. À mesure que le temps passait, la retraite semblait inévitable, avant même qu’il n’atteigne la mi-trentaine.

    Et puis la Fiorentina est arrivée. Le club italien lui a offert une chance de relancer sa carrière à Florence à l’été 2024. Une opportunité que l’Espagnol a saisie avec détermination. À 34 ans, De Gea a livré une saison pleine en Serie A : 11 clean sheets, seulement 38 buts encaissés en 35 matchs, et une série d’arrêts spectaculaires qui ont régulièrement sauvé la Viola. Un come-back en douceur, mais solide. À Old Trafford, certains doivent aujourd’hui se demander si son départ était vraiment la bonne décision.

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  • FC Barcelona v Atletico de Madrid - Copa del ReyGetty Images Sport

    49Pau Cubarsi (Barcelone)

    Pau Cubarsí n’a même pas encore fêté ses 19 ans — ce sera pour janvier prochain — et pourtant, il totalise déjà 80 apparitions avec l’équipe première du FC Barcelone. Une ascension fulgurante, lancée à mi-saison 2023-2024 depuis La Masia, et confirmée cette année avec une place de titulaire indiscutable dans l’axe de la défense blaugrana.

    Désormais considéré comme l’un des meilleurs défenseurs centraux relanceurs du continent, le jeune Espagnol s’est adapté sans trembler aux exigences de la ligne haute prônée par Hansi Flick. Son calme, sa vision du jeu et sa précision dans les relances démentent son manque d’expérience. En plus d’avoir conquis la Liga et la Coupe du Roi, Cubarsí s’est imposé comme une pièce maîtresse du futur — pour le Barça comme pour la Roja. Et ces premiers trophées ne devraient être qu’un prélude à une moisson bien plus vaste.

  • Moises Caicedo Chelsea 2024-25Getty Images

    48Moises Caicedo (Chelsea)

    La première saison de Moisés Caicedo à Chelsea avait laissé des doutes, à la hauteur des 115 millions de livres investis pour l’arracher à Brighton. Mais la deuxième a tout changé. Le milieu équatorien a justifié l’énorme pari des Blues, s’imposant comme un incontournable dans l’entrejeu londonien.

    Personne n’a récupéré plus de ballons que lui sur l’ensemble de la saison de Premier League. Infatigable, précieux dans la transition, Caicedo a aussi su apporter offensivement, avec plusieurs buts et passes décisives décisifs. Sous les ordres d’Enzo Maresca, Chelsea a retrouvé la Ligue des champions après deux ans d’absence, et l’influence de l’Équatorien n’y est pas étrangère.

    Élu à la fois Joueur de la saison et Joueur des joueurs par ses coéquipiers, Caicedo a fait taire les critiques. Et justifié, enfin, le poids de son transfert.

  • FC Internazionale Milano v FC Barcelona - UEFA Champions League 2024/25 Semi Final Second LegGetty Images Sport

    47Yann Sommer (Inter)

    C’est peut-être l’un des transferts les plus sous-estimés de ces deux dernières saisons. À 35 ans, Yann Sommer continue de prouver qu’il fait partie des meilleurs gardiens du monde, et sa deuxième année à l’Inter l’a confirmé avec éclat.

    Le portier suisse a signé 21 clean sheets en 49 matchs toutes compétitions confondues, maintenant une moyenne de moins d’un but encaissé par match. Mais au-delà des chiffres, c’est son impact dans les grands rendez-vous qui impressionne. Sa prestation majuscule lors de la demi-finale retour de Ligue des champions contre le Barça reste l’un des moments forts de la saison : malgré les trois buts encaissés, il a multiplié les arrêts de classe au San Siro, dont un réflexe exceptionnel pour priver Lamine Yamal d’un but presque assuré en prolongation.

    Solide, discret, mais terriblement efficace : Sommer incarne la fiabilité pure.

  • Willian Pacho PSG 2024-25Getty Images

    46Willian Pacho (Paris Saint-Germain)

    Dans l’ombre des stars offensives du Paris Saint-Germain, Willian Pacho a tracé son chemin sans faire de bruit. Et dès sa première saison dans la capitale, il s’est imposé comme l’une des meilleures affaires réalisées par le club ces dernières années. Arrivé en provenance de Francfort pour un montant initial de 33,5 millions de livres, le défenseur équatorien n’a pas tardé à convaincre Luis Enrique, qui l’a installé d’emblée dans son onze type.

    À seulement 23 ans, Pacho a démontré une assurance rare, au point d’endosser progressivement le rôle que Marquinhos occupait depuis près d’une décennie. Sobre, solide, intelligent dans ses lectures, il a tenu tête à certains des meilleurs attaquants du continent tout au long du parcours européen du PSG.

    Et en finale, il a définitivement marqué les esprits. Face à l’Inter Milan, Pacho a non seulement signé une prestation défensive de haut vol, mais il a aussi été à l’origine du deuxième but parisien, en sauvant un ballon sur sa ligne de corner avant de relancer l’action. Un geste symbolique pour ce nouveau champion d’Europe, qui n’a peut-être pas encore tout dit.

  • FBL-FRA-LIGUE1-MARSEILLE-REIMSAFP

    45Mason Greenwood (Marseille)

    L’Olympique de Marseille n’a pas hésité à investir 26,5 millions de livres pour s’attacher les services de Mason Greenwood à l’été 2024. Un pari audacieux… et largement payant. Pour sa première saison en Ligue 1, l’international anglais a brillé sous les ordres de Roberto De Zerbi, en terminant co-meilleur buteur du championnat avec 21 réalisations. Un total qui a porté l’OM jusqu’à la deuxième place et à une qualification directe en Ligue des champions.

    À 23 ans, Greenwood n’a pas toujours entretenu une relation fluide avec son entraîneur, mais ses performances ont vite éclipsé les frictions. Il est même entré dans l’histoire du club en effaçant un certain Didier Drogba des tablettes, avec le plus grand nombre de buts inscrits par un joueur pour sa première saison à Marseille.

    Aujourd’hui, son nom circule déjà dans les bureaux des grands clubs européens. Et sur la Canebière, personne n’a oublié qui a fait trembler les filets tout au long de cette campagne 2024-2025.

  • Real Madrid CF v UD Las Palmas - La Liga EA SportsGetty Images Sport

    44Fede Valverde (Real Madrid)

    Le Real Madrid n’a pas vécu sa meilleure saison. Dépossédé de ses titres en Liga comme en Ligue des champions, le club merengue a souvent manqué de constance. Mais au cœur de ce collectif parfois inégal, une valeur sûre s’est maintenue : Fede Valverde.

    Inlassable, le milieu uruguayen a une fois encore multiplié les efforts, que ce soit dans l’entrejeu ou même en tant que latéral droit lorsque la situation l’exigeait. Sa capacité à couvrir tout le terrain, à enchaîner les courses et à combiner rigueur défensive et projections offensives en a fait un rouage essentiel d’un Real pourtant irrégulier.

    Mais cette polyvalence poussée à l’extrême a un prix. Éreinté, Valverde a fini la saison avec une blessure au dos, symptôme d’une surchauffe physique liée à la charge de travail qu’il a dû assumer presque seul à certains moments. Un joueur de devoir, trop souvent sous-estimé, mais toujours indispensable.

