Jean-Michel Aulas LyonGettyimages

Ligue 1 - Aulas espère que l'arrêt du championnat sera réexaminé

Lyon, finalement 7e et pas qualifié en coupe d'Europe (en attendant la possible finale de Coupe de la ligue et la fin de la Ligue des champions), fait partie des principaux perdants de la décision de la Ligue d'arrêter définitivement la Ligue 1 la semaine passée.

Après avoir proposé la tenue de play-offs pour déterminer le classement, Jean-Michel Aulas espère un retournement de la situation, alors que la décision a pour lui été prise trop tôt. "Il y a eu d'abord une erreur politique. Pourquoi se précipiter pour dire qu'il est difficile de jouer avant août ? Alors qu'on ne sait pas si les autres pays vont avoir le même jugement", a-t-il estimé dans des propos accordés à L'Equipe.

"Ensuite, il y a une erreur démocratique. Il aurait été utile de consulter tous les clubs par une assemblée générale. La Ligue a cru devoir arrêter le Championnat alors qu'on pouvait attendre 15 jours, 3 semaines, jusqu'à début juin, pour savoir si les entraînements individuels et collectifs pouvaient reprendre. L'UEFA nous avait mis sur la voie avec les play-offs. On a pris une solution injuste et erronée juridiquement."

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"J'appelle à ce qu'on reprenne ces décisions"

Le président lyonnais espère ainsi que la décision sera étudiée à nouveau après consultation de l'ensemble des clubs, dont plusieurs ont également montré leur mécontentement face à la situation.

"J'appelle à ce qu'on reprenne ces décisions lors de l'assemblée générale (ce lundi) ou celle du 23 mai, poursuit-il. Je comprends les élus d'Amiens (19e) par exemple. Ou les dirigeants de Lille (4e) car l'équipe était plus proche que nous d'être en C1. (...) Si j'espère un retournement de situation ? Bien sûr et il le faut !

"Ce sera difficile mais j'ai eu des présidents de clubs étrangers, ils sont tous atterrés par la décision prise par la LFP. On s'est assis très rapidement sur 250 M€ en faisant croire que le prêt PGE allait compenser. Les 40 présidents de clubs (L1 et L2), probablement pas à l'unanimité, vont prendre conscience du déficit économique incroyable qui s'annonce.

"On est en train de casser le mérite sportif énoncé par l'UEFA et casser la filière économique du foot pro. Pourquoi les autres clubs européens se battent pour terminer leur saison et en ont eu l'autorisation ? On est en train de se pendre avec nos décisions."

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