Club World Cup 2025 winners and losers GFX 16:9Getty/GOAL

Kylian Mbappé, Cole Palmer, Guardiola et les grands gagnants (et perdants) de la Coupe du Monde des Clubs 2025

La Coupe du Monde des Clubs 2025 s’est conclue dimanche soir avec une scène aussi improbable que révélatrice : Chelsea brandissant le trophée aux côtés de Donald Trump, après une démonstration signée Cole Palmer au MetLife Stadium du New Jersey. Peu d’observateurs avaient misé sur les Blues pour remporter cette édition remodelée du tournoi – et encore moins pour écraser le Paris Saint-Germain en finale.

Pourtant, la victoire 3-0 des hommes d’Enzo Maresca était tout sauf un hold-up. Leur prestation a envoyé leurs adversaires du soir dans une crise express, soulignant à quel point cette finale – et plus largement toute la compétition – a été prise au sérieux par les principaux protagonistes. Certes, l’événement n’a pas été exempt de défauts, des polémiques logistiques aux critiques sur le format. Mais impossible de remettre en question l’engagement affiché sur le terrain.

Alors, qui a tiré son épingle du jeu dans ce tournoi élargi ? Et qui sort de cette Coupe du Monde des Clubs avec plus de doutes que de certitudes ? GOAL fait le point sur les grands gagnants et perdants de l’édition 2025…

  • real-mbappe-1200Getty Images

    PERDANT : Le timing désastreux de Kylian Mbappé

    Kylian Mbappé a manqué toute la phase de groupes à cause d’une vilaine gastro-entérite. Mais, cela n’est rien comparé à ce qu’il a vécu lors de ses retrouvailles tant attendues avec le Paris Saint-Germain.

    Aligné pendant l’intégralité de la demi-finale face à son ancien club, l’attaquant français n’a jamais pesé dans une rencontre à sens unique, où le Real Madrid a subi une humiliation totale (4-0) face à un PSG déchaîné.

    Ce match au New Jersey n’a fait que confirmer ce que beaucoup redoutaient : le PSG a progressé sans lui, pendant que le Real peine encore à digérer son arrivée. Le contraste est saisissant, tant sur le plan collectif qu’individuel.

    Il faut bien sûr rappeler que l’ère Xabi Alonso débute à peine. Sous sa houlette, les Merengue devraient monter en puissance. Mais cette gifle infligée par Paris a mis en lumière l’ampleur du chantier à Madrid.

    Aujourd’hui, le Real est loin du niveau du PSG. Et le transfert de Mbappé dans la capitale espagnole commence déjà à ressembler à l’une des décisions les plus mal synchronisées de l’histoire du football moderne.

  • Publicité
  • Inter Miami CF v FC Porto: Group A - FIFA Club World Cup 2025Getty Images Sport

    GAGNANT : Le Miami de Messi

    Soyons clairs : la présence de l’Inter Miami à la Coupe du Monde des Clubs relevait plus de l’opportunisme que du mérite sportif. Leur invitation tenait avant tout à l’effet Messi, utilisé comme levier pour faire grimper les ventes de billets et attirer l’attention.

    Et pourtant, même si leur place dans ce tournoi faisait débat, les Floridiens ont su parfaitement en tirer profit. Balayés par le PSG en huitième de finale — sans honte, vu le niveau actuel des Parisiens —, les hommes de Javier Mascherano ont au moins eu le mérite de hisser haut les couleurs de la MLS.

    Mieux encore, malgré le « carnage » vécu à Orlando, cette parenthèse internationale semble avoir galvanisé l’équipe. De retour en championnat, Miami a enchaîné trois victoires consécutives. Messi, revigoré, a inscrit six buts en autant de matchs.

    Ce passage éclair sur la scène mondiale pourrait bien faire basculer leur saison. Et pas seulement sur le plan sportif : cette dynamique positive pourrait aussi peser lourd dans les discussions autour d’une prolongation de contrat du génie argentin.

  • Luis Enrique Joao Pedro PSG Chelsea 2025 FIFA Club World CupGetty

    PERDANT : PSG

    Chelsea a renversé le PSG. Sur tous les plans.

    Les Parisiens abordaient cette finale avec une confiance absolue. Après avoir balayé l’Atlético, l’Inter Miami, le Bayern et le Real Madrid, ils semblaient lancés vers un historique quadruplé. Mais leurs rêves se sont effondrés avant même la pause, face à une équipe de Chelsea déchaînée.