  • Nottingham Forest FC v Brighton & Hove Albion FC - Premier LeagueGetty Images Sport

    43Chris Wood (Nottingham Forest)

    Nottingham Forest n’a pas décroché la Ligue des champions, la faute à un effondrement en fin de saison. Mais leur trajectoire reste l’un des beaux récits de cette Premier League 2024-2025. Après avoir flirté avec la relégation l’an passé, le club a accroché une place européenne. Et au cœur de cette métamorphose, un nom ressort : Chris Wood.

    À 33 ans, l’attaquant néo-zélandais a connu une renaissance spectaculaire. Auteur de 20 buts en championnat, il a été l’âme offensive d’une équipe en pleine ascension. Son jeu dos au but, sa puissance dans les duels et son intelligence dans les déplacements ont posé problème à toutes les défenses anglaises.

    Trop souvent rangé dans la catégorie des joueurs “utiles mais limités”, Wood a prouvé qu’il pouvait être bien plus. Et après une saison aussi pleine, il mérite amplement de découvrir la scène européenne. Un beau chapitre s’ouvre pour ce late bloomer que personne n’attendait à ce niveau.

  • Denzel Dumfries Inter 2024-25Getty Images

    42Denzel Dumfries (Inter)

    Depuis plusieurs saisons déjà, Denzel Dumfries s’est imposé comme l’un des pistons les plus explosifs d’Europe. Mais en 2024-2025, le Néerlandais a franchi un cap. Avec 11 buts et 6 passes décisives toutes compétitions confondues, il a signé la saison la plus productive de sa carrière, en apportant constamment le danger sur le flanc droit de l’Inter.

    Le point culminant de son exercice reste sans doute sa demi-finale de Ligue des champions face au Barça, où il a été impliqué sur cinq des sept buts inscrits par les Nerazzurri (deux buts, trois passes). Une double confrontation majuscule qui avait fait de lui l’un des hommes à suivre pour la finale.

    Face au PSG, Dumfries n’a pas eu le même impact. Battu par la vitesse et la maîtrise parisienne, il a eu du mal à exister. Mais cet échec collectif ne doit pas occulter l’ensemble de sa saison. L’Inter a brillé en partie grâce à lui, et à 28 ans, il s’impose plus que jamais comme un cadre incontournable du club lombard et de la sélection néerlandaise.

  • FBL-EUR-C1-INTER MILAN-BARCELONAAFP

    41Nicolò Barella (Inter)

    Ses statistiques brutes n’ont rien de spectaculaire (trois buts, huit passes décisives) mais Nicolò Barella reste l’un des milieux de terrain les plus élégants et constants du football européen. Le voir disputer une deuxième finale de Ligue des champions en trois ans est une juste récompense pour ce joueur souvent sous-coté hors d’Italie.

    À 28 ans, l’Italien est en pleine maturité. Infatigable, juste dans ses transmissions, précieux dans la récupération, il est le cœur battant de l’Inter version Simone Inzaghi. Rien ne semble trop compliqué pour lui, et sa capacité à dicter le tempo dans des matches tendus a été essentielle tout au long de la saison.

    La finale face au PSG n’a pas souri aux Nerazzurri, battus à Munich, et Barella n’a pas pu empêcher cette désillusion. Mais ce revers ne remet pas en cause l’ampleur de son rayonnement cette saison. Même sans trophée au bout, son influence reste incontestable.

  • FC Internazionale Milano v Feyenoord - UEFA Champions League 2024/25 Round of 16 Second LegGetty Images Sport

    40Marcus Thuram (Inter)

    Lorsque l’Inter a décidé de miser sur Marcus Thuram pour tourner la page Romelu Lukaku à l’été 2023, le choix avait surpris. Mais en l’espace de quelques mois, le fils de Lilian a fait taire les doutes. Solide en club, régulier avec les Bleus, il a franchi un palier décisif cette saison.

    Avec 18 buts et 9 passes décisives, Thuram a porté l’attaque intériste tout en contribuant à un parcours européen remarquable. C’est lui qui a ouvert le score après seulement 30 secondes face au Barça, en demi-finale de Ligue des champions, signant le but le plus rapide de l’histoire à ce stade de la compétition. Un éclair dans une double confrontation qui a marqué les esprits.

    Mais en finale, face au PSG, il aurait pu tout relancer. Sur un corner en première période, sa tête a frôlé le cadre… mais n’a pas accroché la lucarne. Un détail qui aurait pu tout changer. Dommage pour lui, dommage pour l’Inter. Le club lombard s’est incliné, et Thuram est passé tout près d’un scénario héroïque.

    Reste une saison pleine, pleine de promesses, où il s’est imposé comme un attaquant d’envergure continentale.

  • FC Bayern München v 1. FSV Mainz 05 - BundesligaGetty Images Sport

    39Joshua Kimmich (Bayern Munich)

    PPendant une grande partie de la saison 2024-2025, tout laissait penser que Joshua Kimmich vivait ses dernières semaines au Bayern Munich. En fin de contrat, sollicité notamment par Arsenal, le milieu allemand semblait se diriger vers un départ libre. Mais c’est finalement au cœur de l’Allianz Arena qu’il a choisi de prolonger l’histoire, porté par une campagne de très haut niveau.

    Indispensable, encore et toujours, Kimmich n’a rien perdu de son influence. Même avec l’arrivée de Vincent Kompany, jeune entraîneur à l’ambition affirmée et aux idées fortes, il est resté la pierre angulaire du collectif munichois. Rien ne symbolise mieux sa centralité que ce chiffre : 4 377 minutes disputées en club cette saison. Capitaine de l’ombre, métronome infatigable, il continue d’être la boussole d’un Bayern en quête de renouveau

  • TOPSHOT-FBL-EUR-C1-PSG-BRESTAFP

    38Bradley Barcola (Paris Saint-Germain)

    À Paris, les dribbleurs ne manquent pas. Mais parmi cette armada de flèches capables de déséquilibrer n’importe quelle défense, Bradley Barcola s’est imposé comme l’un des plus enthousiasmants à suivre. Au-delà de ses qualités de percussion, l’ancien Lyonnais a brillé par son efficacité : 21 buts et 18 passes décisives en 57 matchs. Une régularité rare dans un football moderne ultra exigeant.

    Sous la houlette de Luis Enrique, le PSG a retrouvé un style attractif, vif, enivrant. Et Barcola incarne parfaitement cette philosophie. Il électrise les défenses, fait lever les tribunes, et donne envie de ne pas louper une minute du match. Si son nom n’est pas encore aussi médiatisé que celui d’autres stars parisiennes, son influence sur le terrain, elle, est bien réelle.

    En finale de Ligue des champions, il n’était pas titulaire (Désiré Doué lui a été préféré) mais il a parfaitement saisi sa chance en seconde période. Auteur d’une entrée tranchante, il a offert la passe décisive sur le cinquième but de Mayulu, scellant la victoire européenne du PSG. Un geste qui symbolise sa saison : explosif, décisif, et toujours prêt à surgir dans les moments clés.

