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Cinq bonnes raisons de croire que c’est la bonne année pour le PSG en Ligue des Champions

Mercredi prochain, et pour la quatrième fois de son histoire, le Paris SG va disputer une demi-finale de la Ligue des Champions. Après ces oppositions face à l’AC Milan en 1994, le RB Leipzig en 2020 et Manchester City en 2021, l’équipe de la capitale va donc de nouveau chercher à atteindre la finale de la plus prestigieuse des épreuves. Et ça ne sera pas une fin en soi, car l’objectif est d’aller soulever la Coupe aux grandes oreilles.

Jamais dans son histoire, Paris n’a été couronné champion d’Europe. Il s’y est essayé à plusieurs reprises, mais s’est toujours cassé les dents au final. Serait-ce la bonne cette fois-ci ? On n’ira pas jusqu’à le jurer, mais il y a plusieurs raisons qui laissent penser que oui. Des raisons parfaitement objectives et qui ne découlent absolument pas d’un quelconque chauvinisme.

Non, il est parfaitement légitime de penser que le 1er juin prochain à Wembley, le PSG sera le deuxième club français après l’OM à monter sur le toit de l’Europe. Les planètes semblent alignées dans cette optique. Il serait même opportun de se demander si les circonstances ne sont pas idéales pour aller chercher ce trophée suprême. Et si une pareille occasion puisse se représenter de sitôt.

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    Parce que le tirage est favorable

    On a coutume de dire que pour aller au bout d’une compétition, il est impératif de battre les meilleurs. Avec le PSG cette saison, on en a la preuve que non. Jusqu’ici, l’équipe de Luis Enrique n’a pas eu à se frotter aux géants du continent et ça ne sera toujours pas le cas en demi-finale. D’aucuns objecteront que le Barça fait partie de cette catégorie, mais ça ne serait pas faire injure à la formation catalane que de relever qu’elle n’a plus rien à voir avec ses devancières.

    Paris a eu le mérite d’être sorti de ce qui était décrit comme le groupe de la mort lors de la 1e phase de la compétition. Mais, depuis, il est plutôt épargné par les tirages compliqués. En plus du Barça, il y a eu la faible Real Sociedad comme adversaire en 8es de finale. Et, le Borussia Dortmund, son futur opposant, parait théoriquement comme l’équipe la moins relevée du dernier carré.

    Alors, bien sûr, en finale, il va falloir se coltiner un cador continental (le Real ou le Bayern Munich), mais il est difficile de tomber sur une équipe « abordable » à ce stade de la compétition. Autrement, le parcours en entier aurait ressemblé à un long fleuve tranquille. Mais, ce n’est peut-être pas plus mal que de défier une référence pour la victoire finale. Le sacre, si sacre il y a, n’en sera que plus beau.

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    Parce que Luis Enrique l’a déjà fait

    Paris aborde les demi-finales de la compétition reine avec quelques certitudes. Parmi elles, il y a le fait qu’il peut compter sur un entraineur qui a déjà été couronné en C1, en l’occurrence Luis Enrique. Le technicien asturien a en effet été champion d’Europe avec le Barça. C’était en 2015, avec un succès contre la Juventus en finale.

    Alors oui, posséder un coach champion d’Europe à sa barre technique n’est pas un gage de succès. En 2013, les Franciliens avaient Carlo Ancelotti, double vainqueur de la compétition, sur leur banc et ils ne sont pas allés au-delà des quarts. Néanmoins, il est toujours préférable de compter sur quelqu’un qui connait la voie à suivre pour atteindre le graal.

    Notons bien sûr que Paris n’est pas le seul dans ce cas. Le Bayern Munich, avec Thomas Tuchel, et le Real Madrid, avec Carlo Ancelotti, ont aussi des coaches à succès et qui ont au moins une médaille de vainqueur européen autour de leur cou.

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    Parce que l’équipe est dans sa meilleure période de la saison

    Si l’on oublie la prestation en demi-teinte livrée face au Havre (3-3) samedi dernier, il est tout à fait permis d’avancer que le PSG se trouve dans sa période la plus faste de la saison. Luis Enrique, l’entraineur, le répète à qui veut l’entendre. Parmi les observateurs, ils ne sont d’ailleurs pas beaucoup à contester cet énoncé.

