Nantes aura globalement dominé pendant 70 minutes, mais sans parvenir à faire la différence. Avant de subir l'efficacité des attaquants niçois, qui ont su faire la différence en fin de rencontre malgré une prestation moins convaincante.
Un début de rencontre globalement peu animé, à l'exception de cette frappe de Bukari après une dizaine de minutes de jeu, bien captée au sol par un Walter Benitez vigilant.
Les deux équipes s'observent sous le soleil qui baigne le stade de la Beaujoire, mais aucune des deux ne semble réellement décidée à se projeter vers l'avant. Sur un long coup-franc à la demi-heure de jeu, les visiteurs se procurent leur première - et seule - occasion dans ce premier acte avec une tête de Lemina qui s'écrase sur la transversale de Lafont.
Globalement mieux dans le match, les Canaris montent eux peu à peu en puissance et auraient clairement mérité de mener au moment de rentrer aux vestiaires. Parce que Moses Simon aurait dû faire mieux à la tombée d'un centre au second poteau alors qu'il était seul, avant que Kolo Muani n'égalise à une barre partout sur un centre de Blas.
L'intensité montait quelque peu après le repos, les deux équipes se livrant davantage pour tenter de faire la différence. Amine Gouiri est plus en vue, et Nice commence à se montrer dangereux par séquences.
Mais c'est encore Nantes qui se procure les plus gros frissons par l'intermédiaire de Bukari, contré au dernier moment après un joli slalom pour s'infiltrer dans la surface. En face, Nice tente de répondre avec un excellent ballon vers Boudaoui sur la droite de la surface, qui la joue collectif vers Gouiri, devancé d'un retour salvateur par Castelletto.
Benitez doit encore s'imposer en angle fermé face à Bukari à une vingtaine de minutes du terme, mais Nantes montre un beau visage, à l'image de la tentative lointaine de Corchia, sortie une nouvelle fois par Benitez, avant que Lemina ne sauve sur sa ligne devant Moses Simon dans une Beaujoire qui pousse.
Mais des Nantais qui finissent par être punis de leur manque d'efficacité sur un centre de Bard coupé de la poitrine par Dolberg pour offrir la victoire aux Aiglons (0-1, 75e). Une victoire confirmée quelques minutes plus tard par Amine Gouiri au terme d'une magnifique combinaison avec Dolberg et un Delort tout juste entré en jeu (0-2, 80e). Les hommes de Christophe Galtier continuent de regarder vers le haut du classement.
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