Mario BalotelliGetty Images

Racisme - Une portion du stade fermée après les cris contre Balotelli

Dimanche, le stade Bentegodi de Vérone a été le théâtre d'un autre triste épisode de racisme dans le football italien, avec des cris de singe à l'adresse de Mario Balotelli. Le buteur italien avait alors menacé de quitter la pelouse, avant de lancer le ballon en direction de la tribune.

Le juge des sports a décidé de fermer une partie de la tribune est du stade, d'où sont venus les cris. Cette sanction s'applique à la prochaine rencontre à domicile de Vérone, le 24 novembre prochain contre la Fiorentina. Des opérations sont en cours pour identifier les coupables.

"Considérant que le petit nombre d'auteurs des cris doit être comparé au nombre d'occupants de ce secteur et que les cris ont été clairement perçus, en plus du joueur, même par le représentant du Parquet fédéral situé près de [...] prévoit, conformément à l'article 28 CGS, la fermeture pour une journée effective de compétition, avec effet immédiat, le secteur dit 'sièges est'", est-il précisé.

Le chef des ultras banni jusqu'en 2030

En plus de cette décision, le club a lui aussi décidé de sévir à l'encontre de Luca Castellini, le chef des ultras qui avait nié les cris racistes après la rencontre. "Balotelli est un clown. Il a seulement entendu [ces cris] dans sa tête", avait-il notamment déclaré au lendemain des incidents. Ce dernier s'est vu interdire de stade jusqu'en 2030.

Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, le Héllas Vérone a mis en avant "des considérations et expressions gravement contraires aux principes éthiques et aux valeurs (du) club" pour justifier sa décision.

Depuis, le joueur a reçu de nombreux soutiens comme celui de l'OM, de Blaise Matuidi ou encore de Carlo Ancelotti. Il a lui-même répondu aux supporters, qu'il a notamment qualifiés "d'ignorants".

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