  • Real Madrid C.F. v Arsenal FC - UEFA Champions League 2024/25 Quarter Final Second LegGetty Images Sport

    37Bukayo Saka (Arsenal)

    S’il n’avait pas manqué environ quatre mois de compétition à cause d’une blessure aux ischio-jambiers, Bukayo Saka figurerait sans doute trente places plus haut dans ce classement. À Arsenal, il est le moteur de tout ce que l’équipe construit. Sur le terrain comme en dehors, il incarne l’âme des Gunners.

    Malgré son temps de jeu réduit, l’international anglais a tout de même offert à ses supporters un moment mémorable en Ligue des champions. En quart de finale, alors qu’Arsenal menait 3-0 au cumul face au Real Madrid, il a surgi dans le dos de la défense pour ajuster Thibaut Courtois d’un ballon piqué tout en finesse. Un geste de grande classe, ponctué d’un haussement d’épaules et d’un sourire ironique face aux huées du Santiago-Bernabéu.

    Une action qui a résumé ce qu’il est capable d’apporter. Et même dans une saison "en retrait", Saka reste un joueur à part.

  • William SalibaGetty Images Sport

    36William Saliba (Arsenal)

    À l’autre extrémité du terrain, William Saliba a poursuivi sa montée en puissance. Toujours aussi fiable, il s’est affirmé comme l’un des garants de la solidité défensive d’Arsenal. Difficile de croire qu’il vient à peine de souffler ses 24 bougies, tant son calme, sa maîtrise et sa lecture du jeu rappellent celles d’un joueur bien plus expérimenté.

    Son assurance, sa régularité et son sang-froid ont fait de lui un pilier chez les Gunners. Mais ces qualités attirent, et c’est désormais du côté du Real Madrid que son nom circule avec insistance. Le club espagnol le suit de près, que ce soit pour un transfert immédiat ou en vue de l’expiration de son contrat en 2027.

    Une chose est sûre : peu importe le maillot qu’il portera dans les années à venir, Saliba est déjà considéré comme l’un des défenseurs centraux les plus prometteurs de sa génération. Et tout indique qu’il s’installera durablement parmi les meilleurs du monde.

  • Manchester United v Real Sociedad de Futbol - UEFA Europa League 2024/25 Round of 16 Second LegGetty Images Sport

    35Bruno Fernandes (Manchester United)

    Dire que Manchester United aurait pu jouer le maintien sans Bruno Fernandes n’est pas une exagération. Cette saison, le Portugais a été le dernier rempart entre les Red Devils et le ridicule. Trop souvent laissé seul à hisser le niveau d’un collectif dépassé, il continue pourtant d’aligner les performances de haut niveau… sans jamais avoir le soutien à la hauteur de son exigence.

    Toujours disponible, toujours impliqué, il a évolué sur une ligne plus reculée que d’habitude durant une bonne partie de la saison. Cela ne l’a pas empêché de signer une ligne statistique impressionnante : 19 buts et 20 passes décisives en 57 matchs. Une contribution énorme dans un contexte pesant.

    Mais à quoi bon, lorsque l’équipe termine 15e de Premier League ? C’est un échec retentissant, presque incompréhensible, au regard de son impact. Bruno Fernandes mérite un cadre plus ambitieux. Car son talent, lui, n’a jamais faibli.

  • Alessandro Bastoni Inter 2024-25Getty Images

    34Alessandro Bastoni (Inter)

    Le système à trois défenseurs de l’Inter fait désormais partie du patrimoine tactique européen. Et au cœur de cet édifice se trouve Alessandro Bastoni, maître du rôle de central gauche. Gagner le ballon, casser les lignes balle au pied, créer des décalages : peu de défenseurs combinent ces qualités avec autant d’aisance.

    À 26 ans, Bastoni évolue dans cet âge d’or où l’expérience se conjugue à la plénitude physique. Déjà bardé de titres avec son club et la Nazionale, il conserve la vivacité nécessaire pour contenir les attaquants les plus véloces et les plus puissants du continent. Sa présence est devenue si centrale que l’on imagine difficilement l’Inter maintenir son niveau sans lui.

    Cette saison encore, il a tenu son rang. Mais malgré son calme et son efficacité, il n’a pas pu empêcher la défaite face au PSG en finale de la Ligue des champions. Un revers collectif qui ne remet pas en cause son statut. Bastoni reste l’un des défenseurs les plus complets et modernes du football européen

  • Arsenal FC v Tottenham Hotspur FC - Premier LeagueGetty Images Sport

    33Gabriel Magalhaes (Arsenal)

    Les supporters d’Arsenal adorent Gabriel Magalhães. Pour sa passion, pour son engagement, pour son rejet viscéral de Tottenham. Mais au-delà de l’attachement affectif, le Brésilien s’est imposé comme un défenseur moderne, complet, et redoutablement efficace.

    À son arrivée à Londres, Gabriel montrait encore quelques limites, notamment dans l’utilisation du ballon. Aujourd’hui, il a progressé dans tous les domaines, notamment dans la relance, et s’impose comme un cadre technique et physique de l’arrière-garde d’Arteta. Et sur phases arrêtées, il est devenu une menace constante. Grâce au travail du spécialiste des coups de pied arrêtés Nicolas Jover, il est le cœur de nombreuses combinaisons gagnantes, avec cinq buts inscrits cette saison… et bien d’autres occasions frôlées.

    Toujours plus solide, plus mature et plus décisif, Gabriel est devenu l’un des meilleurs défenseurs centraux de Premier League.

  • FBL-ENG-PR-MAN CITY-CRYSTAL PALACEAFP

    32Omar Marmoush (Eintracht Francfort/Manchester City)

    Changer de club en janvier sans freiner sa progression est rarement chose facile. Mais Omar Marmoush a relevé le défi avec panache. Éblouissant lors de la première partie de saison avec l’Eintracht Francfort, où il figurait parmi les attaquants les plus percutants de Bundesliga, il a su maintenir son niveau après son transfert à Manchester City, où il a redonné du souffle à une attaque en perte d’inspiration.

    Son style spectaculaire, audacieux, fait de lui un joueur à part. Et cette personnalité s’est illustrée dans un contraste saisissant, résumé en quatre jours : d’abord un penalty manqué en finale de la FA Cup contre Crystal Palace, qui aurait pu offrir l’égalisation à Wembley. Puis un bijou de but de 35 mètres face à Bournemouth, pour débloquer le match avec insolence et maîtrise.

    Au total, Marmoush a terminé sa saison avec 28 buts et 17 passes décisives en cumulant ses passages à Francfort et Manchester. Une trajectoire ascendante qui ne doit rien au hasard, et qui confirme l’émergence d’un profil aussi atypique qu’irrésistible.

  • TOPSHOT-FBL-EUR-C1-PSG-ASTON VILLAAFP

    31Nuno Mendes (Paris Saint-Germain)

    Faire taire Mohamed Salah cette saison relevait déjà de l’exploit. Le faire deux fois en une semaine tenait presque de la science-fiction. Et pourtant, Nuno Mendes l’a fait. Lors du huitième de finale de Ligue des champions face à Liverpool, le latéral portugais a brillé par sa rigueur défensive, tout en conservant cette capacité à se projeter qui fait sa force.

