Vendredi soir, à l'occasion de la 26e journée de Serie A, l'Inter de Milan rend visite à Cagliari. Un voyage en terre sarde qui se fera sans Mauro Icardi. L'attaquant phare de l'équipe a encore une fois été snobé par son entraineur, Luciano Spalletti.
C'est la cinquième fois de suite qu'Icardi se retrouve hors du groupe et privé d'une rencontre avec sa formation lombarde. Une exclusion devant laquelle il n'est pas resté sans réaction. Peu après avoir appris la nouvelle, l'ex-capitaine nerazzurro a publié un message sur son compte Instagram dans lequel il demandait des explications.
"J'aime ce club de l'Inter, qui prend des décisions qui m'échappent", a-t-il notamment écrit sur les réseaux sociaux. L'ancien Barcelonais dit être dépassé, mais l'évidence est que sa situation contractuelle devient problématique et plus le temps passe plus la possibilité d'une réconciliation parait compliquée.
Pour rappel, le différend a commencé lorsque la direction intériste, probablement froissée par le refus de prolongation du joueur et ses exigences en vue d'un nouvel engagement, a décidé de lui retirer le brassard. Face à ce choix, l'intéressé s'est braqué et a décidé de ne pas se présenter au rassemblement pour le match de Ligue Europa contre le Rapid Vienne. C'est du moins la version qui a été révélée par Spalletti.
Le joueur perd patience, mais la direction ne cède pas d'un iota
Depuis, les deux camps ont bien essayé de se rapprocher, mais les points de divergence s'avèrent être trop importants. Après avoir fustigé les dirigeants intéristes, l'agent et épouse d'Icardi a dirigé sa colère envers la presse, qu'elle désigne comme étant la principale responsable de toute cette affaire. Pourtant, ce ne sont pas les journalistes qui ont provoqué cette situation. Les tifosi de l'équipe semblent d'ailleurs l'avoir compris, et dans ce conflit ils se sont rangés derrière le club.
Meurtri, Icardi a utilisé plusieurs fois le mot "amour" dans sa lettre pour exprimer son attachement envers l'Inter. Mais, tout en faisant part de ses sentiments envers le club où il évolue depuis 2013, l'international albiceleste a demandé à bénéficier d'un "peu plus de respect" pour tout ce qu'il a fait pour les Nerazzurri. Pas sûr que ses responsables l'entendent, car la guerre des nerfs entre les deux parties est plus intense que jamais.
