Emmanuel MacronGetty

Le gouvernement français prêt à aider l’UEFA

En France, il n’y a pas que les clubs ou les dirigeants de football qui sont scandalisés par le lancement de la Superligue européenne. Dans les hauts lieux de l’Etat, on est aussi contre ce projet et on entend même apporter son appui pour empêcher ce projet de se concrétiser.

A en croire une information divulguée par Le Parisien, l’Elysée prévoit d’étudier «s’il n’est pas nécessaire de modifier le droit européen pour essayer de conforter l’UEFA dans les mesures qu’elle pourrait prendre » à l’encontre des 12 frondeurs.

La présidence de la République aurait aussi évoqué « l’urgence » à se mobiliser pour contrecarrer le projet qui est en train de secouer toute la planète football. 

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Cela confirme l’information dévoilée par RMC lundi selon laquelle « le Président de la République Emmanuel Macron salue la position des clubs français de refuser de participer à un projet de super ligue européenne de football menaçant le principe de solidarité et le mérite sportif ».

Changer le droit européen n’est pas sans risques

Changer le droit européen et imposer une spécificité pour le football risque d’avoir de sérieuses répercussions et pas seulement positives. Si ça venait à se faire, cela pourrait être la fin de l’arrêt Bosman. Et qui dit la fin de l’arrêt Bosman, dit inévitablement la fin de la libre circulation des joueurs. Tous les traités européens seront alors mis à mal. A terme, il n’est pas sûr que cela soit favorable pour le football français ou les autres championnats. Les conséquences risquent donc d’être à double tranchant.

Il n’y a pas qu’en France, que le gouvernement s’est mêlé de la question de la Superligue. Le ministre britannique des Sports, Oliver Dowden, a fait savoir que son pays comptait faire « tout son possible » pour empêcher la création de cette compétition, y compris en invoquant la législation sur la concurrence.

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