    La suite de son parcours européen n’a fait que confirmer sa montée en puissance. Il a limité l’impact de Bukayo Saka face à Arsenal, et inscrit un but dans chacun des deux matchs contre Aston Villa en quart de finale. À seulement 22 ans, Mendes allie désormais puissance, maturité tactique et lucidité dans le dernier geste. Un profil complet qui le place au sommet de la hiérarchie des latéraux gauches européens.

    Et il a bouclé sa campagne en beauté. Titulaire lors de la finale de Ligue des champions remportée 5-0 par le PSG contre l’Inter, il a livré une prestation solide malgré une gêne persistante à la hanche dès les premières minutes. Sérieux, discipliné et toujours dangereux sur son couloir, il a su répondre présent dans le rendez-vous le plus important. Un aboutissement mérité pour l’un des piliers silencieux du PSG version Luis Enrique.

  • FBL-ENG-PR-LIVERPOOL-TOTTENHAMAFP

    30Alexis Mac Allister (Liverpool)

    Quel coup réalisé par Liverpool. En une saison, Alexis Mac Allister s’est affirmé comme l’un des meilleurs milieux de terrain au monde, jouant un rôle clé dans la conquête du titre de Premier League 2024-2025. Infatigable, inspiré, constamment impliqué, l’Argentin a été un rouage essentiel du système de Jürgen Klopp.

    Ses statistiques (sept buts, six passes décisives) ne racontent qu’une partie de l’histoire. Car Mac Allister, c’est avant tout un joueur qui fluidifie le jeu, qui fait avancer le ballon, qui voit et anticipe mieux que les autres. Sa complémentarité avec Dominik Szoboszlai et Ryan Gravenberch a offert à Liverpool un trio de milieu à la fois élégant et percutant.

    Son but somptueux contre Tottenham, au cœur du sprint final, a pratiquement scellé le sort du championnat. Et tout au long de la saison, Mac Allister a incarné l’équilibre, la maîtrise et l’intelligence de jeu des Reds. Un patron tranquille, au sommet de son art.

  • FC Bayern München v Bayer 04 Leverkusen - UEFA Champions League 2024/25 Round of 16 First LegGetty Images Sport

    29Jamal Musiala (Bayern Munich)

    Il est peut-être encore sous-estimé par rapport à ses pairs, sans doute en raison de sa personnalité réservée. Mais sur le terrain, Jamal Musiala continue d’avancer à pas sûrs, consolidant son statut de maître à jouer du Bayern Munich. Cette saison, il a été la source principale d’inspiration offensive du club bavarois.

    Malgré une blessure musculaire qui l’a privé du sprint final, y compris du quart de finale de Ligue des champions perdu face à l’Inter, l’Allemand a signé une belle ligne statistique : 18 buts et 8 passes décisives. Et plus que les chiffres, c’est son aisance balle au pied qui fascine. Avant sa blessure, il figurait parmi les dix joueurs ayant réussi le plus de dribbles dans les cinq grands championnats européens — tous les autres étaient des ailiers.

    À seulement 22 ans, Musiala s’impose comme l’un des meilleurs milieux offensifs du monde, capable de faire basculer un match sur un simple changement de rythme ou une touche de balle inspirée. Un joyau de finesse et de constance.

  • Atletico de Madrid v Rayo Vallecano - La Liga EA SportsGetty Images Sport

    28Julian Alvarez (Atletico Madrid)

    Son arrivée à l’Atlético Madrid pour 81,5 millions de livres a fait du bruit. Mais dans un premier temps, Julián Álvarez a peiné à justifier cet investissement. À Noël, l’Argentin ne comptait que cinq buts en championnat, et son intégration semblait encore incomplète.

    La suite a tout changé. L’ancien joueur de Manchester City a trouvé son rythme, et surtout, il a brillé sur la scène européenne avec sept buts en dix matchs de Ligue des champions. En seconde partie de saison, il a enchaîné les performances convaincantes, terminant avec 29 réalisations toutes compétitions confondues. Une montée en puissance spectaculaire qui a redonné de l’élan à l’attaque des Colchoneros.

    Forcément, une telle forme attire l’attention. Un an seulement après son arrivée dans la capitale espagnole, des rumeurs évoquent déjà un nouveau transfert à très gros montant. Quoi qu’il en soit, Álvarez a rappelé qu’il fait partie des buteurs les plus complets et les plus redoutés du continent.

  • Manchester City FC v Brighton & Hove Albion FC - Premier LeagueGetty Images Sport

    27Erling Haaland (Manchester City)

    Il faut le dire : quand une saison à 31 buts est qualifiée de décevante, c’est que les attentes sont stratosphériques. C’est le cas pour Erling Haaland, la machine à marquer de Manchester City, dont la moindre baisse de rendement devient un sujet de débat planétaire.

    Certes, le Norvégien a connu sa moins bonne saison depuis 2021-2022, déjà marquée par des blessures à Dortmund. Et il a de nouveau été freiné cette année, avec deux mois d’absence. Pourtant, son bilan reste exceptionnel : 31 buts toutes compétitions confondues, dont huit en dix matchs de Ligue des champions.

    À seulement 24 ans, Haaland continue d’évoluer sur une autre planète. Ce que certains qualifient de saison en demi-teinte serait, pour la quasi-totalité des attaquants du monde, un rêve absolu. La vérité, c’est qu’il reste l’un des seuls à pouvoir transformer une forme "ordinaire" en record silencieux.

  • Atalanta v Bologna - Serie AGetty Images Sport

    26Mateo Retegui (Atalanta)

    Son nom ne fait pas encore la une des magazines, mais Mateo Retegui a dynamité la Serie A cette saison. L’attaquant d’Atalanta a décroché le titre de meilleur buteur du championnat (Capocannoniere) avec une avance confortable sur une pléiade de stars plus médiatisées, grâce à une campagne monstrueuse ponctuée de 25 buts en championnat.

    Grand (1,85 m), puissant, clinique dans la zone de vérité, Retegui a fait parler la poudre à chaque occasion. Il a notamment inscrit un quadruplé face à Vérone et un triplé contre son ancien club, le Genoa, symboles d’une efficacité redoutable. Dans une équipe d’Atalanta troisième du championnat, il a porté l’attaque avec un sang-froid qui en dit long sur son potentiel.

    Sa moisson en Ligue des champions a été plus discrète (trois buts), mais l’Italo-Argentin a déjà réussi l’essentiel : s’imposer comme l’un des nouveaux grands renards des surfaces du continent.

  • Atletico de Madrid v Real Madrid C.F. - UEFA Champions League 2024/25 Round of 16 Second LegGetty Images Sport

    25Jude Bellingham (Real Madrid)

    La saison 2024-25 du Real Madrid restera comme l’une des plus décevantes de l’ère récente. Aucun trophée majeur, une instabilité chronique, des cadres en deçà… Et pourtant, au milieu de ce tumulte, Jude Bellingham n’a jamais cessé d’y croire.

    Moins étincelant que lors de son éblouissant exercice de découverte en Espagne, l’Anglais a tout de même conservé une régularité impressionnante. Au cœur du jeu madrilène, il a souvent été l’un des seuls à maintenir l’équipe à flot, grâce à son volume de jeu, sa personnalité et sa capacité à faire des différences dans les moments clés.

