Le Real Madrid joue une partie essentielle de sa saison européenne ce mercredi en se rendant à Athènes pour affronter l’Olympiakos. Le club traverse une zone de turbulences sportive et physique, et Xabi Alonso, contraint par une série d’absences majeures, se voit obligé de revoir la moitié de son équipe. Plusieurs cadres ne seront pas du voyage, certains pour pépins physiques, d’autres pour raisons médicales. L’entraîneur basque compose donc avec un effectif réduit, ce qui l’amène à mettre en place un onze profondément remanié. Une nouvelle configuration qui intrigue autant qu’elle interroge les supporters, surtout après la série de résultats négatifs qui a freiné l’élan madrilène.
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Getty Images SportUn Real Madrid contraint à se réinventer à Athènes
Le déplacement en Grèce arrive à un moment délicat pour les Madrilènes. L’équipe reste sur trois revers consécutifs entre la Liga et la Ligue des champions. Ce contexte oblige Xabi Alonso à trancher, à bousculer ses habitudes et à tenter un plan différent afin d’éviter une quatrième désillusion qui deviendrait difficile à encaisser.
Le Real doit donc composer avec une cascade d’indisponibilités, à commencer par Thibaut Courtois, touché par une gastro-entérite et déclaré forfait pour cette rencontre. Dean Huijsen, blessé, manque également à l’appel, tout comme les cadres Carvajal, Rüdiger, Militao, Alaba et Mastantuono. Une liste déjà longue qui limite largement les options disponibles pour former une défense cohérente.
Dans ces conditions, Xabi Alonso n’a une nouvelle fois d’autre choix que de remanier son onze, comme il le fait depuis plusieurs semaines. L’urgence du moment lui impose des décisions fortes, parfois inattendues, dictées par la nécessité plus que par le confort.
AFPLunin dans les cages et une arrière-garde bricolée mais déterminée
L’un des changements les plus marquants concerne le poste de gardien. Avec Courtois cloué au repos pour raisons médicales, Andriy Lunin retrouvera les cages pour la première fois cette saison. La pression sera immense, mais l’Ukrainien connaît ces situations et sait qu’il s’agit peut-être d’une chance à saisir.
La défense constitue un véritable casse-tête. Avec les absences cumulées de Militao, Rüdiger, Huijsen et Alaba, la marge de manœuvre de l’entraîneur madrilène fond comme neige au soleil. Xabi Alonso se rend donc à Athènes avec seulement cinq joueurs capables de tenir les postes défensifs… et cela sans compter Tchouaméni, appelé à dépanner en défense centrale pour combler le vide créé par ces absences.
Il ne reste donc plus que Trent Alexander-Arnold, Raúl Asensio et Álvaro Carreras pour occuper les couloirs, ce qui limite encore plus les possibilités de rotation. Cette fragilité structurelle oblige le coach à revoir la manière d’organiser son équipe depuis la base. Fran Garcia devrait démarrer le match sur le banc.
AFPUn milieu recomposé et des choix offensifs assumés
Pour stabiliser l’ensemble, Eduardo Camavinga devrait être repositionné au milieu, conséquence directe du déplacement de Tchouaméni dans l’axe de la défense. Fede Valverde, laissé au repos contre Elche, devrait faire également son retour dans le onze. Avec Jude Bellingham déjà installé au cœur du jeu, le Real reconstruit un milieu ambitieux malgré les difficultés.
Devant, Xabi Alonso injecte de la fraîcheur et du talent. Vinicius Jr devrait remplacer Rodrygo dans un trio offensif complété par Arda Güler et Kylian Mbappé. Une ligne pleine de vitesse, de percussion et d’imprévisibilité, que l’entraîneur espère décisive pour mettre fin à la mauvaise série madrilène.
Parmi les titulaires du match contre Elche, seuls six survivent dans ce onze, preuve que le coach n’hésite plus à rebattre complètement les cartes pour tenter de relancer son groupe.
La compo attendue du Real contre l’Olympiakos :
Lunin - Trent, Asencio, Tchouaméni, Carreras - Camavinga, Valverde, Bellingham - Arda Güler, Mbappé, Vinicius Jr



