Ballon d’Or 2025 : Dembélé et Yamal, derniers favoris pour le sacre après une saison mémorable

En 2024-25 : 23 buts, 21 passes décisives. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions.

Barcola a été, tout au long de la saison, l’attaquant le plus décisif du PSG après Ousmane Dembélé. Pourtant, parce qu’il a été remplaçant lors de plusieurs grands rendez-vous européens, dont la finale, ses performances ont reçu moins de lumière que celles de certains de ses coéquipiers.

Quarante actions décisives au total en club, à seulement 22 ans, cela reste un rendement exceptionnel. Et son doublé en finale de la Coupe de France prouve qu’il peut répondre présent dans les grands moments. Une nomination au Ballon d’Or semble inévitable – et probablement la première d’une longue série.

Saison 2024-2025 : 22 buts, 24 passes décisives. Vainqueur de la Bundesliga.

Le montant de 60 millions d’euros déboursé par le Bayern Munich pour arracher Michael Olise à Crystal Palace l’été dernier avait suscité quelques interrogations. Mais le Français a rapidement dissipé les doutes. À seulement 23 ans, il s’est imposé comme le véritable maître à jouer du club bavarois, tout en affichant une belle efficacité devant le but, malgré la concurrence d’un certain Harry Kane.

Sa saison s’est conclue par des prestations convaincantes à la Coupe du monde des clubs, laissant entrevoir un potentiel encore loin d’avoir atteint son plafond.

Saison 2024-25 : 24 buts, 20 passes décisives – Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA & de la Coupe Intercontinentale

Lorsqu’il avait terminé à la surprise générale à la deuxième place du Ballon d’Or 2024, Vinicius avait promis que « le monde n’était pas prêt » pour sa tournée de revanche. Convaincu d’avoir été lésé au profit de Rodri, le Brésilien s’était juré de remettre les pendules à l’heure.

Et de fait, l’ailier du Real Madrid avait démarré la saison en trombe, irrésistible balle au pied et souvent décisif dans les grands rendez-vous. Mais 2025 ne lui réussit guère. La Coupe du Monde des Clubs devait lui permettre de grappiller quelques points dans la course au Ballon d’Or, mais il ne s’y est pas montré particulièrement inspiré – à l’image d’un Real Madrid globalement décevant.

Pire encore : Vinicius s’est surtout signalé par un manque d’implication dans le travail collectif, ce qui lui a valu de nombreuses critiques, même en interne. Une fin de saison terne qui devrait compromettre ses chances de figurer dans le top 10 du classement.

En 2024-25 : 7 buts, neuf passes décisives. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions.

Arrivé pour 60 millions d’euros en provenance de Benfica, Joao Neves s’est immédiatement imposé comme l’un des meilleurs coups du mercato. À seulement 20 ans, le milieu portugais a brillé par son volume de jeu, sa justesse technique et son intelligence tactique, incarnant à merveille le milieu moderne capable de briser des lignes et de dicter le tempo.

C’est d’ailleurs lui qui avait offert le but de la qualification face à Manchester City en quarts de finale de Ligue des champions, point de bascule de la folle épopée européenne du PSG. Mais sa contribution à ce triplé historique va bien au-delà d’un simple exploit décisif : Neves a été un maillon central du collectif parisien tout au long de la saison.

Cela dit, la fin d’exercice laisse un goût amer. Lors de la finale de la Coupe du Monde des Clubs, il a craqué en fin de match, écopant d’un carton rouge après avoir tiré les cheveux de Marc Cucurella dans un geste incompréhensible. Une expulsion qui a entaché son image et terni une saison pourtant remarquable.

Saison 2024-25 : 63 buts, 16 passes décisives, vainqueur du championnat de Portugal et de la Coupe du Portugal

Il est la révélation inattendue de la saison européenne. Arrivé de Coventry City à l’été 2023, Viktor Gyökeres a littéralement explosé sous les couleurs du Sporting. Son triplé face à Manchester City en Ligue des champions, en octobre, a marqué un tournant : celui d’un attaquant suédois désormais sous le feu des projecteurs à l’échelle mondiale.

