Christophe Galtier LilleGetty

LOSC, Galtier : "On n’a aucune pression"

Vainqueur de Lyon à l’extérieur la semaine dernière, Lille s’est mis dans les meilleures prédispositions pour aller chercher le titre de champion de France. Les Dogues doivent maintenant essayer de conserver cette position pendant les cinq prochaines journées. Ce qui ne sera pas une tâche aisée.

Il y a de grandes attentes sur les Nordistes, mais ces derniers essayent de rester sereins et surtout ne pas se mettre trop de pression sur leurs épaules. Christophe Galtier, le coach, ne cesse de rappeler que tout ce qui arrive ce n’est que du bonus. 

« Personne ne doit venir leur enlever l’os dans la bouche »

« Ce qu'on vit, ce n'est que du bonheur, a-t-il déclaré en conférence de presse ce jeudi avant le match face à Nice. Et on a notre destin en main. J'ai un groupe qui est très motivé, parfois agaçant, mais qui répond même parfois au-delà de mes espérances. On est devant, les joueurs tiennent quelque chose et ils doivent tout faire pour ne pas qu'on leur prenne. Comme un chien avec un os dans la bouche. Ils l'ont. Personne ne doit venir leur enlever, ils doivent avoir ça en tête ».

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L’entraineur lillois veut que ses hommes restent décontractés, mais en même temps il les encourage à ne rien lâcher et tout fait pour rester au sommet. « On est dans une magnifique position, une première place exceptionnelle, on veut s'y accrocher. Pour cela, on ne doit pas penser aux quatre matches qui arrivent, on doit penser bien évidemment à Nice. D'autant plus qu'on reçoit une équipe qui a une défaite sur les huit derniers matches, qui a repris de l'oxygène, de la confiance, qui a marqué trois buts contre Montpellier », a-t-il confié.

Pour conclure, Galtier a aussi mis en avant le caractère de son équipe, tout en demandant plus de constance sur le long d’un match : « Si on fait la différence sur la fin, c'est une force de caractère. J'ai des garçons sur le banc qui ont un état d'esprit très positif et de la qualité. Mais c'est aussi lié à nos entames (ratées). Sur la première partie de saison, quand on ouvrait le score, c'était difficile pour l'adversaire. On doit avoir un autre visage, beaucoup plus d'investissement. »

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