Présent à Clairefontaine pour encourager l'Equipe de France féminine avant le début du Mondial, le président de la République s'était exprimé mardi à propos du projet de réforme de la Ligue des Champions, qui pourrait entrer en vigueur en 2024.
Le chef de l'État avait soutenu la position du président de la FFF, Noël Le Graët, totalement contre ce nouveau modèle, qui vise à faire de la C1 une compétition plus fermée.
En effet, dans cette nouvelle Ligue des champions, les cinq meilleures équipes de chaque groupe seraient directement qualifiées pour l'édition suivante, peu importe leur classement en Championnat. "Il faut défendre nos clubs, défendre le modèle qui est le nôtre" a estimé Emmanuel Macron
GettyAleksander Ceferin : "Ça n'aura aucune influence sur nous"
Présent lors du congrès de la FIFA à Paris, où Gianni Infantino a été réélu à la présidence, Aleksander Ceferin, le président slovène de l'UEFA, a tenu à répondre à Emmanuel Macron, ce mercredi.
"J'ai été surpris par le niveau de manque d'hospitalité, par tout ce populisme. C'est comme si je m'opposais à la législation française. Ce n'est pas sa juridiction.Tous devraient comprendre que la politique ne doit pas interférer avec le sport. Mais certains ne le comprennent pas. C'est impoli et inapproprié de faire ce style de déclarations avant l'ouverture de la Coupe du monde féminine (7 juin). De toute façon, ça n'aura aucune influence sur nous", a t-il froidement expliqué.
