Adil Rami MarseilleGetty Images

VIDEO - Adil Rami (OM) : "Vivement que cette saison se termine"

C'est un exercice 2018-2019 qui est en train de tourner à la catastrophe du côté de l'Olympique de Marseille. Un an après sa finale de Ligue Europa perdue face aux Colchoneros de l'Atlético de Madrid, les hommes de Rudi Garcia pourraient manquer une qualification pour cette même compétition, eux qui ne rêvaient de surcroît que d'une qualification pour la prochaine Ligue des Champions. Un contraste grandissant entre leurs ambitions et des résultats insuffisants. 

En effet, alors que l'OM pointait à 5 points de la 4ème place occupée par l'AS Saint-Etienne et synonyme de Coupe d'Europe la saison prochaine, le club phocéen a manqué l'occasion de combler son retard vendredi soir, en ouverture de la 35ème journée de Ligue 1. Sur la pelouse du Racing Club de Strasbourg, le club phocéen avait pourtant mené au score grâce à un but de Valère Germain, avant d'être rejoint en seconde période, suite à l'égalisation de Kenny Lala

"Ça va être très difficile, ça l'était depuis longtemps"

"Ça fait chier, en plus, on sort un match plutôt correct. On a la poisse jusqu'au bout. Sur le penalty, je pense que je suis impatient. Il me manque du rythme et des automatismes. Je fais encore cette petite erreur qui provoque le penalty. C'est embêtant, car en plus Steve (Mandanda) l'arrête et on est noirs parce qu'on suit, on est là, dans la surface, mais ça tombe dans un premier temps sur un joueur de Strasbourg, puis encore un autre", réagissait le défenseur central Adil Rami, en zone mixte, quelques minutes après ce partage des points qui entame encore un peu plus les chances de terminer la saison sur une note positive.​

"C'est comme ça, vivement que cette saison se termine. Ça va être très difficile, ça l'était depuis longtemps, mais je ne pense pas qu'on perde l'Europe ce soir. C'est dur à accepter. On est l'Olympique de Marseille, on se doit de jouer les premières places... On est loin, loin de tout ça", a ensuite ajouté le Champion du Monde 2018, vraisemblablement dépité, bien loin de l'humeur radieuse qui était la sienne en Russie il y a encore quelques mois. 

Publicité

ENJOYED THIS STORY?

Add GOAL.com as a preferred source on Google to see more of our reporting

0