Didier Deschamps était en conférence de presse dimanche en prélude au premier match des Bleus à l’Euro contre l’Autriche. A l’instar de Kylian Mbappé, le sélectionneur de l’Equipe de France était attendu sur la situation politique au plan national. Mais contrairement à ses joueurs, Deschamps a refusé de prendre position.
Didier Deschamps n’en veut pas à ses joueurs
C’est le sujet le plus chaud en France ces derniers jours. Les législatives ont même à éclipser l’Euro de la tête des Français et même des joueurs de l’Equipe de France. Ces derniers ont affiché clairement leurs positions sur le contexte politique à l’image de Marcus Thuram et de Kylian Mbappé, qui invitent le peuple à faire front contre le Rassemblement National. Mais cela ne semble déranger Didier Deschamps qui préfère donne la liberté aux Bleus d’avoir leurs propres opinions sur la situation au pays.
« Tout le monde a sa propre analyse. Peu importe ce qu'on dit, il y aura des pour et des contres. Ce sont des footballeurs mais ce sont des citoyens français et ils ne sont pas en dehors de la situation que vit la France. Il n'y a pas de conseil à donner, il y a la liberté de dire les choses avec leurs mots, leur sensibilité. J'ai beaucoup de choses à gérer avec le match de demain. Il y a des discussions autour de la politique, à titre personnel, je ne peux que suivre ce qui me semble le plus important. Il y a un devoir civique pour les citoyens français, il est important », lance le sélectionneur français face aux médias.
Deschamps n’a pas de directives à donner au peuple français
Cependant, Didier Deschamps lui, préfère se focaliser sur l’Euro notamment le premier match des Bleus contre l’Autriche, lundi. Le sélectionneur français refuse d’ailleurs de donner un avis sur la position des Bleus. « Je ne vais pas commenter ce que disent les joueurs. Ce sont des citoyens, ils représentent beaucoup. Ce qui nous attend demain, l'espace d'un match, le sport a la capacité de réunir tout le monde. J'ai confiance en l'ensemble du groupe pour tout faire demain face à l'Autriche », ajoute-t-il avant de refuser de prendre position sur le sujet.
« On représente tout ce qui est la mixité, l'union, la diversité, la solidarité, tout ce qu'on peut. Je suis déconnecté. Si vous m'attaquez en frontal, je vais vous répondre. Nous, on est unis, on fera tout pour le rester. Je suis sélectionneur, j'ai une position que j'ai toujours eue. Je sais ce qu'il se passe dans notre pays », explique le technicien tricolore.