    Son bilan statistique – 28 actions décisives toutes compétitions confondues – parle pour lui. Ce n’était peut-être pas un grand Real, mais Bellingham n’a jamais baissé de niveau, malgré l’usure mentale d’un contexte instable et les critiques sur l’ensemble du collectif.

    À seulement 21 ans, il demeure l’une des valeurs sûres du football européen. Et à l’aube de l’Euro 2028, il sera plus que jamais l’un des piliers de l’Angleterre… et probablement le joueur autour duquel Madrid choisira de rebâtir.

  • 1. FC Heidenheim 1846 v Borussia Dortmund - BundesligaGetty Images Sport

    24Serhou Guirassy (Borussia Dortmund)

    Dans l’ombre médiatique des Harry Kane, Erling Haaland ou Victor Osimhen, Serhou Guirassy a pourtant réalisé une saison digne des plus grands artilleurs du continent. Avec 13 buts en 14 matchs de Ligue des champions, le Guinéen a terminé co-meilleur buteur de la compétition aux côtés de Raphinha, une performance ahurissante pour un joueur que peu attendaient à ce niveau.

    En Bundesliga, Guirassy a maintenu un rythme impressionnant, notamment lors du sprint final, avec six buts en cinq matchs qui ont permis au Borussia Dortmund d’assurer une place dans le Top 4. À 29 ans, l’ancien joueur du VfB Stuttgart a su faire oublier les doutes entourant son transfert, s’imposant comme un point d’ancrage redoutable, à la fois par son jeu dos au but et sa finition chirurgicale.

    Longtemps considéré comme un attaquant de complément, il s’est imposé comme un leader offensif à part entière dans un effectif pourtant riche en talents. Sa puissance physique, sa capacité à peser sur les défenses et son efficacité dans les zones de vérité en font désormais l’un des meilleurs finisseurs d’Europe.

    Avec cette campagne continentale de haut vol, Guirassy a non seulement fait taire les sceptiques, mais s’est aussi offert une nouvelle stature sur l’échiquier européen. Et son nom circulera encore à l’avenir, au-delà de Dortmund ou de la Bundesliga.

  • TOPSHOT-FBL-ENG-PR-ARSENAL-BRENTFORDAFP

    23Declan Rice (Arsenal)

    Longtemps perçu comme un pur récupérateur, Declan Rice a totalement transformé son registre cette saison pour devenir l’un des milieux de terrain les plus complets d’Europe. Sous le maillot d’Arsenal, l’international anglais a franchi un cap en 2024-2025, évoluant désormais en véritable N°8 box-to-box, capable d’influencer le jeu dans les deux surfaces.

    Avec 19 buts et passes décisives toutes compétitions confondues, il signe sa saison la plus prolifique sur le plan offensif. Plus surprenant encore, Rice s’est imposé comme un spécialiste des coups de pied arrêtés, faisant admirer la précision de son pied droit. Son doublé sur coup franc contre le Real Madrid en quart de finale de Ligue des champions restera comme l’un des grands moments de sa saison, voire de sa carrière.

    Au-delà des chiffres, c’est son influence dans le jeu qui impressionne. Toujours disponible pour relancer proprement, capable de se projeter avec puissance, infatigable dans le pressing, Rice incarne parfaitement l’identité d’un Arsenal conquérant, revenu aux sommets en Angleterre et ambitieux sur la scène européenne.

    À seulement 26 ans, il semble encore loin d’avoir atteint son plafond. Et si les Gunners rêvent de titres dans un avenir proche, il y a fort à parier que le destin du club passera par les pieds de Declan Rice.

  • Bayer 04 Leverkusen v Borussia Mönchengladbach - BundesligaGetty Images Sport

    22Florian Wirtz (Bayer Leverkusen)

    Le Bayer Leverkusen n’a pas réussi à conserver son doublé de 2024 lors de la dernière saison de Xabi Alonso sur le banc, mais Florian Wirtz n’a pas failli. Véritable métronome du jeu offensif rhénan, le meneur de jeu a compilé 31 contributions décisives (buts + passes) toutes compétitions confondues, confirmant sa place parmi l’élite européenne.

    À seulement 22 ans, Wirtz a été élu Joueur de l’année par le syndicat des footballeurs professionnels allemands, avec près de 30 % des suffrages. Un plébiscite qui résume parfaitement l’impact du prodige dans une équipe qui a continué à rayonner, même sans tout rafler.

    Vision éclair, justesse technique, capacité à casser les lignes d’un simple contrôle orienté : Wirtz est une machine à déséquilibrer les défenses, capable de changer le cours d’un match en une action. Il représente le prototype du numéro 10 moderne, aussi influent dans la construction que létal dans le dernier geste.

    Sa montée en puissance n’a pas échappé aux grands clubs européens, à commencer par Liverpool, prêt à débourser plus de 100 millions d’euros pour s’attacher ses services dès cet été. Si cela se concrétise, la Premier League s’apprête à accueillir l’un des meneurs de jeu les plus prometteurs de sa génération.

  • vinicius-juniorGetty Images

    21Vinicius Jr (Real Madrid)

    Après avoir vu le Ballon d’Or 2024 lui échapper, Vinicius Jr avait lancé un message fort sur Instagram : « Je le ferai dix fois s’il le faut. Ils ne sont pas prêts. » Une promesse de revanche qui n’a pas encore trouvé sa pleine concrétisation, tant le Real Madrid a connu une saison en demi-teinte, à des années-lumière de son doublé Liga-Ligue des Champions de l’exercice précédent.

    Relégué dans l’ombre d’un Kylian Mbappé devenu la figure centrale du projet merengue, le Brésilien n’a pourtant pas démérité. Il a continué à faire parler sa vitesse, ses dribbles tranchants et ses inspirations de génie, même si son influence globale s’est quelque peu étiolée.

    Ce qui impressionne malgré tout, c’est qu’en pleine saison de transition, Vinicius a égalé son total de 37 contributions décisives de l’an passé. Un signe que le feu sacré est toujours là, et que sous les ordres du nouveau coach Xabi Alonso, l’ailier carioca pourrait bien redevenir la pièce maîtresse du Real.

    À seulement 24 ans, il a encore le temps et le talent pour faire de ses promesses une réalité. Sa rédemption ne fait que commencer.

  • Napoli v Empoli - Serie AGetty Images Sport

    20Scott McTominay (Napoli)

    Son départ de Manchester United n’a tiré que peu de larmes. À Old Trafford, Scott McTominay était perçu comme un simple besogneux, sans génie ni éclat. Mais en Italie, Antonio Conte lui a offert une seconde vie, bien différente de celle qu’on lui prédisait en Angleterre.

    Recruté pour occuper un rôle plus offensif dans le 4-3-3 napolitain, l’Écossais a été libéré de ses tâches défensives. Son rôle ? Attaquer les espaces, jaillir dans la surface, peser physiquement. Et ce nouveau costume lui va à merveille.

    Avec 18 actions décisives et des buts cruciaux face à l’Inter, Monza, le Torino ou encore Cagliari, McTominay s’est imposé comme le meilleur milieu de terrain de Serie A, ni plus ni moins. Sa régularité, sa grinta et sa capacité à surgir au bon moment ont conquis les tifosi, au point qu’il a été couronné MVP du championnat.

