John Textor LyonGetty

Incroyable, John Textor crie à « la corruption » !

C’est un secret de polichinelle que l’Olympique Lyonnais traverse une crise. En dehors de cela, le club rhodanien vient d’être sévèrement attaqué par des supporters de l’Olympique de Marseille le weekend dernier. Un caillassage du bus des Gones aura blessé l’entraîneur lyonnais et son adjoint, ainsi que 15 autres supporters du club.

Textor crie à la corruption

Quelques jours après avoir pris la parole pour déplorer et condamner les incidents survenus avant le match entre l’OM et l’OL, le président de la formation rhodanienne se fait encore entendre. Et le ton est vraiment monté. La colère de l’Américain n’est plus à démontrer.

Cette nuit du mercredi à jeudi, le club brésilien dont il a la gestion, Botafogo, a accordé son hospitalité à Palmeiras dans le cadre de la 31e journée de la Serie A brésilienne. Son club a perdu la rencontre sur le score de 3-4 devant ses visiteurs. Une défaite qui n’est pas la bienvenue pour le président du club hôte, qui crie à la corruption, appelant certains arbitres brésiliens et le président de la Fédération à déposer le tablier.

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Botafogo x Palmeiras, Brasileirão 2023Vitor Silva/Botafogo

"Ce championnat est devenu une blague. Personne ne mérite ça. Les joueurs de Palmeiras ne veulent pas gagner comme ça et nous ne voulons pas perdre comme ça. Ça fait 5 matchs d'affilée avec des erreurs contre Botafogo. C'est de la corruption. Cela doit changer, ces arbitres doivent démissionner demain matin. Pour le bien du football. C'est du vol! Mettez moi des amendes, suspendez-moi, mais c’est mon stade, je serai toujours ici", a déclaré le président John Textor, tout furieux.

Alors que Botafogo a plié la rencontre dès la première mi-temps en inscrivant ses trois buts, les visiteurs ont renversé la tendance en égalisant jusqu’à aggraver le score dans le temps additionnel (90e+9). Faut-il rappeler que le défenseur central de Botafogo, Adryelson Shawann Lima Silva, a été expulsé dans le dernier quart d’heure de jeu (76e). Ce qui a vraiment favorisé la prise de contrôle du jeu par Palmeiras.

Après cette victoire controversée, Botafogo (1er, 59 points) n’est qu’à trois longueurs d’avance sur Palmeiras (2e, 56 points).

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