Mbappé, McTominay, Osimhen… les 20 meilleures recrues de la saison

« Je me suis retrouvé parce que je suis heureux, tout va bien », confiait Antony à Movistar Plus début mai, après avoir inscrit un superbe but dans les derniers instants du match contre l’Espanyol. Cette réalisation faisait partie des neuf buts marqués par le Brésilien depuis son arrivée en prêt au Real Betis en janvier en provenance de Manchester United. À cela s’ajoutent cinq passes décisives, qui ont permis de redorer son image ternie par deux saisons et demie particulièrement difficiles à Old Trafford.

Son coéquipier Isco a même plaisanté en suggérant qu’il faudrait « lancer une cagnotte pour qu’il reste au moins un an de plus ». De son côté, Manchester United réclamerait environ 40 millions d’euros pour un transfert définitif de l’ailier de 25 ans. Et si Antony parvenait à offrir à Séville une victoire en finale de Ligue Europa Conférence contre Chelsea, ce tarif pourrait bien grimper. Quoi qu’il en soit, l’ancien joueur de l’Ajax retrouve aujourd’hui son meilleur niveau et s’impose à nouveau comme l’un des ailiers les plus percutants du continent.

L'ancien parisien Moise Kean n’avait inscrit aucun but avec la Juventus la saison dernière. Autant dire que peu d’observateurs s’attendaient à un renouveau spectaculaire après son transfert estival à la Fiorentina. Et pourtant, le stade Artemio Franchi semble être devenu le véritable foyer spirituel que l’Italien recherchait depuis six longues années.

Auteur de 19 buts en seulement 32 apparitions en Serie A, l’attaquant international a joué un rôle majeur dans la sixième place décrochée par la Viola, synonyme de qualification européenne. Cette renaissance de Kean a surpris tout le monde, au point que le puissant avant-centre pourrait bien s’imposer comme le numéro un de la Nazionale lors de la Coupe du monde 2026, s’il parvient à maintenir son niveau actuel la saison prochaine.

De retour dans son club formateur après avoir mis fin à son aventure en MLS avec le Chicago Fire, Xherdan Shaqiri a prouvé qu’à 33 ans, il avait encore largement de quoi briller sur la scène européenne. Véritable chef d’orchestre du FC Bâle, le Suisse a guidé son équipe vers un titre de champion de Suisse qu’elle attendait depuis 2017, en signant une saison tout simplement exceptionnelle.

Avec 39 contributions décisives au compteur, dont un triplé inscrit en seulement dix minutes face à Lugano (5-2), l’ancien joueur du Bayern et de Liverpool a enrichi un peu plus une compilation de buts déjà impressionnante. Mais au-delà des statistiques, c’est surtout par son leadership et sa créativité que Shaqiri a soufflé un vent nouveau sur le club rhénan.

Son retour triomphal en Suisse a tout changé pour Bâle, qui retrouvera la Ligue des champions la saison prochaine. Un come-back aux allures de conte de fées pour un joueur qui semblait s’éloigner du très haut niveau mais qui s’est remis au centre du jeu. Comme il l’a déclaré après le sacre : « Un vent différent souffle à nouveau sur ce club ». Un vent qui porte incontestablement sa signature.

Vendu l'été dernier par le Real Madrid, Nico Paz s’est révélé comme l’un des plus jolis coups du marché estival. Pour seulement 5 millions de livres, le club italien de Como a mis la main sur un milieu offensif pétri de talent, qui a éclaboussé la Serie A de sa classe. Aligné dans le 4-2-3-1 de Cesc Fabregas, le jeune Argentin de 20 ans a parfaitement trouvé sa place, livrant 14 contributions décisives pour propulser son équipe vers une inattendue 10e place au classement.

Paz s’est imposé comme le moteur du jeu comasque, un meneur de jeu moderne capable d’éclairer une attaque comme de faire trembler les filets. Son sens du timing, sa justesse technique et sa vista ont rapidement convaincu Fabregas, qui n’a pas tari d’éloges à son sujet. « C’est un joueur complet, au potentiel immense », a souligné le technicien espagnol.

Un potentiel que pourrait bien souhaiter exploiter à nouveau le Real Madrid, puisque selon plusieurs sources, le club merengue dispose d’une clause de rachat fixée à seulement 7 millions de livres, valable cet été ou lors du mercato suivant. Une sacrée affaire en perspective si le club décide de faire revenir à la maison un joueur qui a clairement franchi un cap.

