Kimpembe Manchester United PSGGetty/Franck Fife

PSG - Tuchel revient sur l'élimination contre Manchester United

Lors d'une interview accordée à beIN Sports, Thomas Tuchel est revenu sur la grande déception de sa première saison à la tête du PSG : l'élimination en 8e de finale de la Ligue des champions contre Manchester United. L'entraîneur parisien explique notamment qu'il avait tout mis en oeuvre avec son staff pour gérer ce match retour (victoire 2-0 à Old Trafford à l'aller) du mieux possible.

PSG, Tuchel : "C'est difficile à imaginer mais Neymar est un bon mec"

"J’ai passé trois jours dans l’obscurité la plus totale. Comme je n’en avais jamais connu avant. Je savais combien nous avions travaillé, combien il avait été difficile d’en arriver là après ce qui s’était passé lors des saisons précédentes. Je connaissais les efforts fournis par le vestiaire, les axes sur lesquels le staff avait travaillé, l’énergie à donner au groupe et comment le groupe y réagissait."

"Est-ce qu’on avait négligé quelque chose ? Sûrement."

"Je connaissais la somme de travail qu’il avait fallu déployer pour atteindre ce niveau, pour battre Liverpool ou battre l’Etoile Rouge chez eux où ils étaient invaincus depuis quelque chose comme trois ans, puis de devenir la première équipe française à battre Manchester United là-bas pour ensuite se crasher au match retour... C’était comme avoir un accident de voiture. Passer au feu vert et se faire percuter de plein fouet. 'Qu’est-ce qu’on avait fait de mal ?'. Est-ce qu’on avait négligé quelque chose ? Sûrement."

L'article continue ci-dessous
Kimpembe Manchester United PSGGetty/Franck Fife

"Dans les jours qui ont suivi, on a ressenti à quel point la déception était grande. Entre l’aller et le retour, on entendait les gens dire : 'ça y est les choses ont changé ! Je le sens'. Tout le monde pensait qu’on allait se qualifier et qu’on pouvait aller plus loin. Mais on ne l’a pas fait. J’ai eu l’impression, après, que tout le monde s’est finalement dit : 'ah, ça n’a pas changé. C’est comme les années précédentes'. Et nous, on pensait : 'non, ce n’est pas pareil'. Mais on était totalement impuissant."

Publicité