Depuis le départ de Ruben Amorim pour Manchester United, le Sporting traverse une période plus délicate, et le rythme effréné de Gyökeres s’est logiquement calmé. Une véritable course au Ballon d’Or semble hors de portée, mais s’il continue à empiler les buts jusqu’en juin, ses statistiques pourraient suffire à le glisser dans la liste des nominés.

En 2024-25 : 13 clean sheets. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions.

Voilà maintenant 62 ans que Lev Yachine est devenu le premier — et à ce jour le seul — gardien à avoir remporté le Ballon d’Or. Mais les meilleurs portiers du monde trouvent toujours leur place parmi les nommés, et Donnarumma s’est clairement détaché du lot en 2025 grâce à ses prestations de haut vol lors des matches à élimination directe en Ligue des champions.

Héros de la séance de tirs au but à Anfield en huitièmes de finale, il a ensuite réalisé plusieurs arrêts décisifs face à Aston Villa, alors que les Anglais tentaient un improbable retour après avoir été menés de quatre buts dans la manche retour. Le gardien italien a ensuite enchaîné deux prestations de haut niveau face à Arsenal, avant de conclure cette campagne européenne exceptionnelle par un clean sheet en finale, où il n’a pourtant pas eu beaucoup de travail à faire.

Saison 2024-25 : 44 buts, 5 passes décisives. Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne et de la Coupe du Roi

Après avoir été écarté de la liste des nommés au Ballon d’Or en 2024, on pensait que la quête – jusqu’ici vaine – de Robert Lewandowski pour décrocher le Graal individuel était bel et bien terminée. Mais la saison 2024-25 a marqué un spectaculaire retour en grâce du buteur polonais, désormais âgé de 36 ans, notamment grâce à ses retrouvailles avec Hansi Flick, son ancien entraîneur au Bayern Munich, sur le banc du Barça.

Certes, l’âge commence parfois à se faire sentir, et il existe des joueurs bien plus spectaculaires que lui au sein même de l’effectif blaugrana, sans parler des autres prétendants européens. Mais Lewandowski a retrouvé son efficacité chirurgicale cette saison, au point de se replacer solidement dans la course au top 10 du Ballon d’Or.

Saison 2024-25 : 6 buts, 9 passes décisives. Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne et de la Coupe du Roi

Ses statistiques ne sautent peut-être pas aux yeux, mais tous ceux qui ont suivi Barcelone cette saison ne tarissent pas d’éloges sur le niveau de Pedri sous les ordres de Hansi Flick. Épargné par les blessures pour la première fois depuis longtemps, le milieu espagnol retrouve enfin tout le potentiel entrevu à ses débuts, au point d’être désormais considéré par beaucoup comme le meilleur milieu de terrain du monde, notamment après sa prestation de gala en finale de Coupe du Roi.

L’élimination du Barça en demi-finales de Ligue des champions devrait limiter ses ambitions dans le classement final du Ballon d’Or 2025, mais il ne serait pas surprenant de le voir soulever un jour la prestigieuse récompense.

Saison 2024-2025 : 18 buts, 14 passes décisives. Vainqueur de la Coupe du Monde des Clubs & de la Ligue Europa Conférence.

La saison de Cole Palmer a clairement été scindée en deux. L’international anglais avait démarré sur les mêmes bases que lors de l’exercice précédent, guidant un Chelsea séduisant jusqu’à la deuxième place du classement en Premier League. Mais le souffle est retombé après la trêve hivernale, et avec lui les performances du joueur, Chelsea reculant finalement au quatrième rang.

Ceux qui commençaient à douter de lui ont toutefois été vite rappelés à l’ordre. Palmer a brillé au meilleur moment, livrant deux prestations de très haut niveau lors des finales européennes, d’abord en Ligue Europa Conférence, puis face au PSG en Coupe du Monde des Clubs. Son récital au MetLife Stadium, ponctué de deux buts et d’une passe décisive, a marqué les esprits. De quoi sérieusement envisager une deuxième nomination consécutive pour le Ballon d’Or.