    Ce sont pourtant les armes habituelles du PSG – pressing haut, transitions éclairs – qui leur ont été retournées avec brio. Les Blues ont imposé un rythme infernal, étouffant les champions d’Europe comme personne ne l’avait fait depuis des mois. Impuissants, les hommes de Luis Enrique ont assisté à une humiliation grandissante, symbolisée par les « Olé » ironiques du public new-yorkais à chaque passe adverse.

    Le plus inquiétant ? L’effondrement mental. Joao Neves a été expulsé pour avoir tiré les cheveux de Marc Cucurella. Luis Enrique, lui, a perdu ses nerfs dans une bagarre d’après-match pitoyable, au terme de laquelle Joao Pedro s’est retrouvé au sol.

    Un dérapage indigne, symptomatique d’un groupe qui n’a pas supporté d’être dominé. Et si l’entraîneur espagnol a tenté de minimiser l’affaire en conférence de presse, affirmant qu’il n’y a « aucune honte à perdre une finale », l’image renvoyée par son équipe fut celle de très mauvais perdants..

  • TOPSHOT-FBL-WC-CLUB-2025-MATCH63-CHELSEA-PSGAFP

    GAGNANT : Cole Palmer

    La deuxième partie de saison dernière avait laissé planer quelques doutes. Cole Palmer, si étincelant à l’automne, avait vu sa production offensive s’essouffler, hormis un éclat ponctuel face au Betis en Ligue Europa Conférence. Lors de cette Coupe du Monde des Clubs, il était resté discret, comme s’il peinait à retrouver l’étincelle.

    Mais dimanche, sur la plus grande scène du tournoi, il a rappelé à tous pourquoi son surnom est "Cold". Avec deux buts pleins de sang-froid et une passe décisive tout en finesse, Palmer a été le bourreau du PSG en finale. L’Anglais a même enchaîné un troisième match de gala consécutif, club et sélection confondus, avec une implication directe sur six buts.

    « C’est encore arrivé. J’aime les finales », a-t-il lancé simplement après le match. Une phrase presque banale, mais révélatrice d’un joueur que rien ne semble atteindre. Sous la chaleur étouffante d’East Rutherford, il a gardé la tête froide comme jamais, livrant l’une de ses prestations les plus abouties.

    Le plus impressionnant ? Il a dominé une finale où figuraient plusieurs prétendants au Ballon d’Or. Si Palmer poursuit sur cette voie, il ne fait aucun doute qu’il pourrait faire partie des sérieux candidats au trophée en 2026, à condition de continuer à briller ainsi lors des rendez-vous les plus prestigieux.

  • Manchester-City-vs-Al-Hilal-16th-Round-FIFA-Club-World-Cup-2025AFP

    PERDANT : Le nouveau projet de City de Pep

    Pep Guardiola l’avait annoncé avant le tournoi : un titre mondial ne suffirait pas à faire oublier la saison 2024-2025 ratée de Manchester City. Pourtant, une victoire aurait permis d’aborder la nouvelle campagne avec un peu d’élan. Ce ne sera pas le cas. L’élimination dès les huitièmes de finale contre Al-Hilal a laissé un goût amer, et fait naître une série de doutes autour du nouvel élan voulu par Guardiola.

    Certes, les Saoudiens ont investi massivement depuis deux ans. Mais City, soutenu par Abu Dhabi, a dépensé 289 millions de livres (environ 392 millions d’euros) depuis janvier. Une somme colossale, qui n’a pour l’instant produit aucun effet tangible. L’équipe semble déséquilibrée, sans identité claire, et pas du tout calibrée pour retrouver les sommets.

    Le cas de Nico Gonzalez est révélateur. Recruté pour 50 millions de livres l’hiver dernier, l’Espagnol pourrait déjà faire ses valises cet été. De quoi remettre en question la cohérence de la stratégie de recrutement.

    Guardiola reste un maître tacticien, et il est évident qu’il faudra du temps pour intégrer les nouveaux visages. Le club rappelle aussi que le simple fait d’atteindre les phases finales aux États-Unis a rapporté gros sur le plan financier. Mais Rodri, blessé pendant la compétition, pourrait manquer le début de saison, et Guardiola lui-même a reconnu que cette tournée estivale précipitée pourrait se payer autour de Noël.

