Karl Toko-Ekambi Lyon 2019-20Getty Images

OL - Toko-Ekambi : "Je ne vois pas du tout mon retour en France comme un échec"

D'abord prêté avec option d'achat par Villarreal, Karl Toko-Ekambi, freiné en cours de saison par la crise sanitaire, s'est engagé définitivement en faveur de l'Olympique Lyonnais. Lundi soir, l'ancien du SCO d'Angers était l'invité de d’OL Night System sur OLTV. L'occasion pour lui de faire le point sur sa situation personnelle, mais aussi de se confier sur son expérience en Espagne ainsi que sur son parcours atypique, l'attaquant n'étant pas passé par un centre de formation. 

"Je ne vois pas du tout mon retour en France comme un échec"

"Je suis arrivé au mercato d’hiver pour aider le club à se redresser après les deux grosses blessures de Jeff Reine-Adélaïde et Memphis. Je suis arrivé en prêt et je suis désormais un joueur de l’OL pour les quatre prochaines années, c’est une fierté. C’est l’un des plus grands clubs en France et je me nourris de ce professionnalisme ambiant qui me servira toute ma vie", a ainsi confié Karl Toko-Ekambi, convaincu d'avoir évolué durant son aventure à Villareal. 

Karl Toko Ekambi - LyonGetty
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"Je n’ai pas de regret concernant mon expérience en Espagne. Ce sont les aléas d’une carrière de footballeur, je ne vois pas du tout mon retour en France comme un échec. Le championnat espagnol m’a surpris, c’est un championnat très technique et c’est l’homogénéité de la Liga qui m’a le plus choqué. Chaque équipe joue pour la gagne et il n’y a presque jamais de petit match. Les entraînements sont systématiquement centrés sur le ballon, c’est un monde à part. On s’adapte rarement à l’adversaire. Chaque équipe, du haut de tableau à la zone de relégation, jouera avec sa philosophie jusqu’au bout, qu’importe l’adversaire", a-t-il expliqué, lucide. 

Enfin, l'attaquant lyonnais s'est présenté comme un éternel passionné de football, ce qui lui permet de garder constamment les pieds sur terre. "J’aime le foot depuis tout petit. Comme je ne suis pas passé par un centre de formation, c’était un rêve encore plus grand pour moi car j’avais moins de chances d’y arriver que d’autres. Depuis que j’ai signé professionnel, je n’arrive pas à passer totalement de l’autre côté, je regarde toujours les matches avec mes yeux de supporter et surtout de passionné. Je peux absolument tout regarder, même les divisions inférieures", a-t-il raconté. Un puriste qui a su convaincre Rudi Garcia de le garder. 

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