C'était le match le plus attendu de l'année, et l'enjeu a failli paralyser l'équipe la plus forte des deux. Ce samedi, Istanbul nous a offert une finale bien plus serrée que ce que beaucoup imaginaient. D'un côté, des Cityzen décevants et stressés. De l'autre, des Nerazzurri plus faibles mais hautement courageux. Au bout d'une rencontre longtemps très fermée, les hommes de Pep Guardiola surmontent le signe indien et remportent la première Ligue des Champions de leur histoire.
City démarre bien puis déjoue
Comme toujours avec Manchester City, difficile de savoir avant la rencontre quel sera le visage affiché par les Skyblues. Les premières minutes sont intéressantes. Lancé sur le côté gauche du rectangle, Erling Haaland canonne au-dessus du but d'André Onana (2e). Écarté sur le côté droit par Rodri, Bernardo Silva s'offre un solo dans la surface intériste mais sa frappe manque le cadre (6e). Mais cette bonne entame n'est qu'un leurre : les hommes de Pep Guardiola semble prendre conscience de l'enjeu et se mettent à déjouer complètement. Une absence qui va même pousser les Intéristes à mettre le nez à la fenêtre.
En combinaison avec Lautaro Martínez, Marcelo Brozovic arme une frappe lointaine dévissée qui fuit le cadre (20e). Pourtant pas mis sous pression, Ederson loupe sa troisième relance de la rencontre et offre le ballon à Nicoló Barella dont la tentative de lob lointain est complètement loupée (26e). Dans la minute qui suit, lancé dans la surface par Kevin De Bruyne, Haaland frappe fort sur Onana qui se place bien. Isolé à distance par Rúben Dias, De Bruyne arme une frappe lointaine trop molle dans les mains du portier camerounais (29e). Il ne se passera plus rien avant la pause.
L'Inter domine mais se fait surprendre
Le second acte commence comme à terminer le premier, il n'y a rien à se mettre sous la dent. C'est même plutôt l'Inter qui semble prendre le match en mains face à de très timides mancuniens. Sur une passe en retrait de Bernardo, Lautaro profite d'une mauvaise compréhension de Manuel Akanji mais bute sur Ederson lors d'un face-à-face excentré (59e). Et c'est le moment choisi par City pour frapper : trouvé dans le rectangle intériste par Akanji, Bernardo voit son centre déviée par Matteo Darmian dans les pieds de Rodri qui trouve l'ouverture dans une forêt de jambes (68e).
Les Intéristes vont encore se montrer dangereux. Oublié sur une remise de la tête de Denzel Dumfries, Federico Dimarco lobe Ederson de la tête mais voit sa tentative heurter la transversale avant que sa reprise ne soit contrée par Romelu Lukaku (70e). Écarté sur le côté droit par Lautaro, Romelu arme une frappe déviée par Dias qui échoue dans les gants d'Ederson (73e). Touché entre les lignes, Phil Foden s'infiltre au coeur de la défense à renforts de dribbles mais écrase trop sa frappe croisée pour surprendre un Onana attentif (78e). C'est la dernière opportunité mancunienne.
En manque d'idées face à une équipe plus complète qu'eux, les Nerazzurri vont mettre la pression en toute fin de match. Sur un long centre de Danilo D'Ambrosio, Robin Gosens remise parfaitement de la tête pour Lukaku dont la tête piquée est sauvée du genou par Ederson (88e). Lancé dans un 1vs1 avec Dias, Lukaku arme une frappe lointaine trop croisée (90e). À la retombée d'un coup-franc de Dimarco mal repoussé, Barella tente une reprise de volée lointaine qui s'échappe largement du but (90e+3). Sur un ultime corner, Ederson réalise une magnifique claquette sur une tête de Gosens (90e+6). Manchester City tient jusqu'au bout et s'offre la première Ligue des Champions de son histoire.
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