Le PSG et les joueurs brésiliens c'est une histoire d'amour qui ne date pas d'hier et qui se poursuit encore aujourd'hui avec des joueurs comme Neymar, Marquinhos et Thiago Silva. Au même titre que Raï, Valdo fait partie des Brésiliens ayant le plus marqué l'histoire du club de la capitale en remportant notamment le championnat de France en 1994 mais surtout en éclaboussant de son talent le Parc des Princes au cours des années 1990. Dans une interview accordée à L'Equipe, Valdo s'est replongé dans ses souvenirs de son passage au PSG.
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"Ma première au Parc ? On a débuté la rencontre côté tribune Boulogne si je me souviens bien et les supporters ont scandé mon nom. Christian Perez et Amara Simba ont marqué. C'est un bon souvenir. Je me suis immédiatement senti chez moi. Le Parc est tellement beau. Je connaissais le terrain par coeur. Tous les coins, tous les trous. C'est la vérité. Je savais où on pouvait tomber et où il ne fallait surtout pas tomber", a expliqué le Brésilien.
"Denisot m'a touché"
Getty ImagesIl est revenu sur l'exploit en C1 contre le Real Madrid : "Le Real ? Après l'aller, tout le monde a dit que c'était mort, car le Real, c'est le Real. Robert Prosinecki (milieu du Real) nous avais même taillés, après le match aller. Moi aussi. Il a dit : "Ce Valdo-là, tout le monde en parle, mais qu'est ce qu'il a fait ?" Puis il a critiqué le club en disant que nous étions une équipe de petits joueurs. Artur Jorge n'a rien dit. Son seul commentaire fut avant le match retour : "Vous avez vraiment honte ? Alors ce soir, battez le Real". (...) Quand Zamorano marque pour le Real dans les arrêts de jeu. Là, je pense que tout est fini. Et puis on obtient un coup franc indirect. Comme d'habitude c'est moi qui le tire. Quand je mets le ballon à terre, sincèrement, je sais que l'on va marquer. (...) Quand je tire un coup franc, je ne cherche jamais personne. Je sais juste où je vais placer le ballon et mes partenaires aussi. Si tu choisis un joueur, tu rates. Donc il faut mettre le ballon dans l'espace. Antoine le savait et il a marqué de la tête".
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Valdo est revenu sur les conditions de son arrivée au PSG : "A l'époque, je jouais depuis trois ans pour Benfica et j'avais demandé une augmentation de salaire parce que j'étais en train de construire la maison de mes parents au Brésil. J'avais besoin d'argent. Mais le président m'avait répondu que je devais aller jusqu'au bout de mon contrat et que celui-ci ne serait pas revu à la hausse... Plus tard, quand Benfica m'a proposé de prolonger, j'ai dit non. J'avais même signé un précontrat avec la Roma. Mais le président de la Roma est décédé. J'étais prêt à rester à Benfica, quand Manuel Barbosa, mon agent, et Michel Denisot, le président du PSG, ont débarqué à l'improviste chez moi".
"Barbosa arrive chez moi avec Denisot. Denisot, il avait la classe et il me demande immédiatement si je veux venir au PSG. Moi, je réponds qu'il doit d'abord se mettre d'accord avec Benfica. Pourquoi avoir été au PSG ? Parce que Paris me proposait de gagner deux fois plus qu'à Benfica. Denisot m'a présenté un plan de trois ans et son projet pour le titre de champion de France. Son discours m'a passionné. Il a su me toucher. Aujourd'hui encore, c'est mon ami. Quand je suis à Paris, on se voit, on mange ensemble", a conclu le Brésilien.


