Maurizio Sarri Chelsea 2018-19Getty Images

Chelsea, Sarri va parler à Kepa

Chelsea s'est incliné dimanche à Wembley en finale de la League Cup contre Manchester City. Les Blues ont dû baisser pavillon après la séance des tirs au but, malgré une prestation tout à fait honorable pendant plus de deux heures de jeu. Au coup de sifflet final, ce n'est cependant pas ce qui a fait le plus parler dans les coulisses. Le sujet qui était au centre de toutes les discussions est la polémique Kepa.

En fin de prolongation, le gardien espagnol de l'équipe londonienne a refusé de céder sa place alors que son staff le rappelait sur le banc, avec l'intention de le remplacer par Willy Caballero. Cela a donné lieu à plusieurs minutes d'incompréhension et aussi de colère de la part de Maurizio Sarri. Ce dernier s'est mis dans tous ses états en voyant son protégé refuser de sortir de la pelouse.

Après le match, on s'attendait à ce que le coach transalpin invective Kepa publiquement. Mais, curieusement, il a plutôt cherché à apaiser les esprits et évoquer un "grand malentendu". "J'ai cru qu'il était blessé, je ne voulais pas qu'il reste s'il était dans cette condition, a-t-il déclaré en conférence de presse. Je voulais Caballero sur le terrain. Mais lui voulait juste me dire qu'il était encore bon pour la séance de tirs au but".

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Tout en évoquant une mésentente, Sarri a quand même pointé du doigt son dernier rempart pour l'entêtement dont il a fait preuve. "Mentalement, Kepa avait raison mais pas forcément dans son comportement. J'étais très en colère. Je vais lui parler, il doit comprendre car nous pouvons avoir des problèmes, surtout avec vous (la presse)".

Kepa a aussi réagi par rapport à cet incident. Sur les réseaux sociaux, l'Espagnol a appuyé la thèse d'un "gros malentendu", en affirmant qu'il n'a "jamais été dans mes [ses] intentions de désobéir au coach". Il a juste voulu lui montrer qu'il est apte de continuer à la suite d'un coach avec Sergio Aguero sur l'action précédente. "J'ai vu l'image qui a été dressée de moi et ça m'a déplu, car jamais je ne contesterai l'autorité d'un entraineur", a-t-il poursuivi.

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