Goncalo Ramos PSG 2023-24Getty

"Il n’y a ni faute de Seidu, ni faute de Mandanda", le pénalty accordé au PSG affole la toile

Paris accordait son hospitalité, dimanche, au Stade Rennais à l’occasion de la 23e journée de Ligue 1 de France. Cette rencontre disputée au Parc des Princes s’est soldée par un score de parité entre Parisiens et Rennais (1-1). Mais celle-ci est entachée de quelques polémiques en raison d’un pénalty accordé au club francilien.

Julien Stéphan furieux

Alors que le Stade Rennais a ouvert le score depuis la 33e minute grâce à une réalisation d’Amine Gouiri, le Paris Saint-Germain a bénéficié d’un pénalty de grâce en toute fin de match. Une décision jugée injuste par l’entraineur du club breton, Julien Stéphan, pour qui ce pénalty n’a jamais existé.

Julien Stephan RennesGetty

« La performance des joueurs, plus la manière dont on prend ce penalty nous frustre évidemment. C’est des '’pénalties grande équipe’’ ça, ou dans certains stades, pas partout (sourire). C’est dommage. Parce que ce que les joueurs ont fait tout au long du match aurait mérité une victoire. Une décision en a décidé autrement », a regretté le technicien français au micro de Canal+. « Prendre ce penalty comme ça, à la fin… En plus, une décision euh… Après, il a bien joué le coup. Il a poussé. Quand on regarde le ralenti, il commence à tomber avant même le contact avec moi », avait ajouté Julien Stéphan.

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Kevin Diaz juge l’arbitre du match

Comme l’entraîneur du club breton, Kevin Diaz, consultant RMC Sport, ne voit pas non plus un pénalty. Pour lui, l’arbitre de la VAR a mal agi en accordant un pénalty au club champion de France, tout comme l’arbitre du match, M. Dechepy, qui devrait aller consulter l’action avant de se décider.

« Il n’y a ni faute de Seidu, ni faute de Mandanda, point.  Le gardien essaie, certes, d’avoir le ballon mais derrière c’est l’attaquant qui simule un penalty et qui l’obtient, à l’ancienne, grâce à un outil moderne qui s’appelle le VAR. Il n’y a pas faute et l’arbitre qui est à dix mètres de l’action prend la bonne décision. Oui, il y a un contact mais il est provoqué et amplifié par Gonçalo Ramos uniquement. Corner s’il veut, on joue. Mais là, non, on l’appelle et on lui dit: ‘Erreur manifeste, il faut que t’ailles voir, il y a un gros problème’ », a furieusement critiqué Kevin Diaz dans l'After Foot, qui poursuit.

« Celui qui l’appelle n’a jamais été attaquant, n’a jamais été chercher un penalty sinon, tu n’appelles jamais un arbitre pour cette action-là, c’est impossible », a-t-il ajouté.

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