Beaucoup ont critiqué le refus de Mikel Arteta de recruter un véritable numéro 9 ces dernières saisons à Arsenal. Mais certains s’étonnent tout autant qu’il ait laissé filer Mika Biereth, un avant-centre prometteur qui n’a jamais eu sa chance avec l’équipe première malgré des prêts très convaincants à Motherwell puis au Sturm Graz. Ce dernier l’a d’ailleurs recruté définitivement pour à peine 4,7 M€ l’été dernier.

Une aubaine. Car Biereth a rapidement fait regretter aux Gunners leur choix. Avec 14 buts inscrits sur la première moitié de saison toutes compétitions confondues – dont deux en Ligue des champions – le buteur danois a tapé dans l’œil de l’AS Monaco, qui n’a pas hésité à débourser 15 M€ pour le recruter dès janvier.

Le pari s’est avéré payant : 13 nouveaux buts ont suivi en Ligue 1, dont trois triplés retentissants. Grâce à son efficacité devant le but, les Monégasques ont assuré leur qualification en Ligue des champions et Adi Hütter peut se féliciter d’avoir misé sur ce pur produit de la formation d’Arsenal, désormais lancé à pleine vitesse.

Lorsqu’il a rejoint Villarreal, Ayoze Pérez a affirmé vivre le meilleur moment de sa carrière. Une déclaration qui pouvait sembler audacieuse, puisqu’il sortait d’une saison à seulement neuf buts en Liga sous les couleurs du Betis Séville. Mais l’ancien attaquant de Newcastle et Leicester a fini par donner raison à ses mots.

Avec 19 buts inscrits en championnat, seuls quatre joueurs ont fait mieux que lui cette saison en Espagne. À 31 ans, Ayoze semble bel et bien à son apogée, et le Sous-Marin Jaune s’en félicite, lui qui a terminé cinquième de Liga grâce à la régularité et à l’instinct de buteur de l’Espagnol.

Mais Ayoze ne s’est pas contenté de faire trembler les filets : il s’est aussi imposé comme l’un des joueurs les plus travailleurs du groupe, toujours généreux dans l’effort. Sous les ordres de Marcelino, Villarreal a retrouvé son rang parmi les clubs de haut de tableau, en grande partie grâce à cette trouvaille estivale à seulement 3,5 millions d’euros.

Révélé au grand public sous le maillot de Naples, Khvicha Kvaratskhelia a désormais franchi un cap en rejoignant le gratin européen. Le Géorgien s’est adapté en un clin d’œil à la vie au Paris Saint-Germain, où il est venu compléter le trident offensif explosif de Luis Enrique aux côtés d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué depuis son arrivée en janvier.

Son style imprévisible fait l’unanimité au Parc des Princes. Capable de créer une étincelle à tout moment, Kvaratskhelia sait tout faire : effacer plusieurs adversaires en un dribble, décocher une frappe limpide dans la lucarne opposée ou glisser une passe millimétrée à un coéquipier mieux placé.

À 24 ans, il lui manque peut-être encore un peu de réalisme devant le but, mais son impact dans le jeu est colossal, et il pourrait bien faire pencher la balance une nouvelle fois en finale de Ligue des champions. Recruté pour 68 millions d’euros, il justifie pleinement cet investissement et s’impose déjà comme l’un des meilleurs coups du mercato hivernal.

Sous-estimé à Manchester City, Julian Alvarez a pourtant cumulé 55 contributions décisives en deux saisons fastes sous les ordres de Pep Guardiola. Mais dans l’ombre d’Erling Haaland, le champion du monde argentin a fini par vouloir un rôle plus central. Son transfert à l’Atlético de Madrid, l’été dernier, pour 95 millions d’euros, a marqué un tournant dans sa carrière.

Et Diego Simeone ne s’est pas trompé. À 25 ans, Alvarez s’est immédiatement imposé comme le fer de lance des Colchoneros, qu’il a terminés meilleur buteur de la saison avec 29 réalisations, dont 7 en seulement 10 matches de Ligue des champions. À la fois mobile, technique et tueur dans la surface, il a redonné à l’attaque madrilène une dynamique offensive qui lui faisait défaut depuis plusieurs saisons.

Privé de trophée malgré ses performances XXL — un certain penalty non sifflé face au Real en Coupe d’Europe restera dans les esprits — Alvarez a néanmoins réussi son pari. En une saison, il a conquis le Metropolitano et s’est hissé parmi les attaquants les plus redoutés d’Europe.

