Lucas Hernandez Bayer Leverkusen FC Bayern München 191220Getty Images

Bayern, Lucas Hernandez sent le PSG "revanchard"

Tenant du titre et grand favori à sa propre succession, le Bayern Munich retrouvera le PSG, qu'il a battu en finale de la dernière édition, en quart de finale de la Ligue des champions début avril. Un choc au sommet qui promet et qui est très attendu en Europe et dans le monde entier. Dans une interview accordée à L'Equipe, Lucas Hernandez a évoqué le choc face au PSG en 1/4 de finale de la Ligue des champions. Un discours entre confiance et méfiance.

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"Ce sera un très gros match, un rendez-vous pour se faire plaisir. Ce ne sera pas facile d'éliminer Paris, qui sera un peu revanchard par rapport à la dernière finale. Les Parisiens auront de l'envie mais nous aussi (...) Plusieurs joueurs importants sont partis mais d'autres très grands les ont remplacés. Plus fort, je ne sais pas, mais c'est sûr qu'on a une super équipe. Quand vous voyez notre qualité offensive : on a quatre occasions, on marque quatre buts, c'est incroyable. Mais cela suppose un bloc défensif solide et nos joueurs offensifs ont cette capacité à se replier sans rechigner. Tout le monde est prêt à se donner à fond", a analysé Lucas Hernandez.

"Mbappé ? Si je dois l’affronter, je lui dirai deux, trois mots pour qu’il reste tranquille. Je lui dirai surtout qu’il a intérêt à jouer côté gauche parisien (rires). S’il vient sur la droite, ce sera la guerre. Je plaisante, mais c’est vrai qu’il a beaucoup de talent et il faudra être très vigilant avec lui (...) La Ligue des champions c'est ce qu'on veut. Et on va lutter pour conserver ce titre le 29 mai. Tout le monde est déterminé", a ajouté le défenseur du Bayern Munich.

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"Je n'ai jamais douté"

Lucas Hernandez Bayer Leverkusen FC Bayern München 191220Getty Images

Malgré son manque de temps de jeu au Bayern, Lucas Hernandez n'a jamais pensé à partir : "C'est vrai que j'ai connu des périodes ou j'ai joué moins, d'autres ou j'ai joué plus, mais Flick m'a toujours fait confiance. Dans ses discours, il m'a toujours dit compter sur moi. C'est pour ça que quand je ne jouais pas, je ne comprenais pas. Mais cette année, je suis bien revenu de mes blessures, je suis à 100% et le coach le sait. Quand un entraîneur dit que c'est "formidable d'avoir un joueur comme vous", c'est toujours flatteur. Il sait que peu importe que je joue dix, trente ou quatre-vingt-dix minutes, je donnerais tout. Et ça lui plaît".

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"Je n'ai jamais douté. Je savais que j'étais prêt. Je veux faire une grosse saison et la finir en beauté avec l'Euro. C'est mon objectif. J'ai toujours senti la confiance du coach et celle des dirigeants dans leurs conversations. Je n'ai jamais regretté d'avoir signé au Bayern Munich. Quand je suis venu, je voulais me mettre un peu en danger. Débarquer dans un club de cette dimension, avec de tels objectifs, ce n'est pas facile. Voilà, je me suis mis en danger. Maintenant, à moi de prouver que je peux m'imposer", a ajouté l'international français.

Lucas Hernandez reconnaît que la concurrence est lourde dans l'axe de la défense bavaroise : "S'imposer, c'est compliqué parce qu'il y a beaucoup de concurrence. En même temps, c'est positif qu'un club de cette dimension dispose d'un tel effectif. À mon poste, c'est vrai qu'il y a du monde. Mais je suis là pour lutter et montrer à l'entraîneur que je mérite ma place. Me place dans l'axe est une idée que le club a en tête. En ce moment, c'est compliqué parce que les titulaires du poste (Alaba et Boateng) sont à un très haut niveau. Mais il me reste trois ans et demi de contrat, et pour l'avenir, c'est l'idée des dirigeants. Moi je considère que c'est mon poste naturel, là ou j'ai grandi à l'Atlético Madrid. A ce jour, je me sens aussi bien à gauche que dans l'axe".

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