Apparu à neuf reprises et auteur d'un but en Serie A, Yann Karamoh est loin d'être le joueur le plus utilisé de l'effectif de l'Inter Milan cette saison. Arrivé l'été dernier en provenance de Caen pour cinq millions d'euros, le jeune international U21 français s'est exprimé dans Onze Mondial sur ses premiers mois en Italie.
S'il aurait effectivemment aimé plus jouer pour les Nerazzurri, l'ailier franco-ivoirien explique avoir été conseillé par les dirigeants du club lombard mais aussi par le staff pour ne pas se précipiter et attendre son heure. "Le fait de ne pas jouer, c'était dur aussi. Les dirigeants m'ont parlé, le coach aussi, ils ont m'ont demandé d'être patient. J'étais dans une spirale assez étrange on va dire."
Lucide sur sa situation, l'ancien Caennais explique avoir eu un creux suite à son arrivée en Italie. Le changement de club, et surtout de dimension, a sans doute eu un impact sur son faible temps de jeu. " Après le mercato et ma signature à l'Inter, j'étais dans une phase personnelle où il fallait que je me re-concentre sur moi-même, que je me retrouve, que je passe du temps avec ma famille."
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Quand Vercoutre le remettait dans le droit chemin
Au passage dans cet entretien, Karamoh raconte un épisode particulier, celui de sa découverte du monde professionnel et des entraînements avec Malherbe quand l'expérimenté Rémy Vercoutre lui avait remonté les bretelles. "Je me souviens, j’avais allumé Vercoutre deux ou trois fois, j’avais mis des lucarnes, même moi je ne savais pas comment j’avais fait. J’avais mis des pétards."
Un épisode qui l'a bien marqué comme le prouve le message délivré par le gardien normand. "Et à un moment donné, il me crie dessus. Je n’ai pas compris. Il vient vers moi et me dit : "Ohhh, tu te crois où ? Ici, t’es chez les pros !". En gros, son message, c’était : "Il ne faut pas que tu m’allumes comme ça."
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