Un an sans club. Voilà le temps qu’a passé David de Gea dans l’ombre, après son départ de Manchester United en 2023. Relégué au rang de caricature à Old Trafford, où ses dernières saisons ont été marquées par plusieurs erreurs fatales, le portier espagnol semblait proche de la fin. Et pourtant, la Fiorentina a osé lui tendre la main.

Résultat ? Un retour tonitruant pour le vétéran de 34 ans. Avec 11 clean sheets et 98 arrêts en Serie A – dont deux penalties stoppés face au Milan AC en octobre – De Gea a rappelé à tous qu’il restait un dernier rempart redoutable. Serein sur sa ligne, plus concentré, il a même affiché un leadership discret qui a stabilisé la défense de la Viola, souvent fébrile ces dernières saisons.

À Manchester, certains commencent à regretter. Car entre les perfs de De Gea à Florence et les errances d’André Onana cette saison, la comparaison tourne vite à l’avantage de l’ancien. Si ce renouveau perdure, De Gea pourrait bien avoir relancé sa carrière au moment où plus personne n’y croyait.

Dans une saison que le PSG pourrait conclure comme la plus glorieuse de son histoire, il y a un homme de l’ombre qui mérite une mise en lumière : Willian Pacho. Arrivé l’été dernier en provenance de l’Eintracht Francfort, où il avait déjà impressionné, le défenseur central équatorien a confirmé tout son potentiel dans la capitale française.

Aux côtés de Marquinhos, Pacho a formé une charnière défensive d’une solidité remarquable, pilier de la meilleure défense de Ligue 1 cette saison. Puissant dans les duels, propre dans ses interventions, rapide dans ses lectures, il a su s’adapter au système exigeant de Luis Enrique avec une aisance bluffante pour son jeune âge.

Ce n’est pas un hasard si l’entraîneur espagnol l’a décrit comme “l’un des meilleurs défenseurs centraux du monde”. À seulement 23 ans, Pacho a encore une marge de progression impressionnante, mais son apport déjà décisif dans la conquête du titre et dans le parcours européen du PSG le place parmi les recrues les plus rentables de l’année en Europe.

Souvent comparé à Gabriel Batistuta par Roberto Mancini lorsqu’il portait encore le maillot de la Nazionale, Mateo Retegui commence enfin à faire honneur à cette référence mythique. Transféré de Gênes à l’Atalanta pour 28 M€ à l’été 2024, l’Argentin naturalisé italien a explosé sous les ordres de Gian Piero Gasperini, qui a su parfaitement exploiter ses qualités.

Auteur de 29 buts et 8 passes décisives toutes compétitions confondues, Retegui a terminé meilleur buteur de Serie A, emmenant l’Atalanta dans une course au Scudetto plus crédible que jamais. Sa campagne européenne a été plus discrète, mais son impact sur le championnat italien a été incontestable.

Au-delà de son efficacité devant le but, Retegui brille aussi par sa capacité à décrocher et à faire jouer ses coéquipiers, un registre qui a permis à l’Atalanta d’étirer les blocs adverses et de faire mal dans les petits espaces. À 26 ans, il s’est imposé comme un point de fixation complet et régulier, au point d’être désormais un titulaire indiscutable avec l’Italie. Un transfert gagnant sur toute la ligne.

Après une saison 2023-24 exceptionnelle avec Stuttgart ponctuée de 28 buts, beaucoup voyaient en Serhou Guirassy un feu de paille. L’international guinéen, jusque-là modeste avec Rennes ou Lille, allait-il confirmer au plus haut niveau ? Le Borussia Dortmund a décidé d’y croire, en faisant de lui son nouveau numéro 9 titulaire. Et le pari s’est révélé payant.

Si le BVB a connu une campagne inconstante en Bundesliga, incapable de suivre le rythme du Bayern et de Leverkusen, Guirassy a répondu présent avec 21 buts inscrits en championnat, soit le deuxième meilleur total du pays. Mais c’est surtout sur la scène européenne qu’il a marqué les esprits.

En Ligue des Champions, Guirassy a été étincelant, inscrivant 13 buts en 14 rencontres, dont un triplé retentissant face au FC Barcelone en quart de finale retour, laissant un instant croire à une remontée historique. À 29 ans, il prouve qu’il n’est pas un simple phénomène passager, mais un buteur redoutable qui a trouvé sa pleine dimension dans le système de Dortmund. Un transfert malin, terriblement rentable, pour seulement 17,5 millions d’euros.

