Après Marcelino et Pablo Longoria, qui avaient pris la parole la veille, ce fut au tour de Frank McCourt de s’exprimer sur la tempête qui secoue actuellement l’Olympique de Marseille. Le Bosnien ne pouvait rester sans réaction au vu des dégats causés par la réunion de lundi entre les supporters et le staff directoire. Il est monté au créneau et a tapé du poing sur la table.
McCourt promet de « profonds changements »
Dans le communiqué qu’il a pondu, relayé par le site du club, l’homme d’affaires américain a parlé d'une « situation inacceptable », en faisant référence aux menaces qui ont été proférées à l’encontre de Longoria par les Ultras. Il a assuré ensuite qu’il ne resterait pas les bras croisés devant ce phénomène, promettant « des changements profonds ».
"L’incident de lundi n'en est qu'un parmi tant d'autres qui sapent les fondations et le bon fonctionnement du club, et rendent la réalisation de nos objectifs beaucoup plus difficile, a-t-il déploré. Notre gestion de l'OM nous a appris qu'un changement profond est nécessaire pour donner au club une véritable chance de se développer sans entrave à long terme. Ce changement nécessite un soutien collectif fort, à l'intérieur et à l'extérieur de l'OM. Seul le changement permettra à l'OM de conserver son identité tout en continuant à construire un club de la stature que nos supporters et la ville de Marseille méritent".
La nature des changements à venir n’a pas été précisée, mais il est évident qu’il va sévir fort. Chose qu’il n’avait pas fait lors de l’attaque de la Commanderie il y a deux ans et demi et qui avait conduit à la destitution de Jacques-Henri Eyraud, l’ancien président. Cette fois, il entend donc clairement s’attaquer aux Ultras et à leur ingérence dans les affaires du club. Et, il faut le reconnaitre, ces derniers l’ont bien cherché.
McCourt n’est pas le seul à envisager de mettre les mains dans le cambouis. C’est aussi le cas de la Ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera. Selon RMC Sports, cette dernière surveille avec attention l’évolution des faits dans la cité phocéenne. Si la situation venait à se détériorer encore plus, l’Etat pourrait intervenir.
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