Aleksander Ceferin UEFA Presidentgettyimages

Finale Ligue Europa - Aleksander Ceferin défend Bakou

Le 29 mai prochain, le stade Olympique de Bakou sera le théâtre d'une finale de Ligue Europa 100% anglaise, opposant les Gunners d'Arsenal aux Blues de Chelsea. Un évènement prévu de longue date, source de diverses polémiques ces derniers jours... 

En effet, Arsenal se veut particulièrement remonté contre la localisation de cette finale européenne. En cause, les problèmes d'accès empêchant ses fervents supporters de faire le déplacement pour soutenir l'équipe, mais aussi et surtout car le milieu de terrain arménien Henrikh Mkhitaryan a décidé de ne pas se rendre à Bakou, craignant pour sa sécurité dans un contexte de relations difficiles entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. 

Aleksander Ceferin répond aux différentes critiques 

"Nous sommes amèrement déçus qu'en raison des moyens de transport limités, l'UEFA ne puisse proposer à Arsenal qu'un maximum de 6 000 billets pour un stade d'une capacité supérieure à 60 000 places. L'avenir nous dira si ces 6 000 fans d'Arsenal pourront ne serait-ce qu'assister à la finale, étant données les difficultés du voyage", s'était d'abord plaint le club londonien, avant de se faire l'avocat de son milieu offensif. "Nous avons étudié de manière approfondie toutes les options possibles pour que Micki fasse partie de l'équipe, mais après en avoir discuté avec Micki et sa famille, nous avons convenu collectivement qu'il ne fera pas partie de notre groupe de voyage". 

Aleksander Ceferin UEFA Presidentgettyimages

Dans un entretien à paraître samedi dans l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, Aleksander Ceferin, le président de l'UEFA, a pour sa part défendu l'organisation de la finale de la Ligue Europa à Bakou. "La question des droits de l'homme en Azerbaïdjan est un problème mais c'est également le cas dans d'autres pays européens", a ainsi confié le dirigeant, avant d'insister. "C'est la décision du joueur, a simplement commenté Ceferin, cité par Der Spiegel. Si le football se laisse arrêter par de telles tensions, nous ne pourrons plus rien organiser. Nous avons organisé un Euro (2016) en sécurité en France, alors que le pays est la cible du terrorisme."

Pas sûr que ces arguments ne suffisent à apaiser les quelques tensions entre Arsenal et l'instance européenne, une place en Ligue des Champions étant en jeu pour les hommes d'Unai Emery, eux qui ne sont pas parvenus à figurer dans les quatre premiers du championnat anglais. 

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