Romelu Lukaku marche sur l'eau depuis le début de la Coupe du monde 2018. Auteur de quatre buts en deux rencontres, l'international belge est en lice pour être le meilleur buteur de la compétition, mais il va surtout chercher à permettre aux Diables Rouges d'aller le plus loin possible dans le mondial en Russie. L'attaquant de Manchester United aura un grand rôle à jouer lors du huitième de finale contre le Japon.
Ancien coéquipier et modèle de Romelu Lukaku à Chelsea, Didier Drogba a évoqué sa relation avec l'international belge sur la BBC : "Je suis toujours en train de le défier, par exemple, d'avoir plus de buts pour Manchester United la saison prochaine que les 27 qu'il a eu la saison dernière, et d'obtenir le titre de meilleur buteur lors de cette Coupe du Monde, aussi. Cependant, nous ne parlons pas toujours du travail. Je l'ai vu au camp d'entraînement de la Belgique à Moscou et nous n'avons pas parlé sérieusement à ce moment-là".
"Lukaku est comme mon enfant"
"Je connais aussi ses coéquipiers Eden Hazard, Marouane Fellaini et leur assistant Thierry Henry, et c'était bien de leur parler de tout et de rien. C'était juste une conversation normale entre amis, faire des blagues sur les joueurs et regarder la victoire de la Croatie sur l'Argentine en même temps. Nous nous amusions juste et il était clair que Romelu et l'équipe de Belgique sont en bonne position, pas seulement en jouant bien mais en gagnant des matches", a poursuivi l'ancien international ivoirien.
Didier Drogba a encensé Romelu Lukaku qui peut selon lui donner une autre dimension à la Coupe du monde de la Belgique : "C'est l'une des raisons pour lesquelles je les encourage à faire si bien ce tournoi, et avec Romelu Lukaku dans ce genre de forme, ils ont définitivement une chance de le gagner. Romelu est un joueur et une personne avec qui j'ai une relation privilégiée. Je le connais depuis sept ans, depuis qu'il est arrivé à Chelsea à l'âge de 18 ans en 2011, et nous sommes très proches. Il est plus que mon très bon ami, il est un enfant que j'aime et il est comme mon petit frère - quelqu'un que j'ai toujours essayé d'aider".
"Quand il était jeune, il était très cru, puissant et physique, oui - toujours. Je l'ai toujours défié et je lui ai dit qu'il devait devenir plus mince et qu'il serait un joueur différent - plus rapide, et plus agile à bouger et à tourner. Quand il regarde le joueur qu'il est maintenant et celui qu'il était il y a sept ans, il y a une grande différence: si vous passez par les différentes parties de son jeu, il y a de la qualité partout", a conclu l'emblématique attaquant des Blues.
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