Terminer en Super Lig turque après avoir mené Naples au sommet de l’Europe ? Victor Osimhen aurait difficilement pu imaginer pire scénario. En conflit ouvert avec ses dirigeants, l’attaquant nigérian a dû quitter l’Italie par la petite porte. Mais plutôt que de sombrer dans la frustration, il a répondu de la plus belle des manières : par les buts.

Prêté à Galatasaray, Osimhen a explosé tous les compteurs en Turquie, avec 36 réalisations en 40 matchs, toutes compétitions confondues. Un rendement monstrueux qui a permis à son club de réaliser un doublé championnat-coupe au nez et à la barbe du Fenerbahçe de José Mourinho, qui n’a d’ailleurs pas manqué d'exprimer son agacement.

Doté d’une vitesse rare, d’un sens du but aiguisé et d’une capacité à faire jouer ses partenaires, Osimhen s’est promené dans un championnat qu’il a survolé techniquement et physiquement. Un simple prêt, mais une reconquête réussie, qui remet la star nigériane sur le marché des très grands clubs européens cet été. Après une saison pareille, le top niveau l’attend de pied ferme.

Chelsea a enfin tourné la page Lukaku l’été dernier, lorsque Naples a accepté de payer les 25 millions d’euros exigés pour l’attaquant belge. Un montant jugé élevé par beaucoup au regard de ses performances en dents de scie à la Roma, et d’une impression générale de déclin entamé depuis son retour en Premier League.

Mais contre toute attente, le colosse de 32 ans a fait taire les doutes. Arrivé pour faire oublier Victor Osimhen, Lukaku a pris le relais avec autorité, menant Naples vers un quatrième Scudetto historique. Sous les ordres d’Antonio Conte, qu’il avait déjà connu à l’Inter, l’ancien Diable Rouge a retrouvé l’intensité, la rigueur et l’engagement qui faisaient sa force dans ses meilleures années.

Pour la première fois de sa carrière, il a même atteint la barre des dix buts et dix passes décisives dans une saison, preuve de sa métamorphose en attaquant complet, bien plus concerné par le collectif que par ses seules statistiques personnelles. En Campanie, Lukaku a retrouvé son feu sacré, et prouvé qu’il pouvait encore peser dans une équipe de très haut niveau.

Marseille a remporté la bataille pour Mason Greenwood à l’été 2024, après son prêt convaincant à Getafe. Recruté pour 31 millions d’euros en provenance de Manchester United, l’Anglais de 23 ans a rapidement rentabilisé l’investissement, signant une saison éclatante au Stade Vélodrome.

Avec 21 buts en seulement 24 matchs de Ligue 1, Greenwood a non seulement devancé Didier Drogba dans les tablettes du club phocéen, mais il a aussi terminé co-meilleur buteur du championnat, à égalité avec Ousmane Dembélé. Le Marseillais n’a pourtant pas reçu le Soulier d’Or, Dembélé ayant marqué plus de buts dans le jeu.

Malgré quelques frictions avec Roberto De Zerbi, notamment pour son manque d'implication défensive, Greenwood a été le facteur X de l’attaque olympienne, menant Marseille à une deuxième place synonyme de qualification en Ligue des Champions. En quelques mois, il est devenu la nouvelle vedette offensive du club, et l’élément à surveiller sur la scène européenne la saison prochaine.

Après une saison d’éclosion remarquable sous le maillot de Rennes, Désiré Doué s’est retrouvé au centre d’une véritable bataille entre cadors européens. Chelsea et le Bayern Munich ont tenté leur chance, mais c’est le PSG qui a raflé la mise, déboursant 49 millions d’euros pour attirer le prodige tricolore dans la capitale.

Un pari déjà gagnant : Doué a été impliqué sur 28 buts toutes compétitions confondues en 2024-25, s’imposant comme l’un des hommes forts du système de Luis Enrique. Que ce soit sur l’aile gauche, à droite ou en soutien de l’attaquant, le jeune international U21 a brillé par sa polyvalence et sa capacité à faire la différence dans les petits espaces.

Malgré la concurrence de Bradley Barcola, c’est bien Doué qui s’est affirmé comme le joker le plus déstabilisant du PSG, avec sa facilité à éliminer, ses appels tranchants et une qualité de passe dans le dernier tiers qui évoque les meilleurs créateurs européens. À seulement 19 ans, il s’impose déjà comme un potentiel candidat au Ballon d’Or dans les années à venir.

