Cela fait presque deux semaines que le gouvernement français a sifflé la fin de la récréation pour la Ligue 1. Le championnat 2019/2020 ne peut reprendre, et c’est pourquoi la LFP a été contrainte de mettre un terme à l’exercice. Une décision que Jean-Michel Aulas ne parvient toujours pas à digérer.
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Le président de l’Olympique Lyonnais ne cesse de déplorer la précipitation dont aurait fait preuve l’Etat français selon lui, évoquant les répercussions néfastes sur la plupart des clubs. Il l’a encore fait ce dimanche à travers une publication sur twitter. « C’est quand même étonnant que personne ne remarque que ce sont les auteurs des décisions qui sont les principaux bénéficiaires de l’arrêt du championnat, qui condamne économiquement beaucoup de clubs à l’opposé des autres nations européennes », a-t-il écrit.
Caiazzo : « La messe est dite »
Même s’il défend l’intérêt général, Aulas commence à irriter et agacer certains responsables de clubs rivaux. Trois d’entre eux se sont d’ailleurs réunis ce dimanche en visioconférence pour le montrer du doigt, et l’appeler à accepter le verdict. Il s’agit de Bernard Caïazzo, président de l'AS Saint-Étienne, de Loïc Féry, celui de Lorient, et Nicolas Holveck, le nouvel homme fort du Stade Rennais.
Le responsable stéphanois a déclaré durant cette réunion qu’ils sont « tous d’accord pour dire que si Jean-Michel Aulas devenait Premier Ministre, ce serait une bonne chose pour le football » mais que « actuellement, nous n’avons pas d’autres choix que d’écouter le gouvernement. Jean-Michel Aulas peut parler, c’est son droit le plus strict, mais la messe est dite. Il faut l’accepter. »
Aulas a déjà livré sa réponse
Des propos qui sont très vite arrivés aux oreilles du principal intéressé. Et, comme on pouvait s’y attendre, ce dernier n’est pas resté sans réaction. Toujours sur Twitter, il a rétorqué : « Caiazzo, Féry et Holveck se réunissent à trois : la décision de rester en L1 pour l’ASSE, de monter en L1 pour Lorient et de jouer le tour préliminaire de Ligue des Champions pour Rennes leur convient bien! ». Une saillante contre-offensive, comme celle dont il est coutumier, et qui n’est assurément pas de nature à apaiser les tensions au sein de la famille du football français.