    Sportivement, City n’a rien gagné à ce Mondial des clubs. Et le pire, c’est qu’il pourrait en ressortir avec beaucoup à perdre.

  • Lautaro Martinez Calhanoglu InterGetty Images

    PERDANT : Inter

    Alors que les tifosi pensaient avoir touché le fond, la Coupe du Monde des Clubs n’a fait qu’amplifier la morosité ambiante autour de San Siro.

    Le 31 mai avait déjà été une journée noire pour l’Inter, humiliée 5-0 par le PSG en finale de Ligue des Champions. Un mois plus tard, le 30 juin, le cauchemar s’est poursuivi avec une nouvelle désillusion. Encore groggy après cette déroute historique à Munich et le départ de Simone Inzaghi, les Nerazzurri ont sombré face à Fluminense dès les huitièmes de finale, battus 2-0 sans montrer le moindre signe de révolte.

    Mais le pire était encore à venir. Après la rencontre, Lautaro Martinez et Beppe Marotta ont tous deux critiqué publiquement l'absence de Hakan Calhanoglu, ouvrant une brèche dans le vestiaire déjà fragilisé. Résultat : un climat délétère, des tensions internes, et une image désastreuse renvoyée à l’extérieur.

    Que cette finale de C1 marque la fin d’un cycle, tout le monde s’y attendait. Mais personne n’avait imaginé une implosion aussi brutale. C’est aujourd’hui un groupe fracturé qui doit se reconstruire, dans un climat d’amertume et de défiance.

  • FBL-WC-CLUB-2025-MATCH27-FLUMINENSE-ULSANAFP

    GAGNANT : Football brésilien

    Lors de la phase de groupes de la Coupe du Monde des Clubs, l’ailier de Flamengo Luis Araujo avait fièrement lancé : « Nous avons de grandes équipes au Brésil, capables d’affronter n’importe qui dans le monde. » Il ne pouvait pas viser plus juste. Le Brésil comptait quatre représentants dans ce tournoi… et les quatre ont accédé à la phase à élimination directe.

    Flamengo et Botafogo ont créé les plus grosses surprises en battant respectivement Chelsea et le PSG, avant de s’incliner en huitièmes de finale. Palmeiras est allé un cran plus loin en atteignant les quarts, tandis que Fluminense a décroché une place en demi-finale, n’étant freiné que par Chelsea, pourtant armé d’un effectif rutilant, fruit de dépenses colossales depuis deux ans.

    « Il est impossible de rivaliser financièrement avec les clubs européens », a reconnu l’entraîneur de Flu, Renato Gaucho. « Ils peuvent recruter de grands joueurs et former des équipes très puissantes. »

    Mais il a aussi insisté sur le fait que cette édition avait apporté la preuve irréfutable de la compétitivité du football brésilien. Aucun autre pays n’a aligné autant de clubs, ni vu autant de joueurs atteindre les huitièmes.

    « Le football se joue sur le terrain », a-t-il rappelé. « Et le peuple brésilien peut être extrêmement fier de ce que ses clubs ont montré dans cette compétition. »

  • FBL-WC-CLUB-2025-MATCH37-AUCKLAND-BOCAAFP

    PERDANT : Football argentin

    À l’opposé de leurs voisins brésiliens, les clubs argentins ont vécu une Coupe du Monde des Clubs cauchemardesque.

    Certes, ils n’étaient que deux à représenter le pays, avec Boca Juniors et River Plate. Mais tous deux ont été éliminés dès la phase de groupes, sans gloire. Une seule victoire à eux deux : celle de River contre les Urawa Red Diamonds (3-1). Quant à Boca, il n’a même pas réussi à battre Auckland City, pourtant laminé 10-0 par le Bayern quelques jours plus tôt.

    Le problème n’est pas tant l’écart de niveau avec les meilleures équipes européennes. C’est surtout le fossé qui s’est creusé avec les cadors brésiliens. Cette Coupe du Monde des Clubs n’a fait que confirmer une tendance déjà visible depuis plusieurs années en Copa Libertadores : les clubs argentins sont en perte de vitesse.

    Souvenez-vous, Boca et River s’étaient affrontés dans une finale mythique en 2018. Depuis, ils ont encore atteint la dernière marche… sans jamais soulever le trophée. Les six dernières éditions ont toutes été remportées par des clubs brésiliens, et quatre finales ont même été 100 % auriverdes.