    Dans une équipe napolitaine renaissante, il est devenu un symbole, une incarnation du projet Conte. Une revanche éclatante pour un joueur que beaucoup avaient déjà relégué à l’oubli.

  • Joao Neves PSG Toulouse Ligue 1 Getty

    19Joao Neves (Paris Saint-Germain)

    En 2024, Manchester United s’est fait devancer par le PSG pour enrôler João Neves, tout droit sorti du Benfica. Et au vu de la trajectoire fulgurante du jeune milieu portugais, les Mancuniens doivent aujourd’hui regarder son ascension avec une pointe de jalousie.

    Petit par la taille (1,70m) mais immense par le talent, Neves a transformé l’entrejeu parisien, devenant rapidement le maître des grands rendez-vous. Doué pour se sortir des situations les plus serrées, capable de casser les lignes à la relance comme à la projection, il a aussi démontré un goût féroce pour le contre-pressing, comme en témoigne son récital face à Manchester City en Ligue des Champions.

    Mais João Neves n’est pas qu’un récupérateur. Il sait frapper au bon moment, trouver la passe tranchante, faire basculer les matchs. Et c’est ce qu’il a encore fait en finale de la C1, livrant une prestation magistrale dans le cœur du jeu face à l’Inter. À 20 ans à peine, il est déjà un pilier du PSG européen, l’un de ceux qui ont contribué à écrire la plus belle page de l’histoire du club.

  • Liverpool v Newcastle United - Carabao Cup FinalGetty Images Sport

    18Alexander Isak (Newcastle)

    « C’est le meilleur attaquant de Premier League en ce moment, et je ne pense pas qu’il y ait débat », lâchait Jamie Carragher en décembre sur Sky Sports, bluffé après avoir vu Alexander Isak marquer pour la sixième fois d’affilée, cette fois à Old Trafford. Difficile de contredire la légende de Liverpool, surtout après une fin de saison qui a confirmé le statut du Suédois comme l’un des plus grands talents d’Europe à son poste.

    Avec 23 buts inscrits, Isak a propulsé Newcastle vers un retour en Ligue des Champions et surtout mis fin à 70 ans de disette en offrant aux Magpies un premier trophée depuis 1955. À seulement 23 ans, l’ancien de la Real Sociedad impressionne par sa vitesse, son élégance, son toucher en mouvement, et alimente les comparaisons avec un certain Thierry Henry.

    Que l’avenir le mène à Madrid, Paris ou ailleurs, le Scandinave est déjà une légende sur les bords du Tyne. Et le plus fou, c’est que son plafond semble encore bien loin.

  • Paris Saint-Germain v Aston Villa FC - UEFA Champions League 2024/25 Quarter Final First LegGetty Images Sport

    17Khvicha Kvaratskhelia (Napoli/Paris Saint-Germain)

    Naples avait retrouvé des couleurs grâce à lui en première partie de saison. Mais c’est au PSG, depuis janvier, que Khvicha Kvaratskhelia a véritablement franchi un cap. Dans un collectif déjà saturé de talents, l’ailier géorgien a apporté une impulsion nouvelle, un supplément d’âme et de déséquilibre, capable de faire exploser n’importe quelle défense.

    Débordements chaloupés, frappes enroulées, passes millimétrées… Kvara a tout d’un joueur décisif. Même s’il aurait pu faire encore mieux dans la finition, son influence sur le jeu parisien est immense. Et en finale de la Ligue des Champions, il a signé l’une de ses partitions les plus complètes, présent partout, intenable, avant d’être récompensé par un but splendide, inscrit après une percée solitaire depuis sa moitié de terrain. Une œuvre d’art qui a assuré le 4-0, et qui consacre ses six premiers mois quasi-parfaits dans la capitale.

    Preuve qu’en hiver aussi, un recrutement peut tout changer. Avec Kvaratskhelia, le PSG a sans doute réalisé l’un des meilleurs coups du mercato de janvier de ces dernières années..

  • FBL-EUR-C1-INTER MILAN-BARCELONAAFP

    16Lautaro Martinez (Inter)

    Ses 12 buts en Serie A n'ont pas suffi à offrir le titre à l’Inter, devancé d’un souffle par Naples. Une statistique en deçà de ses standards, la plus basse depuis 2019. Mais Lautaro Martínez s’était rattrapé sur la scène européenne, enchaînant les prestations convaincantes avec neuf buts inscrits en Ligue des Champions, dont quatre dans les matchs à élimination directe.

    Jusqu’à cette ultime marche. Face au PSG, le capitaine argentin n’a pas existé. Invisible lors de la finale, il n’a jamais pesé sur une défense parisienne parfaitement organisée. Une fin de parcours amère, qui contraste avec son influence dans les tours précédents. À 27 ans, l’avant-centre complet qu’il est censé être a manqué son rendez-vous, et voit le rêve d’offrir un deuxième sacre européen à l’Inter s’envoler brutalement.

    Un coup d’arrêt dur à encaisser pour un joueur dont la reconnaissance tarde à égaler le potentiel. Peut-être est-ce cela, le dernier palier à franchir.

  • FC Salzburg v Paris Saint-Germain - UEFA Champions League 2024/25 League Phase MD6Getty Images Sport

    15Désiré Doué (Paris Saint-Germain)

    Son arrivée à Paris, en provenance de Rennes, s’est faite dans une relative discrétion. Les premiers mois ont été timides, le temps de s’adapter, d’apprivoiser l’exigence du haut niveau européen. Mais très vite, Désiré Doué a pris feu. Et aujourd’hui, plus personne ne l’ignore.

    Intégré dans le trio d’attaque aux côtés de Kvaratskhelia et Dembélé, le jeune Français a ébloui par ses dribbles, sa créativité, son culot. Les comparaisons avec Neymar n’ont pas tardé, tant son style rappelle celui du Brésilien à ses débuts. Et derrière l’esthétique, il y a les chiffres : 15 buts et 16 passes décisives toutes compétitions confondues.

    Mais tout cela a été surpassé par sa performance irréelle en finale de Ligue des champions, face à l’Inter Milan. À 19 ans, Doué a inscrit deux buts et délivré une passe décisive, devenant le plus jeune joueur de l’histoire à être aussi décisif lors d’une finale. Une prestation époustouflante, qui a littéralement ébloui la planète football.

    Il grimpe de vingt places dans ce classement grâce à cette soirée à Munich. Car ce soir-là, le monde a découvert un crack, un vrai. Et le PSG, vainqueur 5-0, tient là un joyau à polir… ou peut-être déjà prêt à briller au firmament.

  • RB Leipzig v FC Bayern München - BundesligaGetty Images Sport

    14Michael Olise (Bayern Munich)

    À Munich, Harry Kane a naturellement attiré les projecteurs cette saison avec ses 26 buts et son rôle de fer de lance du nouveau champion d’Allemagne. Mais dans l’ombre du capitaine anglais, Michael Olise a été l’autre grand artisan du renouveau bavarois. Arrivé de Crystal Palace l’été dernier, le Français n’a pas tardé à s’imposer comme le facteur X de l’équipe dirigée par Vincent Kompany.

