Enrique Cerezo Atlético de MadridPhoto by Sergio Camacho/Getty Images for TNTLA

Atletico, Cerezo ne croit pas au départ de Griezmann

La saison espagnole à peine terminée, Antoine Griezmann a multiplié les sorties médiatiques pour évoquer la possibilité d'un départ. L'attaquant français a même évoqué l'ambition de rejoindre un club plus huppé susceptible d'assouvir sa soif de titres. Ces déclarations ne sont pas très bien passées auprès des fans des Matelassiers. En revanche, concernant la direction de l'Atletico, elle ne s'en est pas spécialement émue.  

Griezmann confirme qu'il veut partir

Le président rojiblanco Enrique Cerezo était l'invité de RMC ce mercredi. Pour lui, les déclarations de son joueur vedette n'ont "rien d'étonnant". "Tous les jours depuis des mois, les journalistes lui posent la même question. Je pense que lui est un peu énervé de répondre à la même question alors que tout le monde connaît la situation. La situation, c'est qu'Antoine Griezmann est un joueur de l'Atlético, qui a un contrat de trois ou quatre ans (...) Jamais il ne m'a fait part d'une envie de départ", a-t-il ajouté.

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"Personne ne payera sa clause libératoire"

Pour ce qui est de la rumeur MU qui ne cesse d'enfler, l'homme fort de l'Atletico a précisé qu'il n'a reçu aucun coup de fil : "Il n'y a eu aucune approche de Manchester United. Pour l'instant, personne n'est venu nous proposer de payer la clause libératoire. Et je ne pense pas que quelqu'un le fasse". Le montant de cette clause libératoire est un nombre à trois chiffres (100M€) et a donc de quoi décourager effectivement plus d'un. 

Cerezo a aussi évoqué le cas d'Alexandre Lacazette sans vraiment le nommer. L'avant-centre de l'OL est attendu à Madrid mais cet été, mais le célèbre dirigeant a rappelé qu'il avait toujours les pieds et poings liés. "Nous sommes dans l'attente de la décision du TAS, a-t-il confié. Jusqu'à ce qu'il nous dise s'il maintient ou lève la sanction, on ne peut absolument rien faire ni dire. Nous sommes respectueux de ce qui nous a été infligé. Quand le TAS se prononcera, on prendra des mesures sur ce que l'on peut faire. Il est totalement interdit de nouer des contacts avant ça".

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