    Bien sûr, perdre ses meilleurs espoirs de plus en plus tôt ne facilite pas les choses. Le cas de Franco Mastantuono, transféré à Madrid à seulement 17 ans, en est un symbole. Mais cette fuite des talents touche aussi les clubs brésiliens.

    Le vrai souci, c’est qu’aujourd’hui, même des institutions populaires comme Boca ne disposent plus des moyens nécessaires pour rivaliser avec les clubs de Série A brésilienne. Résultat : les Argentins ont peut-être eu les meilleurs supporters du tournoi… mais certainement les pires performances.

  • FBL-WC-CLUB-2025-MATCH54-CITY-HILALAFP

    GAGNANT : La Saudi Pro League

    Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a salué "une NOUVELLE ÈRE DU FOOTBALL" après l’exploit d’Al-Hilal face à Manchester City en huitièmes de finale. Une déclaration un peu exagérée, sans doute. Après tout, l'argent du pétrole bouleverse les équilibres du football mondial depuis déjà plusieurs années.

    Mais il faut reconnaître que cette victoire renversante (4-3) à Orlando représente un moment fort de la Coupe du Monde des Clubs. C’est le plus grand choc du tournoi, un succès encore plus retentissant pour la crédibilité de la Saudi Pro League que tout ce qu’a pu accomplir Cristiano Ronaldo depuis son arrivée.

    Pour des joueurs comme Sergej Milinkovic-Savic, cette qualification surprise en quart de finale a même été perçue comme une validation du choix de s'exiler dans le Golfe alors qu’ils étaient encore au sommet. "On va voir s’ils vont encore nous critiquer", a lancé l’ancien milieu de la Lazio.

    Évidemment, les critiques autour de ces transferts restent nombreuses, tout comme les interrogations sur l’avenir de cette ligue ultra-dépensière. Mais ce qui est certain, c’est qu’Al-Hilal a offert à ses dirigeants la meilleure des publicités. Et ça, même avec des milliards, c’est difficile à acheter.

  • Nicolas Jackson Chelsea Club World CupGetty

    PERDANT : La fin de l'aventure Jackson à Chelsea

    Il faut reconnaître à Nicolas Jackson une chose : il n’a pas tardé à présenter ses excuses après son exclusion ridicule contre Flamengo, survenue seulement quatre minutes après son entrée en jeu. Le Sénégalais a admis avoir trahi la confiance de ceux qui l’avaient soutenu après son carton rouge en Premier League, déjà synonyme de fin prématurée de saison.

    "Je suis tellement en colère contre moi-même", a-t-il écrit sur les réseaux sociaux. "Pas d’excuses. J’assume l’entière responsabilité. Je vais réfléchir, apprendre, et revenir plus fort pour ce blason et tous ceux qui croient en moi."

    Mais malheureusement pour lui, il n’est sans doute plus personne à Chelsea pour croire encore en lui. Jackson est devenu un poids, et un poids dont Enzo Maresca n’a plus à s’encombrer. Le club a recruté deux avant-centres cet été : Liam Delap et Joao Pedro. Ce dernier, arrivé in extremis en provenance de Brighton, a d’ailleurs brillé avec trois buts en trois apparitions.

    Autrement dit, l’ère Jackson est déjà terminée à Stamford Bridge. Et le souvenir qu’il laissera dans l’histoire du club se résume tristement à ce carton rouge insensé à Philadelphie, reflet parfait d’un manque de sang-froid qui aura coûté cher.

  • MusialaImago Images

    PERDANT : Bayern Munich

    Tout le monde s’accorde à dire que le Bayern Munich a empoché un peu moins de 50 millions d’euros grâce à sa participation à la Coupe du Monde des Clubs. Mais au vu des conséquences, le jeu n’en valait clairement pas la chandelle. Pas quand Jamal Musiala repart des États-Unis avec une blessure effroyable qui devrait le priver de terrain jusqu’à bien après le début de l’année 2026.

    Le tacle qui lui a fracturé la jambe et déboîté la cheville continue d’alimenter les débats. Le gardien bavarois Manuel Neuer a accusé Gianluigi Donnarumma d’avoir été dangereux. Mais Musiala, lui, a calmé le jeu : "Il n’y a personne à blâmer", a-t-il écrit sur Instagram. "Des situations comme celle-là arrivent. Je vais maintenant me concentrer sur le fait de retrouver des forces et de la positivité."