Saison 2024-25 : 48 buts, 14 passes décisives, champion d'Allemagne

Il l’a enfin fait : Harry Kane a soulevé un trophée ! À 31 ans, le capitaine de l’Angleterre a prouvé qu’il n’avait rien perdu de son flair devant le but, portant le Bayern Munich vers un nouveau sacre en Bundesliga – le tout premier titre majeur de sa carrière.

Certes, la victoire de Rodri l’an passé a rappelé que les buts ne suffisent plus, à eux seuls, pour remporter le Ballon d’Or. Mais Kane a affiché un tel niveau de performance globale qu’il mériterait de figurer dans les discussions, même si ses éliminations en quarts de finale de la Ligue des Champions et de la Coupe du Monde des Clubs risquent de lui coûter cher au moment du vote.

En 2024-2025 : 7 buts, 12 passes décisives, 18 clean sheets. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France, du Trophée des Champions et de la Ligue des Nations.

Le talent de Nuno Mendes ne fait plus débat depuis plusieurs saisons, mais son parcours européen avec le PSG l’a fait entrer dans une nouvelle dimension aux yeux du grand public. L’ancien joueur du Sporting CP a impressionné par sa solidité défensive face à Mohamed Salah en huitièmes de finale contre Liverpool, avant de s’illustrer offensivement en marquant lors des deux matchs face à Aston Villa en quarts.

Opposé à Bukayo Saka en demi-finales, le Portugais a une nouvelle fois répondu présent, délivrant même la passe décisive sur l’unique but du match aller. Le plus gros défi l’attendait sans doute en finale de la Ligue des Nations, face à l’Espagne de Lamine Yamal. Mais là encore, Mendes a dominé son duel, inscrivant un but et délivrant une passe décisive dans une prestation de très haut niveau.

En 2024-25 : 14 buts, 11 passes décisives. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Serie A et de la Coupe de France.

Les statistiques de Kvaratskhelia ne traduisent pas toujours pleinement l’influence qu’il a eue cette saison, mais l’ailier géorgien a participé à deux conquêtes majeures : celle du titre de Serie A avec Naples en première partie de saison, puis celle de la Ligue 1 avec Paris. Il a surtout brillé lors de la campagne européenne du PSG, dont il a été l’un des moteurs.

Ses fulgurances dans les matches à élimination directe de la Ligue des champions – notamment ce but splendide contre Aston Villa en quarts de finale – ont forcément marqué les esprits. Une deuxième nomination au Ballon d’Or semble d’ores et déjà assurée.

En 2024-25 : 16 buts, 16 passes décisives. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions.

Doué n’était pas toujours titulaire indiscutable au PSG, mais à chaque fois qu’il entrait en jeu, il marquait les esprits. Le jeune ailier, recruté à l’été en provenance de Rennes, a signé une première saison mémorable, notamment grâce à ses prestations remarquées lors des matches à élimination directe de la Ligue des champions.

Luis Enrique lui a accordé sa confiance pour débuter la majorité des rencontres dans le sprint final européen, et le natif d’Angers a répondu présent, en livrant une performance d’anthologie lors de la finale à Munich. La semaine précédente, il avait déjà signé deux passes décisives en finale de Coupe de France. À seulement 19 ans, Doué confirme qu’il est taillé pour les grandes scènes.

En 2024-25 : 13 buts, 17 passes décisives, 26 clean sheets. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions.

Le débat sur le meilleur latéral droit du monde anime régulièrement les observateurs, mais aujourd’hui, il devient difficile de ne pas placer Achraf Hakimi tout en haut de la liste. Déjà reconnu pour sa régularité depuis plusieurs saisons à Dortmund puis à l’Inter, l’international marocain n’a cessé de progresser à Paris jusqu’à atteindre une forme de plénitude cette saison.