    Son pied gauche est une bénédiction, et son influence s’est vite fait sentir : 18 passes décisives, des dribbles déroutants, des appels tranchants et une élégance rare dans chaque geste. Avec ses 7 contributions supplémentaires en Ligue des Champions, Olise a confirmé qu’il n’était pas simplement un pari d’avenir, mais déjà un joueur de très haut niveau. Il a d’ailleurs été sacré Révélation de la saison en Bundesliga, à seulement 23 ans.

    Regarder Olise à pleine vitesse, c’est assister à une démonstration de grâce et d’audace. Et tout porte à croire que ce n’est que le début.

  • FBL-FRA-LIGUE1-PSG-LYONAFP

    13Vitinha (Paris Saint-Germain)

    Le football va vite, et la trajectoire de Vitinha en est une éclatante illustration. Il y a à peine quatre ans, il peinait à obtenir du temps de jeu à Wolverhampton. Aujourd’hui, il est le dépositaire du jeu du PSG, son métronome infatigable, celui qui fait respirer l’équipe de Luis Enrique, autant par sa précision chirurgicale que par son activité incessante sans ballon.

    Aucun joueur n’a réussi autant de passes que lui en Ligue des Champions cette saison. Mais plus encore que les chiffres, c’est sa prestation monumentale lors de la finale face à l’Inter qui a marqué les esprits. Vision, volume, justesse, Vitinha a illuminé l’entrejeu, avec des transmissions lumineuses et des coups toujours bien sentis. Il est à l’origine du premier but avec une ouverture splendide vers Doué, passeur pour Hakimi, et a encore trouvé le même Doué d’un amour de ballon sur l’un des buts parisiens en seconde période.

    Il ne cherche pas la lumière, mais c’est lui qui l’allume. Et cette Ligue des Champions conquise avec panache porte aussi sa signature.

  • Sporting Clube de Portugal v Manchester City - UEFA Champions League 2024/25 League Phase MD4Getty Images Sport

    12Viktor Gyokeres (Sporting CP)

    En deux ans, Viktor Gyökeres a franchi un océan. L’attaquant suédois est passé des pelouses rugueuses du Championship aux projecteurs de la Ligue des Champions, jusqu’à devenir l’un des joueurs les plus convoités de la planète football. Et tout cela sans jamais ralentir son rythme de croisière.

    Avec 53 buts inscrits cette saison, dont six triplés, Gyökeres a transformé le Sporting en machine de guerre offensive. Son chef-d'œuvre ? Un triplé retentissant contre Manchester City lors d’un 4-1 historique qui a fait le tour du continent. Son rendement domestique défie l’entendement : 39 buts en 33 matchs de championnat pour offrir au club lisboète un nouveau titre.

    L’entraîneur Rui Borges résume l’état d’esprit du club face à une telle tornade offensive : « Il faut profiter de chaque match qu’il nous reste avec lui. C’est un joueur vraiment exceptionnel. » Les prétendants ne manqueront pas cet été, mais Gyökeres a déjà laissé une empreinte indélébile au Portugal.

  • Liverpool v Tottenham Hotspur - Carabao Cup Semi Final Second LegGetty Images Sport

    11Virgil van Dijk (Liverpool)

    Il n’y a jamais eu de doute : Liverpool allait prolonger Virgil van Dijk. À 33 ans, le Néerlandais reste le défenseur le plus dominant du football mondial. Infranchissable, impérial dans les airs, toujours aussi imposant dans les duels, il incarne l’assurance tranquille d’une arrière-garde au sommet.

    Cette saison, il a disputé l’intégralité des matchs de Premier League jusqu’à l’avant-dernière journée, moment où le titre était déjà acquis pour les Reds. Arne Slot, arrivé avec ses idées neuves, a lui-même été bluffé par la qualité de relance de son capitaine, capable de casser les lignes d’un simple ballon long.

    Au-delà de ses prestations XXL, Van Dijk a aussi porté le brassard avec grandeur. En guise de remerciement, un immense portrait mural à son effigie a été peint à quelques mètres d’Anfield. Une légende vivante, célébrée par tout un peuple rouge.

  • FBL-ESP-CUP-BARCELONA-REAL MADRIDAFP

    10Pedri (Barcelone)

    S’il y a bien un joueur qui a changé de dimension cette saison, c’est lui. Grâce à l’arrivée de Hansi Flick, Pedri a enfin laissé ses pépins physiques derrière lui. Le staff allemand a métamorphosé sa condition athlétique lors d’un été éprouvant, et les fruits ont été immédiats : le milieu espagnol a disputé 58 rencontres toutes compétitions confondues, un record personnel.

    Et ce regain de forme s’est vu sur le terrain. Plus rayonnant que jamais, Pedri a été directement impliqué dans 14 buts, mais surtout, il a récupéré 385 ballons, soit plus que n’importe quel joueur des cinq grands championnats européens. À seulement 22 ans, il joue déjà comme un maître du tempo, capable d’alterner pressing, projection et lucidité. Et il lui reste encore une décennie pour continuer à dicter le jeu.

  • TOPSHOT-FBL-EUR-C1-PSG-ARSENALAFP

    9Achraf Hakimi (Paris Saint-Germain)

    Depuis plusieurs saisons, Achraf Hakimi s’impose comme l’un des meilleurs latéraux offensifs du monde. Mais en 2024-2025, le Marocain a encore haussé le niveau. Sous les ordres de Luis Enrique, il est devenu un rouage fondamental du nouveau PSG, à la fois flamboyant et équilibré, en route vers un triplé historique.

    Sur son flanc droit, Hakimi a cumulé 22 actions décisives cette saison, dont huit en 16 matchs de Ligue des champions, un rendement tout simplement prodigieux pour un défenseur. Mais au-delà de ses montées tranchantes et de ses projections spectaculaires, c’est aussi sa rigueur défensive qui a impressionné. Moins de sautes de concentration, plus de discipline : il est devenu complet.

    Et il a ponctué sa saison de la plus belle manière possible. En finale de C1, il a ouvert le score dès la 12e minute contre l’Inter, lançant le festival offensif du PSG (5-0). Une performance de patron dans le match le plus important, qui couronne une saison pleine.

    Hakimi devient ainsi le premier joueur arabe de l’histoire à remporter deux Ligues des champions, un exploit qui scelle définitivement sa place dans l’histoire du football.

  • Arsenal FC v Paris Saint-Germain - UEFA Champions League 2024/25 Semi Final First LegGetty Images Sport

    8Gianluigi Donnarumma (Paris Saint-Germain)

    Depuis plusieurs saisons, Gianluigi Donnarumma est vu comme l’un des meilleurs portiers au monde. Mais cette année, il s’est installé tout en haut de la hiérarchie, avec une campagne européenne quasi parfaite sous le maillot du PSG. Certains l’ont même cité comme candidat légitime au Ballon d’Or, une première pour un gardien depuis Lev Yachine. Rien que ça.

    En Ligue des Champions, son rôle a été décisif dans les qualifications face à Arsenal et Aston Villa. Sans ses arrêts réflexes et sa lecture des trajectoires, Paris n’aurait sans doute jamais atteint la finale. Mais une fois arrivé à Munich, l’Italien n’a finalement eu que très peu à faire tant son équipe a survolé l’Inter (5-0).

