Alors qu’il pensait en avoir terminé avec les tracas en quittant définitivement Canal+, Pierre Ménès vient d’être rattrapé par des ennuis et ceux-ci risquent d’être plus graves que ceux qu’il avait dû endurer en printemps dernier.
Pour rappel, le célèbre journaliste avait dû quitter la chaine cryptée suite aux révélations faites par plusieurs de ses anciennes collègues (Isabelle Moreau, Marie Portolano) concernant son comportement dégradant envers les femmes. Il s’était retrouvé en mauvaise posture suite à la diffusion du reportage « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » et dans lequel un passage avait été coupé au montage. Celui où il reconnait avoir fait ce dont on l’accuse, mais sans présenter ses excuses. Le passage en question a ensuite été diffusé face à la pression extérieure. Invité quelques jours plus tard dans l’émission Touche pas à Mon Poste, il a tenté de se défendre, mais n’a fait que s’enfoncer. Sa cote auprès de l’opinion publique avait alors considérablement baissé.
Une enquête interne a été ouverte par les directeurs de Canal+ pour mettre toute la lumière sur ses agissements. En même temps, sa collaboration avec la chaine a été stoppée sans attendre les résultats de l’investigation. Il y a eu rupture et l’intéressé est parti avec un joli chèque de 500000€ en guise d’indemnités. C’est ce qu’a divulgué L’Equipe dernièrement.
GettyMénès n’est pas encore tiré d’affaire
Ménès pensait s’en être bien sorti, mais voilà qu’une information du site « Les Jours » vient de faire savoir que l’ex-journaliste de L’Equipe n’est pas encore totalement tiré d’affaire. Loin s’en faut. Il s’avère que l’enquête évoquée plus haut a démontré que sept victimes ont souffert de son attitude. Parmi ces sept victimes, il y aurait cinq femmes, dont Marie Portolano.
Toujours selon la source en question, un signalement est en cours auprès de la justice de la part de l’inspection du travail de la chaine. Ménès risque donc d’être confronté à des démêlés judiciaires avec son ex-employeur et un procès n’est pas à exclure.
A noter qu’il y a encore quelques semaines, Ménès se considérait comme étant la victime dans cette affaire. Il estimait que le système ne l’avait pas épargné avec un lynchage médiatique qui n’était pas mérité car aucune plainte n’avait été déposée et qu’aucun tort de sa part n’a été démontré. La donne a semble-t-il changé.
Il est de plus en plus isolé
Ménès a perdu beaucoup de soutiens dernièrement, dont celui de son ami Hervé Mathoux. Les deux hommes ne se parlent plus. Le premier ayant reproché au second de ne pas l’avoir assez défendu publiquement.
Pendant la période où il était montré du doigt de toutes parts, Ménès s’était fait discret et avait abandonné son travail de chroniqueur. Récemment, il a refait surface en s’engageant avec Reworld Media, pour animer une plateforme en son nom (Pierrot Football Club). Avec les soucis qu’il risque de rencontrer dans les prochains jours et une image qui se dégrade de plus en plus, il est possible que ce nouveau projet censé le relancer soit finalement mort-né.
