Sergio Ramos Real Madrid APOEL 09132017Getty Images

Real Madrid - Sergio Ramos, un retour qui tombe à pic

Plus qu'une poignée de jours et le Real Madrid va disputer ce qui est désigné comme son match le plus important de la saison depuis qu'il s'est fait sortir de la Coupe du Roi. Les champions d'Europe en titre se mesurent au PSG en 8es de finale aller de la Ligue des Champions. Un rendez-vous capital qu'ils ne devront surtout pas manquer sous peine de voir poindre une désastreuse saison blanche. La mission s'annonce compliquée mais elle aurait pu l'être encore plus si le capitaine Sergio Ramos n'était pas revenu à temps de sa blessure. Heureusement, ce dernier a repris il y a une semaine et se tient prêt à tenir sa place face aux Franciliens.

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Ramos a contracté un souci musculaire à un mollet lors d'un entrainement au début du mois de janvier. Il n'y avait rien de réellement alarmant mais il existait tout de même une petite inquiétude, chez lui et son club, à l'idée de ne pas le voir revenir à temps pour le duel contre Paris. Ou, du moins, de  ne pas être à 100% de ses moyens. Finalement, il a bien récupéré. Samedi soir, lors de la rencontre victorieuse face à la Real Sociedad (5-2), il a même connu sa troisième titularisation depuis qu'il a quitté l'infirmerie. En vue de la grande échéance qui se profile, ça ne peut qu'être une bonne chose pour la forme physique et aussi pour la confiance.

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Pour le Real, se mesurer à l'un des favoris de la C1 avec ou sans Ramos, ce n'est certainement pas la même histoire. Et ce même si l'élément le plus ancien de l'équipe ne réalise pas une saison exceptionnelle. À l'instar de toute sa formation, le chevronné défenseur souffle le chaud et le froid depuis l'entame de l'exercice. Et il est à noter que sur les quatre défaites que les Castillans ont concédées en championnat, il n'avait manqué que celle face à Villarreal alors qu'il n'a participé qu'à 15 rencontres de Liga seulement, soit moins d'un tiers (63%). Sa présence dans l'axe de la défense n'est donc plus un gage de rentabilité collective. Et là où le bât blesse surtout c'est au niveau disciplinaire puisqu'il a déjà trouvé le moyen de récolter deux rouges. 

Il sait résister aux Parisiens

Il n'empêche, recevoir la bande à Emery avec la paire Varane-Ramos en défense centrale est bien plus rassurant pour Zidane que de le faire avec Varane-Nacho. Avec ses 144 matches sur la scène continentale, le triple champion d'Europe dispose d'un vécu qui reste non négligeable lors de ce rendez-vous. Et lorsqu'on sait qu'il est en plus revanchard et déterminé à reprendre son leadership aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire cela ne peut être que profitable aux Madrilènes, dont la résilience face à l'adversité est moins apparente ces derniers mois. La grande motivation du capitaine était d'ailleurs perceptible samedi suite au succès contre les Basques : "Je vous disais que le match contre le PSG mercredi n'était pas dans nos têtes. Tout peut se passer contre les Parisiens. Il faudra jouer avec intensité. On va tout tenter contre le PSG. Il ne faudra pas avoir de regrets et tout faire pour gagner."

Avec Ramos dans son onze de départ, le Real a remporté tous ses matches à élimination directe de Ligue des Champions joués à Bernabeu depuis mai 2015. Il était aussi là en 2015/16 lorsque l'équipe de la capitale espagnole n'a encaissé aucun but en 180 minutes jouées face au PSG. Ce n'est pas le fruit du hasard et il est certain que ces statistiques pèseront dans l'esprit des hommes de Zidane mardi soir à l'heure d'entrer sur la pelouse. À 31 ans, l'Andalou est tout sauf un joueur fini. Et il serait bien heureux de le montrer, surtout si c'est pour étirer le parcours continental des siens et avoir une chance de boucler la saison en cours avec un 19e titre personnel avec le Real. Il deviendrait dans ce cas le deuxième joueur le plus titré de l'histoire du club, à quatre trophées du recordman absolu, l'illustre Gento. 

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