Droits TV - Un président de Ligue 1 se paie Textor et Oughourlian : "Ils sont…"

Initialement prévue à 17h30, la réunion a démarré avec un léger retard, à 18h, et n’a duré que 20 minutes. L’objectif principal était de valider l’activation du fonds de réserve, afin d’apporter un soutien financier aux clubs impactés par le non-paiement de DAZN.

Cependant, après cette validation, les discussions ont rapidement dérivé vers l’unité du football français, un sujet brûlant alors que les tensions entre clubs se multiplient.

Les débats ont mis en lumière un constat : deux clubs, Lyon et Lens, sont aujourd’hui à la tête d’une contestation ouverte contre la gestion actuelle de la LFP. « Ils veulent déchirer la Ligue et la gérer eux-mêmes avec CVC », a confié un dirigeant de club selon les propos rapportés par RMC Sport.

Les critiques contre John Textor et Joseph Oughourlian ne sont pas nouvelles. Déjà cet été, lors des négociations pour les droits TV, les deux dirigeants s’étaient opposés à Nasser Al-Khelaïfi et à la stratégie adoptée par la Ligue. Une rivalité qui refait surface aujourd’hui avec la question du financement des clubs.

Le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, a lui aussi pris la parole en fin de réunion, affirmant que s’il ne pensait qu’à ses propres intérêts, lancer une chaîne PSG serait la meilleure option. Cependant, il a insisté sur l’importance de trouver « une solution pour tous les clubs, y compris pour les petits clubs, y compris pour la Ligue 2 ».

Un message salué par Pierre-Olivier Murat, président de Rodez, qui a publiquement remercié Al-Khelaïfi pour son engagement. De son côté, le patron du PSG a rappelé que les 18 clubs doivent rester unis et que DAZN doit honorer ses engagements financiers.

Contacté par RMC Sport, un président de club a critiqué les présidents lyonnais et lensois. « Textor et Oughourlian sont une version bon marché de Laporta et Pérez, revenant tous les six mois avec la même idée ridicule. Tout en disant à tout le monde qu'ils sont des génies et en même temps en divisant tout le monde pour aider leurs propres positions », a confié le dirigeant au média.

Ce climat tendu trouve un écho dans les récentes déclarations de Philippe Diallo, président de la FFF, qui a lui aussi plaidé pour l’unité du football français, plutôt que des luttes internes dictées par des intérêts personnels.