Nice vs OM, 22/08/21Getty Images

Nice - OM : la LFP assume, Marseille peut trembler

La rencontre entre Nice et l'OM risque d’engendrer beaucoup plus de polémiques qu’on ne le suspectait. Au-delà des incidents qui se sont produits à l’Allianz Arena, et qui pourraient causer de sérieux problèmes aux deux clubs concernés, il y a aussi la décision de faire reprendre le match qui fait actuellement débat. 

Un camouflet pour l’OM ?

Dimanche soir, et après que les esprits se soient calmés, l’arbitre Mr Bastien avait demandé aux deux camps de revenir sur la pelouse. Les Niçois l’ont fait, mais pas les Marseillais. Ces derniers étaient certains ensuite d’obtenir gain de cause dans les coulisses au vu des agressions dont ils ont été victime. Mais c’est désormais tout sauf une certitude.

Dans un communiqué, son second du jour, la LFP a fait savoir que « la décision de reprendre la rencontre a été prise, au sein de la cellule de crise, par le Préfet des Alpes-Maritimes afin de garantir l’ordre public et la sécurité des 32.000 spectateurs présents dans le stade. La LFP s’est alignée comme toujours sur cette position ». En somme, les instances persistent et signent et assument leur décret. 

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Marseille, qui s’est retiré du terrain sans le consentement des officiers du match, risque donc purement et simplement une défaite 0-3 sur tapis vert. Arithmétiquement, cela ne change pas grand-chose à l’affaire pour les Olympiens vu qu’ils s’étaient inclinés (0-1) mais nul doute que cela ne sera pas du goût de Pablo Longoria, qui tablait sur un verdict favorable sur le plan sportif. 

Le président marseillais s’était exprimé après le match en indiquant à plusieurs reprises que la sécurité de ses troupes n’était pas garantie et qu’il était inconcevable pour elles de retrouver le rectangle vert. La dernière note de la LFP ne va clairement pas en ce sens.

La Commission de Discipline de la LFP est désormais en charge de ce dossier et a convoqué les deux clubs dès ce mercredi 25 août 2021, comme stipulé dans son premier communiqué du jour. Les représentants des deux parties sont déjà mobilisées pour défendre au mieux leurs intérêts. 

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