La confrontation entre l'Olympique de Marseille et le SCO d'Angers a été particulièrement pauvre en spectacle et en occasions ce samedi, au Stade Vélodrome. Ainsi, c'est finalement fort logiquement que les deux formations se sont quittées dos à dos, sur un score nul et vierge (0-0).
Néanmoins, à la décharge des Marseillais, ce sont eux qui ont tenté de faire la différence pendant la quasi totalité de la rencontre, face à des Angevins clairement venus pour défendre sur la pelouse du dauphin du Paris Saint-Germain. En conférence de presse, André Villas-Boas, l'entraîneur de l'OM, a estimé que dans ces conditions et face à un adversaire aussi bien organisé, son équipe avait livré une prestation intéressante dans le contenu, regrettant néanmoins l'opération comptable.
"Si on est Payet-dépendant, je n'ai pas de problème à l'assumer"
"On a mal joué ? Non, je ne pense pas, on a joué contre une équipe très défensive. L'entraîneur d'Angers nous a félicités à l'aller de notre stratégie, je le félicite à mon tour. Ils ont joué à onze derrière le ballon, avec zéro tir cadré, deux tirs non cadrés. Angers n'a pas donné d'espace de la première à la dernière minute. Je ne suis pas trop insatisfait [...] On a fait un bon match", a d'abord déclaré le Portugais, avant de regretter que ses joueurs n'aient pas été en mesure de distancer le Stade Rennais, 3ème.
"Le problème, c'est qu'on n'a pas été efficaces dans la finition. Mais aujourd'hui, si on accélère le jeu, on donne des occasions de contre à Angers et on perd le match. [...] Évidemment, c'est dommage, on rate une occasion de mettre Rennes à sept points. Contre un bloc fermé, on a besoin de dribbles, de gagner les duels, de trouver la dernière passe ou le but", a ensuite ajouté André Villas-Boas, assumant que l'OM est quelque part tributaire de la présence de Dimitri Payet, son fer de lance. "Barcelone est Messi-dépendant, la Juve est Ronaldo-dépendant, si on est Payet-dépendant, je n'ai pas de problème à l'assumer", a insisté le technicien.