Entre espoirs mondiaux et inquiétudes africaines, Walid Regragui jongle avec deux temporalités brûlantes. À Washington, le sélectionneur des Lions de l’Atlas du Maroc s’est confié sur un dossier brûlant : l’état de santé d’Achraf Hakimi, incertain pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui se jouera dans le Royaume chérifien du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
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AFPUn tirage mondial et un choc face au Brésil
Présent vendredi soir à Washington DC pour le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, Walid Regragui affichait une large satisfaction. Le Maroc a hérité du groupe C, avec un adversaire de prestige : le Brésil. À ce programme déjà relevé s’ajoutent l’Écosse et Haïti.
Ce choc face à la Seleção ravive les souvenirs lumineux du Qatar. En 2022, les Lions de l’Atlas avaient marqué l’histoire en atteignant les demi-finales, une première pour un pays africain. L’ambition reste intacte. Le Maroc veut encore viser haut. Mais une interrogation majeure demeure : la disponibilité de son capitaine.
AFPHakimi toujours au centre des préoccupations
Avant même de penser à l’été 2026, l’urgence concerne la Coupe d’Afrique des nations, organisée du 21 décembre au 18 janvier 2026. Achraf Hakimi souffre toujours d’une blessure à la cheville. Le latéral droit du PSG et Ballon d’Or africain reste incertain pour le premier match du Maroc.
En zone mixte, Walid Regragui a donné des nouvelles directes, sans détour, sur l’évolution de son leader :
« Ça va bien, il fait ce qu'il a à faire. C'est un grand travailleur. Il a envie d'être là pour le premier match. Il bosse dur depuis sa blessure, il ne s'est pas arrêté. Il est fidèle à lui-même, avec un bel état d'esprit, c'est notre leader, notre capitaine, notre Ballon d'or donc on espère qu'il sera là dès le premier match ».
Des mots forts. Un message d’espoir. Mais aucune certitude médicale officielle à ce stade.
EnMaroc (X)Une CAN sous tension pour le Maroc
Le calendrier africain approche vite. Le Maroc entrera en lice le 21 décembre face aux Comores à 20 heures. Ensuite viendront deux autres rendez-vous du groupe A, contre le Mali et la Zambie.
Sans Achraf Hakimi à 100 %, l’équilibre des Lions de l’Atlas serait forcément fragilisé. Son impact dépasse le simple registre défensif. Il guide. Il entraîne. Il incarne. Son absence, même temporaire, pèserait lourd dans l’organisation du jeu marocain.
AFPEntre prudence et confiance affichée
Du côté du staff, aucun discours alarmiste. Hakimi travaille. Il pousse. Il ne lâche rien. Regragui le répète : le joueur veut être présent dès la première rencontre. Le sélectionneur avance entre confiance affichée et vigilance médicale.
À quelques semaines du début de la CAN, une course contre la montre s’engage. Le Maroc avance avec ambition. Mais son capitaine, lui, reste suspendu à l’évolution de sa cheville.