Beaucoup de supporters de Manchester United n’ont pas versé de larmes à l’annonce du départ de Scott McTominay, malgré son statut de joueur formé au club. Jugé trop limité techniquement pour s’imposer durablement à Old Trafford, le milieu écossais a pourtant trouvé une nouvelle dimension à Naples, sous les ordres d’Antonio Conte.

Loin de le cantonner à un rôle défensif, le coach italien l’a positionné plus haut dans son 4-3-3, avec pour mission de multiplier les projections dans la surface. Résultat ? 18 contributions décisives en championnat (buts et passes confondues), et un titre de meilleur milieu de terrain de Serie A pour l’ancien Red Devil, devenu une icône du Stadio Maradona après des buts décisifs face à l’Inter, Monza ou encore le Torino.

Ole Gunnar Solskjaer, son ancien entraîneur, n’a pas caché son incompréhension récemment sur la BBC : « Comment peut-on vendre Scott ? Cela me dépasse. » Désormais maillon essentiel du champion d’Italie, McTominay a non seulement fait taire ses détracteurs, mais a pris une tout autre dimension en quittant l’Angleterre.

Si Harry Kane a logiquement attiré la lumière à Munich cette saison avec ses 26 buts et un titre de Bundesliga, il n’aurait sans doute pas brillé sans la complicité de Michael Olise. Transféré depuis Crystal Palace pour renforcer les ailes bavaroises, le Franco-Anglais de 23 ans s’est imposé comme le facteur X de l’équipe de Vincent Kompany.

Deuxième meilleur buteur du club à égalité, Olise s’est surtout distingué par sa créativité hors norme avec 18 passes décisives en championnat, ce qui lui a valu le titre de meilleur espoir de la saison en Bundesliga. Et ce n’est pas tout : sept contributions directes en Ligue des champions ont confirmé qu’il avait les épaules pour les grands rendez-vous.

Doté d’une technique rare et d’un pied gauche magique, Olise a offert au Bayern une dimension imprévisible dans le jeu, à tel point que la saison prochaine pourrait bien être celle de l’explosion totale pour l’ancien Eagle, désormais lancé parmi les meilleurs ailiers européens.

Le PSG a remporté une bataille clé sur le marché des transferts en devançant Manchester United pour s’offrir Joao Neves en provenance de Benfica à l’été 2024. Et à en juger par l’impact immédiat du milieu portugais, les dirigeants mancuniens doivent aujourd’hui regarder sa progression avec une pointe d’amertume.

À seulement 20 ans, Neves a transformé le jeu parisien. Maître du ballon dans les petits espaces, capable de casser les lignes par sa vision et ses appuis courts, il s’impose aussi comme un monstre de contre-pressing, harcelant l’adversaire de la première à la dernière minute. Manchester City en a d’ailleurs fait les frais en Ligue des champions.

Doté d’un Q.I. football impressionnant, Neves sait également faire la différence dans les derniers mètres, par ses passes décisives ou ses buts clés. Grâce à lui, le PSG semble armé comme jamais pour enfin conquérir l’Europe. Un recrutement de génie, dans tous les sens du terme.

Dire que le Real Madrid est une équipe moins forte depuis l’arrivée de Kylian Mbappé peut sembler provocateur, mais c’est pourtant un constat difficile à nier. Le champion d’Espagne et d’Europe 2024 a tout perdu cette saison, déboulonné avec autorité par le Barça en Liga, avant de se faire corriger par un Arsenal décimé en quart de finale de Ligue des champions.

Mbappé, lui, a connu des débuts délicats. Aligné dans l’axe, entouré de Vinicius Jr et Rodrygo, il a mis du temps à s’adapter. Mais ce qu’il a montré par la suite relève de l’exceptionnel : force mentale, résilience, leadership technique. Le Français a assumé pleinement son statut de star.

Malgré les échecs collectifs, aucune critique sérieuse ne peut lui être adressée. Mbappé a inscrit 42 buts toutes compétitions confondues, dont 31 en Liga, ce qui lui a permis de décrocher le Soulier d’Or européen. Il a notamment claqué des triplés contre Manchester City et le Barça, rien que ça.

Recruté libre, il incarne déjà à lui seul le nouveau visage du Real. Reste désormais à Xabi Alonso, fraîchement intronisé, à construire une équipe à sa hauteur. Car les titres reviendront tôt ou tard si Madrid lui offre un collectif solide.