Impeccable défensivement, tout en demeurant une menace constante dans les phases offensives, Hakimi a brillé au plus haut niveau : il a marqué des buts décisifs en quart, en demi et en finale de la Ligue des champions, contribuant activement au sacre du PSG.

Son rendement exceptionnel au Mondial des clubs a renforcé sa candidature : infatigable malgré une saison exténuante qui s’est étirée sur toute une année, Hakimi mérite très certainement une place sur le podium. Certains n’hésitent même pas à en faire un candidat crédible au Ballon d’Or.

N’était-ce la présence de son coéquipier Ousmane Dembélé, favori naturel après sa démonstration en finale, Hakimi aurait toutes les cartes en main pour rêver du trophée. Il peut en tout cas compter sur le soutien de tout un continent : il incarne l’espoir de voir l’Afrique couronner un deuxième Ballon d’Or, près de 30 ans après Georges Weah. Même si, en étant réalistes, ses chances restent minces, sa saison restera inoubliable.

Saison 2024-25 : 46 buts, 7 passes décisives. Vainqueur de la Supercoupe d’Europe & Coupe Intercontinentale

Le début d’aventure de Kylian Mbappé au Real Madrid ne s’est pas déroulé comme lui — ou les supporters merengues — l’espéraient. S’il a inscrit son quota habituel de buts, son adaptation n’a pas été aussi fluide que prévu, et son impact collectif a souvent été sujet à débat. Pourtant, on a cru à un tournant en février, lorsque le Français a signé un triplé retentissant face à Manchester City, dans ce qui ressemblait à une déclaration officielle de son arrivée au Bernabéu.

Mais la fin de saison a viré au cauchemar. Le Real a abandonné son titre européen sans combattre face à Arsenal, perdu la finale de la Coupe du Roi contre le Barça (malgré un Mbappé décisif), et vu la Liga lui échapper à nouveau au profit de son rival catalan.

Tout le monde le sait : Mbappé ambitionne plus que tout de remporter le Ballon d’Or, un trophée au prestige unique en France. Mais cette année encore, il devra se contenter du Soulier d’Or européen. Sa domination statistique ne suffira pas à masquer l’irrégularité collective du Real… ni ses propres absences lors des moments les plus cruciaux.

Saison 2024-25 : 36 buts, 24 passes décisives, vainqueur de la Premier League

Le suspense autour de l’avenir de Mohamed Salah est enfin levé : l’Égyptien a prolongé son contrat de deux ans avec Liverpool, une récompense largement méritée. Sous les ordres du nouvel entraîneur Arne Slot, le “Pharaon” a retrouvé toute sa splendeur, menant les Reds vers un titre de Premier League brillamment acquis.

Cependant, celui qui a longtemps fait figure de grand favori pour le Ballon d’Or a vu ses chances sérieusement amoindries par l’élimination surprise de Liverpool dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions, suivie de sa prestation décevante lors de la finale perdue de la Coupe de la Ligue face à Newcastle. À 32 ans, Salah peut encore espérer devenir le premier Africain sacré depuis George Weah en 1995, mais ses chances de décrocher le précieux trophée en 2025 se sont considérablement réduites. Et ce, en dépit du titre du champion d'Angleterre acquis.

Saison 2024-25 : 39 buts, 25 passes décisives. Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne et de la Coupe du Roi

Certains en doutaient encore en début de saison, mais cela ne fait plus débat : Raphinha est bel et bien le joueur le plus décisif du trident offensif barcelonais. Ses statistiques parlent d’elles-mêmes. L’ancien ailier de Leeds United aurait sans doute été vendu l’été dernier si le club catalan avait réussi à finaliser la venue de Nico Williams, mais le Brésilien a su rebondir avec brio pour porter le Barça jusqu’aux portes d’un triplé national.

Il n’a jamais été aussi fort. Raphinha réalise tout simplement la meilleure saison de sa carrière. Reste à savoir si cela suffira pour aller chercher le Ballon d’Or… Une chose est sûre : l’élimination en demi-finale de Ligue des champions a sans doute réduit ses chances.