    Un état d’esprit exemplaire qui, espérons-le, accélérera son retour. Mais ce retour ne pourra jamais arriver trop tôt pour le Bayern.

    Musiala est sans doute leur meilleur joueur. Et Vincent Kompany ne s’y est pas trompé : l’entraîneur belge avait bien du mal à cacher sa colère après le match contre le PSG. Il sait que remplacer un tel talent sera quasiment mission impossible, alors même que le club peine déjà à trouver un ailier gauche…

  • GAGNANT : Chelsea

    Chelsea peut se targuer d’être "champion du monde", mais est-ce vraiment la meilleure équipe de la planète ? Évidemment que non. Les Blues ont terminé quatrièmes de Premier League la saison dernière et avançaient sans grande opposition en Conference League, pendant que l’élite européenne bataillait en Ligue des champions.

    Cela étant dit, une chose est sûre : leur folle enveloppe de 1,75 milliard d’euros commence enfin à produire ses effets. L’équipe jeune et coûteusement assemblée par Enzo Maresca est clairement en train de prendre forme. Et elle l’a prouvé de manière éclatante en infligeant une leçon à un PSG qui avait pourtant passé un mois à humilier les plus grands.

    Chelsea a fait disjoncter les Parisiens comme personne auparavant, tout en affichant l’intensité et la qualité d’une équipe capable de viser le titre de champion d’Angleterre dès la saison prochaine. À ce titre, la Coupe du Monde des Clubs ne pouvait pas mieux tomber pour les Blues.

    Certes, l’absence de véritable préparation estivale pourrait leur coûter cher à terme. Mais ils ont empoché une somme colossale en remportant le tournoi (Pedro et Delap sont quasiment déjà rentabilisés !) – et, surtout, ils ont gagné une dose inestimable de confiance.

    « Tout le monde a passé la saison à dire des conneries sur nous, mais je sens qu’on est sur la bonne voie », a lâché un Cole Palmer remonté au micro de DAZN. « Le coach est en train de construire quelque chose de spécial, quelque chose d’important. »

    Et il est difficile de lui donner tort : en un peu plus d’un an, Chelsea est passé du statut de "projet ruineux" à celui de champion du monde.

  • Chelsea FC Training Session And Press Conference - FIFA Club World Cup 2025Getty Images Sport

    PERDANT : La Coupe du Monde 2026

    La Coupe du Monde des Clubs n’a pas manqué de qualité ni de surprises — deux ingrédients essentiels pour captiver les fans. Pourtant, elle a aussi laissé planer de sérieux doutes sur la capacité des États-Unis à co-organiser la prochaine Coupe du monde.

    Premier point noir : l’état des pelouses. Plusieurs entraîneurs et joueurs ont exprimé leur mécontentement, à commencer par Jude Bellingham, star du Real Madrid, qui les a qualifiées de « pas du tout bonnes ». Luis Enrique, lui, a vivement critiqué le terrain du Lumen Field de Seattle, qui doit justement accueillir des matchs du Mondial 2026.

    « J’imagine mal un parquet NBA avec des trous partout ! », a lâché l’entraîneur du PSG après la victoire 2-0 contre les Seattle Sounders. « Le ballon rebondissait comme un lapin ! »

    Autre problème majeur : la météo. Des pauses fraîcheur ont été systématiquement instaurées pour faire face à la chaleur accablante. Enzo Maresca, coach de Chelsea, a confié qu’il était « impossible » de mener des séances d’entraînement normales dans ces conditions, tandis qu’Enzo Fernandez a reconnu s’être senti « étourdi » pendant les matchs.

    Pire encore, six rencontres ont été interrompues à cause d’orages. Aux États-Unis, toute activité est suspendue dès qu’un éclair est détecté dans un rayon de 16 kilomètres autour d’un stade.

    « Pour moi, ce n’est pas du football », a pesté Maresca après l’interruption de 113 minutes lors du huitième de finale face à Benfica. « Je comprends qu’on suspende un match pour des raisons de sécurité. Mais si vous devez interrompre sept ou huit matchs, c’est que ce pays n’est probablement pas le bon endroit pour organiser ce genre de compétition. »

0