Didier Deschamps FranceGetty

France-Turquie, Deschamps : "Focalisés sur la victoire et la qualification"

L'Equipe de France a la possibilité lundi soir (à 20h45) de valider sa qualification pour l'Euro en prenant le dessus sur la Turquie à domicile. Une victoire et les Bleus seront certains de participer au tournoi continental. Une donnée que n'ignore pas leur sélectionneur, Didier Deschamps. C'est même sur quoi le sélectionneur a insisté lors de la conférence de presse d'avant-match, invitant ses troupes à oublier tout le contexte extérieur.

Deschamps prolongera en cas de qualification

Quelles sont les nouvelles des blessés ?

Olivier Giroud n'a aucun problème. Lucas Hernandez, il n'a pas joué vendredi donc il n'y a pas d'évolution. Il va s'entrainer et être disponible demain. Et pour N'Golo Kanté, on fera le point après l'entrainement.

Comment faire abstraction du contexte ?

On sait l'importance du match de demain. C'est une confrontation contre un adversaire qui a le même nombre de points que nous. On le sait. Même s'il restera deux matches derrière, mais on reste focalisés sur le fait d'obtenir la victoire. Il y aura une belle ambiance, c'est évident. Pour ce qui est des problèmes géopolitiques, ils sont là mais on ne va pas penser à ça. On est dans une sphère sportive. Il faut rester concentrés là-dessus.

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La célébration des Turcs lors du dernier match, qu'est ce que cela vous inspire ?

Je n'entrerai pas dans ce débat. Ce qui m'intéresse c'est juste le match.

Demain, c'est une revanche ou une finale ?

Il n'y a jamais de revanche. On ne va pas récupérer des points qu'on a perdus. Ils nous ont surclassés chez eux, et là c'est un autre match. C'est juste un match qui peut être décisif. Il faut faire en sorte qu'il se passe différemment qu'à l'aller.

Qu'est ce que vous ne voulez pas revoir par rapport à l'aller ?

Tout. Il n'y a rien à retenir du positif, à part la prestation de Lloris. On a été défaillants et eux ont été très bons. Ceux qui sont là s'en rappellent. Mais ça ne sera pas forcément le même match. On l'a vu avec l'Islande. Ce match aller sert à argumenter pour le match retour.

Pensez-vous à votre prolongation de contrat ?

Je suis focalisé uniquement le fait qu'on obtienne notre qualification. Après on verra tranquillement. J'ai suffisamment une bonne relation avec mon président pour qu'on en discute autour d'une table.

C'est la première fois que l'Equipe de France enchaine en trois jours deux matches aussi importants. Comment les prépare-t-on ?

On axe sur la récupération avant tout. Et c'est valable pour mon homologue aussi. Trois jours c'est peu. Il faut faire en sorte d'optimiser la récupération entre les deux. Les questions que je peux me poser, mon homologue va se les poser aussi. En terme de séance d'entrainement, c'est très limité.

Que craignez-vous chez les Turcs ?

C'est une équipe qui a 18 points et elle ne les a pas volés. Elle est efficace et solide. Elle a pris ses 2 seuls buts sur coups de pieds arrêtés. Elle a un potentiel offensif intéressant aussi avec Yilmaz, Tosun et Calhanoglu. Elle est expérimentée, et animée d'un état d'esprit et d'une passion. Elle a fait de très bons matches, notamment contre nous. Elle a du caractère et son duo d'attaque est très efficace et amène beaucoup de courses et de profondeur.

Pensez-vous pouvoir jouer à domicile ?

On est à domicile. On a une belle ambiance avec nos supporters. C'est vrai que les Turcs se déplacent en nombre. Ils sont très attachés à leur sélection, avec une ferveur exacerbée. Mais ça sera une belle ambiance. Mais on jouera chez nous. On est au Stade de France.

Vous êtes à 90 minutes de la qualification, vous vous dites que ce match doit vous qualifier ?

Il faut faire en sorte que ça soit celui de la qualification. En faisant en sorte de le gagner, ça nous ouvre les portes de la qualification. C'est clair et net. Une victoire nous qualifiera.

Comment est Giroud aujourd'hui ? Qu'est-ce qui pourrait vous empêcher de l'aligner de nouveau ?

Que je décide de ne pas le mettre dès le départ. Les interrogations étaient légitimes avant le match contre l'Islande. Elles peuvent l'être aujourd'hui encore. Mais je suis satisfait au-delà de son pénalty, du jus et de son état physique sur ce match. Il est disponible pour demain.

Est-ce le match le plus important depuis votre finale mondiale ?

Oui, il peut être décisif. Et c'est parce qu'on a fait ce qu'il fallait. L'Islande était plus important. Sinon, depuis le Mondial, le plus important c'était celui des Pays-Bas. Mais à ce moment-là, aujourd'hui c'est celui-là. On sait ce qui nous reste à faire pour atteindre notre objectif initial.

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