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OL - Bayern Munich : Lyon n'a pas démérité mais ne rejoindra pas le PSG en finale

"Le football est un sport qui se joue à onze et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne". Cette phrase a souvent été l’un des pires cauchemars du foot français. Depuis quelques années, le complexe d’infériorité s’est estompé notamment grâce à l’équipe de France.

On aurait aimé que cette supériorité français perdure dans ces demi-finales de Ligue des Champions. Si le PSG a logiquement battu le RB Leipzig, l’Olympique Lyonnais n’a malheureusement pas pu renverser la montagne que représente le Bayern Munich (0-3).

Un déchet dans la finition

Mercredi soir, les hommes de Rudi Garcia ont subi de plein fouet ce dicton. Ils ont longtemps espéré, ils y ont cru avant d’être rapidement ramenés à la réalité. Le Bayern Munich est chaque année l’un des favoris de la compétition et ce n’est pas pour rien. Même quand il n’est pas aussi flamboyant que face au FC Barcelone, le club bavarois peut se permettre de jouer sur son expérience afin de tuer les espoirs de ces adversaires. 

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C’est exactement ce qui s’est passé au Stade José Alvalade. Bousculé en début de match et moins bien physiquement, le Bayern s’en est remis à Serge Gnabry pour doucher les rêves lyonnais de finale. Déjà à son avantage face au Barça, l’ancien Gunner a remis ça avec un doublé en premier période (17eme, 33eme).

Memphis pas encore au niveau

Ce doublé a fait très mal aux hommes de Rudi Garcia. Car, comme face à la Juventus Turin et Manchester City, les Gones ont attaqué cette demie tambour battant. Ils ne voulaient pas avoir de regrets, ils ont tout fait pour mais ils en auront forcément à la sortie de cette rencontre. Dès les premiers instants, Memphis s’est fait prendre au piège tissé par Manuel Neuer en s’excentrant trop (2eme).

Dans son pure style de gardien de hand, le portier bavarois a empêché l’OL d’y croire à nouveau avec une parade du bout du pied sur un tir de Karl Toko-Ekambi (57eme). Oui l’OL a eu les occasions de faire douter son adversaire mais dans ce genre de rencontres, le réalisme est un point plus qu’important. Le but de Robert Lewandowski de la tête sur un mini-corner (88eme) n'est qu'anecdotique et vient surtout gonfler les stats du Polonais.

Quel futur pour l’OL ?

Ça avait sourit au club de Jean-Michel Aulas en quarts, cette fois non, à l’image de ce poteau de l’ancien attaquant de Villarreal (16eme) qui sera suivi dans la foulée de l’ouverture du score de Gnabry… Contre City, il n’y avait eu que 59 secondes entre le raté de Sterling et le but du 2-1 de Moussa Dembélé. Ce mercredi, il y en aura 60 entre le raté lyonnais et le 1-0.

Entre Rhône et Saône, les supporters pourront être fiers du parcours des leurs, même si ce fut plus difficile ce mercredi soir. Mais, ils ont aussi vu ce qui les séparent encore des grands d’Europe. La parenthèse enchantée européenne maintenant refermée, le futur de l’OL sans Coupe d’Europe s’annonce moins reluisant avec certainement de nombreux départs (Aouar ? Dembélé ?)

Il n’y aura donc pas de première finale 100% française en Ligue des Champions. Mais, il est certains que le PSG, devant sa télévision, a trouvé des défauts à cette formation munichoise à qui on n’en donne pourtant pas. 

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