Pour Lamperti, auteur de l’ouvrage Les 50 légendes de l’OM, la mise à l’écart de Mason Greenwood lors du Classique face au PSG pourrait bien agir comme un électrochoc. Être relégué sur le banc lors du match le plus médiatisé du football français, et dans l’antre du Parc des Princes, n’est pas un événement anodin, encore moins pour celui qui est censé être la tête d’affiche offensive de l’Olympique de Marseille.
« Être remplaçant au Parc, pour un Classique, a dû être un sacré choc pour lui », explique-t-il. « Tout le monde pensait que, pour un match aussi important, Roberto De Zerbi n’oserait pas se passer de son atout offensif numéro un deux fois de suite. Et pourtant, c’est bien ce qu’il a fait. »
Un message fort, qui rappelle à l’Anglais que son statut, aussi flatteur soit-il, ne le met pas à l’abri d’un déclassement s’il ne répond pas aux attentes. Et à Marseille, celles-ci sont particulièrement élevées. L’OM est un club où le moindre relâchement est pointé du doigt, où la passion du public se transforme vite en exigence dévorante.
« Je pense que Greenwood a compris qu’il doit en faire davantage, poursuit Lamperti. Il a peut-être aussi mal évalué ce qu’est l’OM, un club extrêmement exigeant, où l’on attend des joueurs qu’ils se donnent à fond à chaque match. »