    Paris n’est pas invaincu en 2024, puisqu’il y a eu la défaite contre Barcelone en quarts aller de la Ligue des Champions (2-3). Néanmoins, ce revers est bien le seul de l’année et il faut remonter au 15 septembre dernier pour trouver la trace de la précédente contre-performance d’Ousmane Dembélé et ses coéquipiers (contre Nice). Ce n’est certainement pas le fruit du hasard. Et la volonté affichée le week-end dernier contre les Normands pour ne pas perdre un match aux enjeux limités démontre à quel point cette équipe abhorre l’échec désormais.

    Outre le fait que Paris ne perd quasiment jamais, on constate également que c’est devenu une vraie équipe, où chacun fait les efforts pour l’autre. Une statistique illustre parfaitement cette transformation : en Ligue des Champions, cette saison, Paris est la formation qui presse le plus. Alors que sur les trois années précédentes, elle n’était même pas dans le Top 15 de ce classement.

    En mettant l’accent sur le collectif, Paris s’est retrouvé avec le vent en poupe. Ce n’est peut-être pas le PSG le plus talentueux de l’ère QSI, mais c’est celui qui se démarque le plus par son abnégation et son esprit de groupe. A ce titre, Luis Enrique y est certainement pour beaucoup. Et, comme par hasard, l’environnement autour est également sain. En somme, tout le monde tire dans le même sens. Et n’est-ce pas là la caractéristique première d’une formation appelée à tout gagner.

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  • PSG Le Havre Ligue 1Getty

    Parce que le titre de champion est dans la poche

    Mercredi, Paris se présentera à son rendez-vous face au BVB en étant tout juste auréolé de son 12e titre de champion de France. Depuis dimanche, l’équipe de la capitale sait en effet qu’elle ne peut plus être rejointe en tête du championnat. Être débarrassé de la pression liée au championnat est un luxe non négligeable quand on attaque le dernier virage de la C1.

    Même s’il l’a déjà fait par parcimonie durant ces dernières semaines, Luis Enrique va encore pouvoir faire tourner lors des prochaines sorties domestiques. Le week-end à venir, il n’aura d’ailleurs même pas à s’en soucier puisque c’est la Ligue qui s’est chargée de ménager ses ouailles à sa place. Il n’y aura en outre pas de blessés à soigner et c’est l’autre point positif à relever côté parisien actuellement.

    Outre les avantages physiques, il y a aussi le plus au niveau psychologique. Avoir l’assurance de finir la campagne avec au moins un titre majeur enlève un poids. Et le fait de pouvoir toujours viser un quadruplé offre une envie supplémentaire pour bien faire. Pouvoir entrer dans l’histoire génère à la fois de l’excitation et de la motivation. Il n’est pas dit que l’objectif en question sera atteint, mais au moins le groupe s’est donné les moyens sur tous les plans pour y arriver.

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    Parce qu’il y a Kylian Mbappé

    Comment parler des différentes ambitions parisiennes de cette fin de saison sans évoquer Kylian Mbappé ? Sur le départ en fin de saison, le crack bondynois a à cœur d’achever son aventure par le seul titre qu’il n’a pas encore pu remporter avec Paris. Le plus beau des tous. Celui qui le fait tant rêver depuis gamin.

    La star française a peut-être connu récemment quelques anicroches avec son entraineur en raison de la gestion de son temps de jeu, mais son investissement n’a jamais été remis en question. Quand il était sur le terrain, il s’est toujours donné à fond. Cette saison, à 43 buts inscrits et 10 passes décisives offertes, en est la meilleure preuve.

    L’ancien monégasque a aussi démontré que la C1 restait l’épreuve qui l’inspirait le plus. Il y a déjà marqué 8 fois cette saison, dont 5 réalisations depuis l’entame de la phase à élimination directe de la compétition. Une efficacité qu’il est déterminé à prolonger pendant encore au moins un mois. Cela voudra dire qu’il aura mené son club chéri vers le sommet. L’épilogue serait tout bonnement idyllique avant qu’il ne prenne son envol vers des cieux plus ensoleillés.

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