Rudi Garcia s'est présenté en conférence de presse à l'avant-veille du match entre l'Olympique de Marseille et Nantes. Concentré sur le sportif, l'entraîneur de l'OM n'a pas pu éviter le sujet de situation personnelle et des rumeurs dont il fait l'objet. Son nom est notamment revenu en Italie.
"L'Italie ne me manque pas, parce qu'à la maison, je mange de bonnes pâtes, il n'y a pas de problème par rapport à ça (sa compagne est originaire de Rome, ndlr)", a-t-il lâché, dans des propos relayés par L'Equipe. "Mon cas personnel n'est pas important. Je vous rappelle que je suis coach de l'OM, qu'il me reste cinq matches pour mener l'OM au plus haut possible du classement. Je me bats tous les jours pour ça, j'y mets toute ma sueur et mon énergie, je suis bien là et je ne pense qu'à gagner le prochain match contre Nantes, une équipe athlétique, qui a de la vitesse, de l'impact, une formation en forme, qui vient de gagner trois matches de suite. L'Italie, j'irai peut-être y passer ma retraite quand j'arrêterai ma carrière".
Assurant vouloir regarder le match entre Bordeaux et Lyon ce vendredi soir (21h), le technicien français s'attend à une dernière ligne droite indécise. "Parfois, jouer avant les autres est un avantage, mais si l'on gagne. Sinon, c'est un désavantage. Et jouer après les autres : s'ils ont fait de mauvais résultats, alors ça peut être un surplus de motivation. Et si jamais ce n'est pas le cas, cela ne doit pas être un inconvénient. On sait ce qu'on a à faire, on doit faire notre travail devant nos supporters et faire la passe de trois, en prenant neuf points sur neuf (après les succès à Guingamp et contre Nîmes). Quand on est capables de gagner trois matches à la suite, c'est toujours très intéressant au niveau du classement. Cela ne sert à rien de regarder la ligne finale, tant qu'on ne l'a pas franchie. On a la Ligue des champions dans un coin de la tête, on a très envie d'y être, et régulièrement. Si on pouvait commencer par y être cette année, ce serait bien, sinon, il faudra que ce soit l'année prochaine. Moi je n'ai pas renoncé, ça c'est sûr".
Enfin, Garcia attend surtout des garanties sur le plan défensif. L'entraîneur de l'OM ne nie pas la porosité de son équipe cette saison. "Sur le plan psychologique, il y avait le spectre d'Angers, où on menait 2-0 et on s'est fait rejoindre à 2-2. Mais je pense qu'on l'a balayé face à Nîmes et plus encore à Guingamp (3-1). On les a laissés revenir à 2-1, c'est une grande partie de notre faute. À Guingamp, en début de seconde période, il y a eu 20 minutes où on n'avait plus de mouvement, plus le ballon. On ne défendait plus à onze quand on perdait le ballon. Mais on a progressé, grâce notamment à l'entrée à Guingamp de Nemanja (Radonjic), Kevin (Strootman) et Maxime (Lopez)".