Villarreal Francis CoquelinGetty Images

Emery, Wenger, l'équipe de France : les confidences de Francis Coquelin avant Villarreal-Liverpool

Ce mardi soir, Villarreal reçoit Liverpool en demi-finale retour de la Ligue des champions. Battus 2-0 à l'aller, les joueurs d'Unai Emery devront réaliser un exploit pour atteindre la finale.

Mais cela ne fait pas peur à Francis Coquelin. A bientôt 31 ans (il les fêtera le 13 mai), le Français est l'un des cadres du « sous-marin jaune » et il croit aux chances de son équipe, comme il l'a confié à nos confrères du Parisien : « Cette défaite 2-0, sans être un bon résultat, nous laisse encore en vie. On s'attend à une rencontre très compliquée, mais tout demeure possible. On a une montagne face à nous. Il faudra sortir un match presque parfait, même parfait, pour prétendre à quelque chose de grand. On cherchera à montrer un autre visage, en s'inspirant, un peu, de notre double confrontation face au Bayern au tour précédent. »

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Coquelin est par ailleurs sous le charme d'Unai Emery, son entraîneur dont il pense le plus grand bien : « Il inspire le respect. Malheureusement, les gens l'associent à cette remontada (avec le PSG contre le Barça en 2017, n.d.l.r.). Ici, il montre son savoir-faire avec la conquête de la Ligue Europa en 2021, puis cette place en demi-finale de la C1 cette saison. »

Passé par Arsenal de 2008 à 2018, Coquelin garde également un excellent souvenir d'Arsène Wenger : « Il m'a dirigé pendant de longues années. Il était un peu comme un deuxième père. Prévenant et jamais avare d'un conseil. »

Grâce à ses bonnes performances avec Villarreal, Francis Coquelin refait parler de lui pour une place en équipe de France. Souvent pré-convoqué mais jamais sélectionné, le milieu de terrain n'en prend pas ombrage : « Ce n'est pas un regret. Ça n'a pas pu se faire. C'est la vie. Voilà tout. J'avais connu de belles choses avec les sélections de jeunes. J'ai été champion d'Europe avec les U 19 en 2010. Et je le répète, je suis fier de ma carrière. En club, j'ai vécu de grandes joies. »

Coquelin pense tout de même pouvoir porter le maillot de l'équipe de France, à l'occasion des JO 2024 à Paris : « Quel sportif serait insensible aux JO ? Ce serait exceptionnel de participer à un tel événement dans son pays. Je connais bien le coach, en plus (Sylvain Ripoll), il était l'adjoint de Gourcuff à Lorient (il y a joué lors de la saison 2010-2011, n.d.l.r.). Et lui aussi me connaît bien. »

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