    Cette démonstration collective couronne une saison majuscule pour Donnarumma, qui a su gagner en régularité et en leadership. Il s’est affirmé comme un roc derrière la défense parisienne, calmant le jeu et inspirant la sérénité à tout un collectif.

    Et pourtant, des rumeurs insistantes l’envoient aujourd’hui… à l’Inter, le club qu’il vient justement d’étriller en finale. Une trajectoire étonnante, qui symboliserait un drôle de virage pour celui qui vient tout juste de conquérir l’Europe avec Paris.

  • Real Madrid CF v CD Leganes - La Liga EA SportsGetty Images Sport

    7Kylian Mbappe (Real Madrid)

    Kylian Mbappé est arrivé libre au Real Madrid, mais pas sans pression. Le club merengue avait consenti à un investissement colossal pour arracher le prodige français au PSG. Dès son arrivée au Bernabéu, les attentes étaient immenses, et ses premières semaines ont laissé entrevoir un joueur en proie au doute, à la fois physiquement entamé et mentalement sous tension.

    Mais Mbappé n’est pas du genre à se laisser enterrer par les commentaires. Car la forme passe, le talent reste. Et même si la saison madrilène s’est soldée sans le moindre trophée majeur, le champion du monde a fait parler ses statistiques : 41 buts en 55 matchs, un total supérieur à celui d’un certain Cristiano Ronaldo pour une première saison.

    Soulier d’or européen à la clé, Mbappé n’a pas mis longtemps à inscrire son nom dans l’histoire madrilène. Et ce n’est sans doute que le début.

  • FBL-ESP-LIGA-BARCELONA-OSASUNAAFP

    6Robert Lewandowski (Barcelone)

    Hansi Flick n’a pas vraiment compris l’étonnement général devant le début de saison tonitruant de Robert Lewandowski. Pour lui, l’attaquant polonais avait toujours été un machine à buts. Mais ce retour au sommet était tout sauf banal, car la saison précédente avait laissé poindre quelques signes inquiétants d’un déclin inévitable à 35 ans.

    Or, à 36 ans, Lewandowski a remis les pendules à l’heure. Avec 40 buts inscrits en seulement 46 titularisations, il a rappelé à l’Europe entière pourquoi il reste l’un des meilleurs finisseurs de sa génération. Le Barça a même signé un doublé national, et le seul regret tenace dans cette campagne de haut vol restera sans doute l’absence du goleador pendant une heure entière lors de la cruelle élimination face à l’Inter en demi-finale de Ligue des champions.

  • FC Bayern München v Borussia Mönchengladbach - BundesligaGetty Images Sport

    5Harry Kane (Bayern Munich)

    Il l’a enfin fait. À 31 ans, Harry Kane a brisé la malédiction, celle qui lui collait à la peau depuis ses débuts professionnels : celle d’un génie du but privé de trophées. Et c’est sous le maillot du Bayern Munich qu’il a conjuré le sort, offrant au club bavarois un nouveau sacre en Bundesliga après avoir repris son trône à Leverkusen.

    Sans surprise, le capitaine anglais a été au cœur du succès bavarois, avec 26 buts en seulement 31 matchs de championnat, mais surtout un record personnel de 11 réalisations en Ligue des champions, dont un triplé mémorable face à Leverkusen en huitième de finale. Maintenant qu’il a ouvert son armoire à trophées, Kane semble plus affamé que jamais, prêt à enrichir son palmarès dans les mois à venir. Comme l’a résumé Vincent Kompany : « Je l’ai affronté sur le terrain, et il est encore meilleur avec l’âge. »

  • FBL-ENG-PR-LIVERPOOL-CRYSTAL PALACEAFP

    4Mohamed Salah (Liverpool)

    Touché dans son orgueil après l’échec de Liverpool en Premier League la saison passée, Mohamed Salah avait promis de tout faire pour réparer l’affront. Et parole tenue. L’Égyptien a livré l’une des plus grandes saisons individuelles de l’histoire du championnat anglais, guidant les Reds vers un nouveau sacre avec une régularité époustouflante.

    Meilleur buteur (28) et meilleur passeur (18), Salah a fait tomber une pluie de records et a rappelé, à 32 ans, qu’il restait l’un des joueurs les plus décisifs de la planète. À tel point que même le très austère Fenway Sports Group a été contraint de lui offrir un nouveau contrat. Une reconnaissance légitime pour une légende encore bien vivante.

  • FC Barcelona v RC Celta de Vigo - La Liga EA SportsGetty Images Sport

    3Raphinha (Barcelone)

    Il y a un an, le FC Barcelone cherchait discrètement à se débarrasser de lui. Douze mois plus tard, Raphinha a obtenu une prolongation en or, récompense d’une saison 2024-2025 tout simplement sensationnelle. Respecté dans le vestiaire, devenu l’un des leaders techniques de l’équipe, le Brésilien a bouleversé la hiérarchie catalane.

    Auteur de plus de dix buts et dix passes décisives en Liga, il a aussi brillé de mille feux en Ligue des Champions. C’est même sur cette scène qu’il a signé l’exploit de terminer avec 21 contributions décisives, égalant le record autrefois établi par Cristiano Ronaldo. De quoi l’installer sérieusement dans la course au Ballon d'Or.

  • FC Barcelona v Real Madrid CF - La Liga EA SportsGetty Images Sport

    2Lamine Yamal (Barcelone)

    Ce que réalise Lamine Yamal à seulement 17 ans dépasse l’entendement. C’est tout simplement du jamais-vu dans un grand championnat européen. Aucun joueur aussi jeune n’avait jusque-là affiché de telles statistiques : 18 buts et 21 passes décisives toutes compétitions confondues sur la saison.

    Alors, même si les débats restent ouverts sur l’identité du meilleur joueur du monde, tout le monde s’accorde sur un point : aucun ailier n’est plus redouté actuellement. Preuve ultime, lors de la demi-finale de Ligue des Champions, l’Inter a été contraint de le prendre à trois au marquage, Simone Inzaghi ayant reconnu qu’un ou deux défenseurs ne suffisaient plus face à « ce phénomène qu’on ne voit qu’une fois tous les cinquante ans ».

  • FBL-FRA-LIGUE1-PSG-SAINT-ETIENNEAFP

    1Ousmane Dembélé (Paris Saint-Germain)

    On croyait son histoire écrite d’avance, celle d’un immense talent gâché. Mais Ousmane Dembélé a totalement renversé le récit, passant du flop barcelonais à l’un des meilleurs joueurs de la planète en l’espace de deux saisons à Paris.

    Déjà impressionnant par sa régularité et son efficacité cette année (44 buts toutes compétitions confondues), il a encore élevé son niveau lors de la finale de la Ligue des Champions. Face à l’Inter, il n’a pas marqué, mais a offert deux passes décisives, avec un sens du collectif admirable et des gestes techniques aussi audacieux qu’efficaces. Ses talonnades inspirées et ses accélérations tranchantes ont électrisé la rencontre. Cette démonstration, ponctuée par un sacre européen (5-0), pourrait bien sceller son destin : Dembélé est désormais le grand favori pour le Ballon d’Or 2025.