Le football anglais n’est pas toujours une partie de plaisir. Tous les matchs ne peuvent pas être de « grandes pubs pour la Premier League ». Et certains dimanches ne sont tout simplement pas très « Super » – ce qui est parfaitement acceptable. Mais il y avait quelque chose dans ce triste derby de Manchester, la semaine dernière, qui a profondément agacé Gary Neville – et ce n’était pas seulement de voir son ancien club incapable de battre son rival local.
Sa déception allait bien au-delà du simple chauvinisme. Pour lui, la fadeur du nul à Old Trafford symbolisait une maladie plus profonde, une léthargie généralisée qui affecte le championnat le plus populaire du monde. « C’était déprimant. On voit de plus en plus de matchs de ce genre », a-t-il regretté en rejoignant les studios de Sky Sports. « La Premier League, c’est censé être du frisson, du spectacle, du risque – mais là, rien. Je m’excuse même pour mes commentaires ; j’étais ennuyeux, moi aussi… Mais cette nature robotique, cette obsession de rester dans son couloir, d’être managé à la milliseconde, sans la moindre liberté, sans le moindre risque pour gagner un match… C’est en train de devenir une maladie. »
Peut-être que le Paris Saint-Germain, lui, a déjà trouvé l’antidote…








