Alassane Plea

Équipe de France - Alassane Pléa : "Je vais beaucoup apprendre ici"

Quel est votre premier sentiment après votre premier entraînement avec les Bleus ? 

C'était super. Un honneur de m'entraîner avec les champions du monde. L'équipe de France c'est le meilleur niveau avec les joueurs qui jouent dans les meilleurs clubs. C'est vrai qu'à l'entraînemnt tout va plus vite, je vais beaucoup apprendre ici. 

Comment avez-vous vécu votre première convocation ? 

J'ai été très surpris. J'étais encore en Allemagne, j'allais voir mon petit cousin à l'entraînement et on m'a simplement appelé pour me dire que je devais préparer mes affaires donc j'étais très content.

À quel poste préférez-vous évoluer vous qui êtes un attaquant plutôt polyvalent ? 

Je peux jouer devant et sur les côtés. L'axe, c'est là où je prends le plus de paisir. Avec le coach Favre ou même à Gladbach il m'arrive de jouer à gauche mais j'arrive à m'épanouir et à avoir des situations de buts donc ce n'est pas un problème.

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Vous étiez sollicité par le Mali, comment votre choix s'est-il opéré ? 

Je l'ai toujours dit, le Mali est une partie de moi, c'est le pays de mon père. J'ai toujours fais mes classes en équipe de France jeunes, pour moi c'était la suite logique. 

Sur quels aspects de votre jeu devez-vous encore progresser et pouvez-vous bousculer la hiérarchie en équipe de France ? 

J'ai beaucoup à apprendre dans mon jeu. Je dois encore être un peu plus tueur, constant, décisif. Je dois être bien avec mon club pendant une longue période et ensuite c'est le coach qui décidera. J'ai envie de bousculer la hiérarchie après je sais qu'il y a de très très bons attaquants. Donc c'est à moi d'être bon en club et décisif si on fait appel à moi en Bleu. 

Vous faites partie des joueurs qui reverse 1% de son salaire comme l'a initié Juan Mata, pourquoi ? 

J'ai reversé 1% de mon salaire parce que c'était la suite logique de mo engagement avec l'association du GYM solidaire. Je vais continuer à reverser mon salaire tant que je suis dans le football. C'est quelque chose qui m'a beaucoup aidé en tant que personne. j'aime aider les gens et c'est super pour moi.

Vous êtes le 3e meilleur buteur français en 2018 en Europe, avez-vous travaillé spécifiquement sur l'efficacité ? 

Oui parce qu'à la base j'étais plus un ailier droit. C'est le coach Puel qui m'a replacé dans l'axe et j'ai beaucoup travaillé sur l'efficacité. C'était important d'être plus calme, plus lucide devant le but et c'est ce que j'ai régulièrement bossé à l'entraînement. Les statistiques n'arrêtent pas d'augmenter depuis et ça montre juste que le travail paye. 

Que pouvez-vous apporter à l'équipe de France et qu'elle n'aurait pas déjà ? 

Qu'elle n'a pas déjà... Je ne sais pas parce qu'il y a énormément de qualité. Ma folie, mon envie, mes qualités devant le but, c'est ce que je veux essayer d'amener.

Julien Quelen, à Clairefontaine. 

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