En 2024-2025 : 8 buts, 8 passes décisives. Vainqueur de la Ligue des Champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France, du Trophée des Champions et de la Ligue des Nations.

L’an passé, sa présence dans la liste des 30 nommés au Ballon d’Or avait surpris. Cette année, son absence du top 5 relèverait presque de l’injustice. Vitinha a tout simplement réalisé une saison exceptionnelle dans l’entrejeu du Paris Saint-Germain, s’imposant comme le véritable métronome de l’équipe de Luis Enrique.

Intelligent dans ses déplacements, chirurgical dans ses transmissions, infatigable à la récupération, l’ancien joueur de Wolverhampton a porté le jeu parisien avec une régularité impressionnante. Certains n’ont pas hésité à le comparer à Xavi, tant il a donné le tempo du triplé historique réalisé par le PSG cette saison, ponctué par un sacre en Ligue des champions.

Et le Portugais ne s’est pas arrêté là : il a enchaîné en juin avec des prestations solides lors du triomphe du Portugal en Ligue des Nations, avant d’être à nouveau l’un des meilleurs Parisiens durant le parcours jusqu’en finale de la Coupe du Monde des Clubs. De quoi faire de lui l’un des prétendants sérieux au podium final.

Saison 2024-25 : 21 buts, 26 passes décisives. Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne et de la Coupe du Roi

Jamais un joueur n’a remporté le Ballon d’Or avant ses 21 ans depuis la création du trophée. Mais à ce rythme, Lamine Yamal pourrait bien être le premier à briser ce plafond historique — et il lui reste encore trois saisons pour y parvenir. À seulement 17 ans, le prodige du FC Barcelone s’impose déjà comme l’un des talents les plus brillants de la planète, avec une marge de progression encore vertigineuse.

Il a peut-être été devancé au classement des buteurs par deux de ses coéquipiers, mais pour beaucoup d’observateurs de la Liga, le joueur offensif le plus impressionnant d’Espagne cette saison, c’est bien lui. Ses prestations étincelantes en Ligue des champions, notamment face à l’Inter en demi-finale, ont encore accentué son statut de phénomène précoce. Dans le vestiaire du Barça, il est aujourd’hui perçu comme le candidat numéro un au Ballon d’Or.

Mais un léger bémol pourrait venir ternir son image : sa fête d’anniversaire fastueuse, très commentée et jugée déplacée par une partie de la presse, pourrait nuire à sa candidature. Dans une course aussi serrée que celle du Ballon d’Or, où chaque détail compte, cet épisode extra-sportif pourrait lui coûter quelques voix. Une balle dans le pied évitable pour un joueur aussi brillant sur le terrain.

En 2024-25 : 37 buts, 16 passes décisives. Vainqueur de la Ligue des champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et du Trophée des Champions.

Et si c’était enfin la saison de la révélation définitive pour Ousmane Dembélé ? Depuis son départ du Borussia Dortmund pour Barcelone, l’ailier français a souvent davantage agacé que séduit, malgré un talent hors norme. Mais depuis le début de l’année civile, il a trouvé son rythme de croisière avec le PSG, enchaînant les performances de haut niveau et contribuant grandement à la domination nationale du club parisien.

C’est aussi grâce à lui que le rêve européen est devenu réalité. Il a marqué sur les pelouses d’Anfield et de l’Emirates en phase à élimination directe, avant de délivrer deux passes décisives en finale de la Ligue des champions. Aucun joueur n’a été aussi décisif en 2025, que ce soit individuellement ou collectivement, et c’est pourquoi il apparaît aujourd’hui comme le grand favori pour décrocher le Ballon d’Or.

Certes, il n’a pas brillé lors de la finale de la Coupe du monde des clubs, après avoir été étincelant en quarts et en demi-finales. Mais cela ne devrait pas ternir une campagne exceptionnelle. À ce stade, il ne lui manque peut-être plus qu’un sacre officiel pour graver son nom au panthéon.