Ce qui devait être une simple interview d'après-match s'est transformée en véritable règlement de comptes. Entraîneur de Laval depuis cet été, François Ciccolini n'a pas aimé certaines question du journaliste de France Bleu Mayenne suite à la défaite 2-0 de son équipe contre Boulogne-sur-Mer.
"Je vais te frapper d'un coup de crosse à la tête"
Visiblement agacé par les interrogations du journaliste qui tentait de comprendre ce revers des Tangos, l'ancien coach de Bastia est très vite monté en pression face à son interlocuteur. "Peut-être que je vais te frapper la tête par terre(...) Tu as déjà vu un journaliste avec un sparadrap sur la tête ? Parce que tu vas en voir un dans trois minutes (...) J'ai ce qu'il faut, je vais te frapper d'un coup de crosse à la tête."
Le journaliste qui tentait de calmer les esprits en ironisant sur un éventuel arrêt maladie suite à des coups et blessures se fait reprendre de volée par Ciccolini, qui continue ses menaces. "Il n'y aura pas d'arrêt maladie, puisque tu n'auras plus d'arrêt tout court (...) Tu veux m'emboîter, ou tu veux que je te déboîte ?"
Un communiqué comme réponse pour Laval
Laval a décidé de réagir à ces propos par un communiqué qui ne risque pas d'arranger les choses. Le club de National n'a pas hésité à indiquer que cette interview ne respectait pas le protocole, comme un motif bien léger pour expliquer les paroles de son entraîneur. "L'une des questions portait sur les choix du groupe de joueurs présents sur ce match. La question posée a été ressentie comme une agression directe et une défiance au professionnalisme de l'ensemble du staff."
Le journaliste de France Bleu Mayenne a déposé plainte pour cet incident. La Société des journalistes de France Bleu (SDJ) a aussi donné sa réaction dans un communiqué concernant les propos de François Ciccolini."Rien ne justifie de telles extrémités de la part d'un homme censé incarner un club historique du football français."
.png?auto=webp&format=pjpg&width=640&quality=60)
