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PSG : Lucas Chevalier répond à ses détracteurs avant le Bayern

Le timing n’a rien d’anodin. À quelques heures d’un rendez-vous colossal contre le Bayern Munich en Ligue des champions, Lucas Chevalier a décidé d’ouvrir son cœur et de lever le voile sur ses débuts avec le Paris Saint-Germain. Arrivé cet été pour occuper l’un des postes les plus scrutés du football européen, le jeune portier français a vécu une transition loin d’être tranquille, avec critiques, pression médiatique et adaptation express. Aujourd’hui, à 23 ans, il semble prêt à reprendre la parole, à assumer ce passage agité et à rappeler pourquoi le club parisien a misé sur lui. Dans un entretien accordé à Le Figaro, il raconte tout. Ses erreurs, ses doutes, sa progression, et surtout, sa détermination à prouver qu’il n’a rien volé.

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    Le poids du maillot parisien, une réalité immédiate

    En rejoignant la capitale, Lucas Chevalier a mis les deux pieds dans un nouvel univers, où tout s’accélère. À Lille, il restait protégé par un environnement plus calme, familial même. À Paris, tout change. L’exposition médiatique, les attentes, les analyses minute par minute… tout se multiplie.

    Il ne se voile pas la face. Il reconnaît que le choc a existé. Il en parle sans détour : « Tout est scruté, tu n'as pas le droit à l'erreur, il faut être bon tout de suite. Honnêtement, on va chercher des petites choses... Le bon, c'est normal. Le moins bon, ce n'est pas normal ».

    Des mots qui parlent. Des mots qui rappellent l’exigence du PSG. Le gardien le sait, le moindre geste technique devient une discussion nationale. Le moindre flottement devient un débat.

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  • Bayer 04 Leverkusen v Paris Saint-Germain - UEFA Champions League 2025/26 League Phase MD3Getty Images Sport

    Un début marqué par la critique

    Arriver à Paris, c’est une opportunité unique, mais c’est aussi une arène. Dès son premier match, Chevalier a dû faire face à une pression monumentale. Face à Tottenham en Supercoupe d’Europe, son erreur sur le deuxième but anglais a fait le tour des réseaux. Certes, il sauve ensuite un penalty, mais l’œil public avait déjà relevé la faille.

    Quelques semaines plus tard, rebelote. Dans le Classique perdu face à l’OM (1-0), une sortie aérienne mal négociée coûte l’ouverture du score. Les supporters marseillais exultent, les critiques pleuvent. Certains observateurs osent même dire qu’il n’a pas encore les épaules. Puis Strasbourg, en octobre. Un autre moment d’égarement, et les commentaires repartent.

    Pour un jeune gardien qui découvre Paris et la grande scène internationale, impossible de traverser ce tumulte sans impact. Et il l’assume sans détour.

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    Une adaptation personnelle avant la performance sportive

    Ce que beaucoup ignorent, Chevalier l’explique : son intégration express a joué. Son transfert s’est bouclé tard, avec très peu de temps pour souffler et se poser avant d'enchaîner les matchs. Pas d'appartement. Pas de repères. Une vie rangée transformée en sprint improvisé.

    « Mon arrivée s'est vraiment accélérée dans les derniers jours, et on a tout de suite préparé la Supercoupe d'Europe contre Tottenham. Donc, les premiers mois, en tout cas le premier mois et demi, il y avait un peu d'inconfort. Je logeais encore à l'hôtel. Et puis je suis quelqu'un d'assez routinier, assez carré, et là, c'était un peu le freestyle », a-t-il indiqué.

    Ce mot résume tout : freestyle. Pour un gardien, la stabilité compte autant que la forme du moment.

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    Le déclic et la montée en puissance

    Aujourd’hui, Chevalier affirme que ce cycle instable touche à sa fin. Il trouve son rythme, ses repères, son cadre de travail. L'adaptation progresse, et la confiance revient.

    « Au tout début, ce n'était pas facile sur un plan général. Mais là, je commence à prendre mes habitudes que ce soit au club, comment je m'entraîne ou en dehors », a rassuré le portier français.

    Une phrase claire : il avance. Il se forge. Il grandit. Et quoi de mieux qu’un Bayern Munich invaincu pour envoyer un message au continent entier ? La scène est idéale pour confirmer qu’il n’a pas seulement survécu à l’orage. Il est prêt à briller.

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