Nicolas Anelka Raymond Domenech FranceGetty

Anelka revient sur le fiasco de Knysna

L’annonce de la préparation et de la diffusion d’un documentaire sur Nicolas Anelka sur Netflix avait fait grand bruit et tout le monde attendait cette sortie. Depuis ce mercredi, " Anelka l’incompris " est désormais disponible sur la plateforme, l’occasion pour l’ancien attaquant du PSG de revenir sur sa carrière mais surtout sur l’image qui lui a collé à la peau depuis ses premiers pas. Celle d’un des plus gros talents gâchés du football français et d’une tête brûlée que ce soit en club ou avec l’équipe de France.

PSG, Nicolas Anelka adoube Kylian Mbappé

Sa relation avec les Bleus n’a pas été toute rose malgré un titre de champion d’Europe en 2000 et s’est terminée en eau de boudin avec une exclusion en plein milieu de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, suite à une altercation avec Raymond Domenech à la mi-temps du match contre le Mexique. La version des faits d’Anelka (41 ans) était forcément attendue puisqu’il n’avait jamais réagi publiquement à la Une de L’Equipe de l’époque avec les tristes mots qu’il aurait tenu envers le sélectionneur : "Va te faire enculer, sale fils de pute".

Anelka : "Domenech a fait une grosse erreur"

Une version contestée par l’ancien titi parisien dans son documentaire : "Les gens qui me connaissent savent très bien que si j'avais dit ce qui est sorti dans la presse, j'aurais assumé, avoue-t’il. J'ai toujours assumé tout ce que j'ai dit et tout ce que j'ai fait (...) Quand tu vois le photomontage, on a presque l'impression que je veux me battre avec lui. Alors qu'il était loin de moi. Moi, je suis assis. Il me parle et je lui réponds. Ça a duré dix secondes (...) Ils se sont permis beaucoup de choses avec moi. Cette Une là, avec des gros mots comme ça, je trouve ça extraordinaire. Ça n'arrivera plus."

L'article continue ci-dessous

Anelka revient sur son départ du PSG en 2002

S’il reçoit le soutien de ses coéquipiers en Bleus, celui qui a été double champion d’Angleterre avec Arsenal et Chelsea se voit montrer la porte de sortie et quitter le groupe avant même la fin du Mondial 2010. Ce renvoi précipité lui permet au moins de ne pas faire partie de la mutinerie qui entachera l’histoire du football français avec le refus de descendre du bus. Une décision qui n’a pas été prise à la légère selon l’ancien de Manchester City ou de la Juventus Turin.

"Moi, je pars. Je savais que leur plan, c'était de ne pas descendre du bus. Et je reçois un coup de fil de Pat Evra qui me dit: 'Nico, on ne pourra pas faire ce qu'on avait dit, parce qu'il y a des enfants qui viennent, des supporters de l'équipe de France, donc on va signer pour tous les fans et quand on finit, on remonte (dans le bus)'. Et il s'est passé ce qu'il s'est passé derrière." Retraité des terrains depuis 2015 après une dernière pige à Mumbai, Nicolas Anelka est désormais loin du foot aux Emirats Arabes Unis.

Publicité